Pas une n’était verte, ce qui prouve que non seulement la couleur, mais le verre aussi exerce une action sur les plantes. […] Je lui demandai s’il croyait que les couleurs dont nous nous entourons ont une action sur notre caractère, et il me dit : — Il est indiscutable, n’est-ce pas, que chacun se plaît mieux dans telle couleur que dans telle autre, et c’est si probant que tout le monde vous dira : « J’aime cette couleur-ci et je n’aime pas “celle-là.”
Renaud enchanté de sa félicité l’exprime par son action. […] Le pas de deux de Renaud et d’Armide doit être plein d’action, et de tableaux pittoresques.
« S’il y a rien au monde qui paraisse étrange et contraire même à une action tragique, c’est le chant.
Mais sait-on que cette musique a été faite à l’intention de Noverre, le « Shakespeare de la danse », le plus grand des maîtres français et qu’il n’est pas impossible de reconstituer l’action de la pièce originale ?
Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques Toutes les actions publiques des Anciens avaient quelque Analogie avec leurs superstitions.
Les peines et les récompenses sont les ressorts les plus sûrs des actions des hommes.
Mais je n’ai oublié ni cet exotisme imité des Folies-Bergère, dont s’inspiraient les danses d’ensemble, d’ailleurs inutiles à l’action, ni cette danse d’Anitra que Mlle d’Etchessary a voulue séduisante, lascive et souple et qui aurait dû être une parodie d’un orientalisme narquois, voire bouffon.
Outre trente actions célèbres, On y vit des Pompes funèbres, Avec des chants si musicaux, Qu’on les estimait sans égaux.
Leurs proprietez sont de nous instruire en nous divertissant, de former nos mœurs, & de nous exciter à la vertu, en représentant les Héros & les grandes actions : c’est ce qui fait dire à Aristote que les Sculpteurs & les Peintres nous enseignent à former nos mœurs par une méthode plus courte & plus efficace que celle des Philosophes ; & qu’il y a des tableaux & des sculptures aussi capables de corriger les vices, que tous les préceptes de la morale, comme il y en a de capables de les corrompre, témoin l’Eunuque de Térence. […] On pourroit y ajouter la déclamation, à cause qu’elle est le nerf de la parole, & que sans elle on ne sçauroit bien représenter les mœurs & les actions des hommes, ce qui est cependant la fin de la Poésie ; l’exécution de la Peinture consiste dans le dessein, le coloris, & l’imagination. […] Si la Poésie augmente le plaisir par la variété des épisodes & par le détail des circonstances, la Peinture peut en représenter tant qu’on voudra, & entrer dans tous les événemens d’une action, en multipliant ses tableaux ; & de quelque maniere qu’elle expose ses ouvrages, elle ne fait point languir son spectateur : le plaisir qu’elle donne est donc plus vif que celui de la Poésie. […] La principale fin du Poëte est d’imiter les mœurs & les actions des hommes. […] On entend par le mot de raisonnement, ou la cause & la raison par laquelle l’ouvrage fait un bon effet, ou l’action de l’entendement qui connoît une chose par une autre, & qui en tire des consequences.
Il y a une chaconne en action dans le premier acte de Naïs. […] Les places immenses où s’assemblaient les spectateurs, formaient de si grands éloignements, qu’on n’aurait entendu la voix ni distingué aucun des traits du visage, si on n’avait eu recours à l’invention des masques qu’on changeait dans la même représentation, selon les divers besoins de l’action théâtrale. […] (B) [voir Traité historique, IIe partie, livre IV, chap. 6, « Preuves de la possibilité de la Danse en action »]
Ici, c’est, un grand ballet d’une longueur mortelle, le sujet en est beau et intéressant ; il prête à l’action pantomime, et est propre à faire naître une foule de tableaux d’autant plus séduisans, qu’ils sont variés à l’infini ; mais ce sujet fait pour séduire et pour émouvoir se trouve éclipsé par un corps de danses insignifiantes qui en coupe le fil, en rompt la trame, et n’offre plus à l’imagination que les lambeaux épars de la pièce. Toutes ces richesses et ces ornemens etrangers affoiblissent l’action, et en éffacent les traits ; dès lors l’illusion disparoit le charme cesse, et le plaisir fuit. […] Marcel, profitant de l’engouement que son charlatanisme avoit fait naître, disoit à une Duchesse : « Madame, vous venez de faire la révérence comme une servante ; a une autre, Madame vous venez de vous présenter en Poissarde de la Halle ; quittez, Madame, quittez ce délabrement du maintien, recommencez votre révérence, n’oubliez jamais vos titres de noblesse, et qu’ils vous accompagnent dans vos moindres actions. » Tantôt, Marcel, imposteur adroit, avoit l’air de tomber en extase, la tête appuyée sur sa canne, il ruminoit sans mouvement, et feignant un enthousiasme que son demi-talent ne pouvoit lui inspirer, il s’écrioit avec emphase : que de choses dans un menuet !
oui sans doute : resserrez l’action de l’Avare ; retranchez de cette Piece tout dialogue tranquille ; rapprochez les incidents ; réunissez tous les Tableaux épars de ces Drames, & vous réussirez. […] D’ailleurs l’action d’un crocheteur jaloux, sera moins pittoresque que celle d’un homme dont les sentiments seront élevés. […] La dégradation dans les tailles & dans les couleurs des vêtements est inconnue au Théatre ; ce n’est pas la seule partie que l’on y néglige, mais cette négligence ne me paroît pas excusable dans de certaines circonstances, surtout à l’Opéra, Théatre de la fiction ; Théatre où la Peinture peut déployer tous ses trésors ; Théatre qui souvent dénué d’action forte & privée d’intérêt vif, doit être riche en Tableaux de tous les genres, ou du moins devroit l’être.
Ils passaient de cette action à son triomphe sur ses barbares frères.
Et si quelque chose en a survécu, c’est le souvenir d’une Karsavina, idole mitrée, qui, lentement, descendait du cintre sur l’avant-scène, laissant traîner sur les gradins les plis de son manteau et découvrant à chaque pas un genou délicat où Soudeikine avait, de sa main, peint une rose… Cela tient avant tout au poème, à l’inanité évidente de l’action.
On nous en donne un fragment important ou plutôt un résumé succinct, trop touffu peut-être pour avoir absorbé la matière de quelques actes et un peu monotone, toute action ayant été éliminée.
Aussi la symphonie s’intercale-t-elle dans l’action chantée comme un épisode autonome et fermé ; c’est là un entr’acte pendant lequel l’orchestre lutte à lui seul avec tous les enchantements du théâtre.
L’expression noble et variée de ses sentimens divers, les transitions heureuses qui en résultèrent, la noblesse que Pylade répandit dans son action ; la multitude de tableaux variés et heureusement contrastés par les nuances graduées des passions par l’expression de la physionomie, des regards et des gestes, tout transporta le public, et au silence de l’admiration succéda bientôt le bruit éclatant des applaudissemens. […] Un jour représentant Hercule furieux, l’action forcenée qu’il mit dans son imitation éxcita les éclats de rire, et il en fut courroucé au point, qu’il lança ses flèches sur les spectateurs, dont plusieurs en furent blessés ; cet enthousiasme éxtravagant occasionna une grande rumeur, et un mécontentement général ; alors Pylade furieux s’avança vers le Proscénium, et en s’adressant à l’auditoire il lui dit : fous que vous êtes, ne voyez vous pas que c’est un fou que je représente.
Les Nymphes ornent l’habit de Flore de bouquets ; elles la couronnent de roses ; le peintre la pose dans la corbeille ; l’attitude qu’il lui donne est svelte, elle a une jambe en l’air et elle est dans l’action d’une femme qui vole dans les bras de son amant. […] Pendant cette scène, Campaspe participe à l’action ; elle exprime sa tendre inquiétude et voyant Apelles appuyé sur un bout de colonne, dans l’attitude d’un homme accablé sous le poids du desespoir, elle vole vers lui dans le dessein de suspendre ses maux.
Les gestes, les manières, les actions d’une femme aimable ont des graces infinies. […] Ils exécutèrent ensemble le premier pas de deux en action dans Silvie, opéra de M. […] Noverre, donné pour la première fois en 1762 à la Cour de Wirtemberg, et à Paris en 1780, fut un des premiers grands ballets d’action représentés à l’Opéra. […] J’ai vu plus d’un grand maître placer au milieu d’une action intéressante un pas seul ou pas de deux inutiles. […] Resserrez l’action, retranchez tout dialogue tranquille, rapprochez les incidens, réunissez tous les tableaux épars, et vous réussirez.
L’homme, condamné dès sa naissance à la peine et au travail, eut besoin de délassement ; ce besoin devint actif ; il sentit que la joye, et le plaisir pouvoient seuls le consoler des fatigues de la journée ; pour éxprimer ses sentimens, il sauta, gambada, et trépigna, fit des bonds, frappa dans ses mains en signe d’allégresse ; ses bras s’associèrent aux mouvements de ses pas et de son corps ; les sons éclatants de sa voix se réunirent à son action ; les traits de sa physionomie s’animèrent ; ses yeux éxprirnèrent le sentiment de la joye ; et ses mouvemets toniques peignirent de concert le plaisir, et le bonheur. Pourroit-on se dispenser de nommer cette action franche et vive, danse naturelle, ou danse primitive ?
Si on étoit de loin spectateur de toutes ces actions et de ces gestes, on en seroit d’abord étonné ; mais si, en approchant de plus près, on entendoit ses paroles, et si on pouvoit lire dans le cœur qui les dicte, on seroit attendri par le spectacle d’une religion si vive, si enflammée et si pure. […] Qui s’arrêteroit à la première apparence que présente cette action, pourroit être tenté, comme Michol, de la condamner comme peu séante à la majesté d’un roi et à la gravité d’un prophète. […] Là, les sons étoient des sujets sacrés, des cantiques et des actions de grâces, pour conduire les pas de manière qu’il n’y eût rien de profane : ici, les chansons les plus folles et les plus indécentes sont les mieux reçues.
Tous les mouvements imitatifs ou révélant une sensation sont réduits à des formules plastiques fixes, à leur forme-type ; ces mouvements ne réalisent pas l’action ; ils la symbolisent.
Je conviens avec vous qu’on n’écoute point l’opéra en Italie, avec une attention scrupuleuse ; que ce spectacle est trop long, le récitatif d’une monotonie fatigante ; que les acteurs n’ont point d’action, point de décence ; mais ils chantent bien.
Autour de chacune de ces machines roulantes, des troupes de Danseurs exécutaient au son des plus éclatantes Symphonies, les actions célèbres du Saint, et ceux qui étaient autour du Char de la Renommée semblaient par leurs attitudes aller les apprendre à tous les Peuples du monde.
Ricaux) et de la danseuse, action parallèle de deux forces, gagnent infiniment en portée.
Quels que soient l’émotion sobre des récitatifs, l’éclat de quelques grands cris pathétiques, un ample mouvement chorégraphique travaille, nourrit, emporte l’action.
Mais quand vous le faites de côté, il est un peu different, en ce que si vous faites vôtre demi-coupé du pied droit en le croisant devant le gauche, c’est le bras gauche qui vient s’opposer, & s’étend tout aussi-tôt à ce second pas & au troisiéme, lorsque vous tirez le pied droit derriere, en vous jettant sur le gauche pour son quatriéme pas (ce qui fait une espece de pas tombé :) dans ce tems, les deux bras qui sont étendus se baissent un peu & se relevent ; ce qui finit l’action que les bras doivent observer dans tout le cours du pas.
Nous verrons toute la contexture de l’action faire preuve d’un dualisme marqué ; le monde de la réalité immédiate et mesquine et, juxtaposé, un monde idéal, celui des réalités essentielles, la vanité des apparences et la vérité du rêve. […] Mais au même instant l’action terrestre se colore brillamment. […] C’est à cette grande révolution théâtrale que fut intimement mêlé Théophile Gautier, le poète d’Émaux et Camées, tant par son action de critique que par son effort créateur.
Sans son secours, tous les hommes chantent, bien ou mal, et il n’y en a point qui en donnant une suite d’inflexions différentes de la voix, ne chante ; parce que quelque mauvais que soit l’organe, ou quelque peu agréable que soit le chant qu’il forme, l’action qui en résulte alors est toujours un chant. On chante sans articuler des mots, sans dessein formé, sans idée fixe, dans une distraction, pour dissiper l’ennui, pour adoucir les fatigues ; c’est de toutes les actions de l’homme celle qui lui est la plus familière, et à laquelle une volonté déterminée a le moins de part. […] On lui refusait l’expression, l’action théâtrale, les grâces de la déclamation : peut-être en effet n’était-il que médiocre dans ces parties ; mais quelle voix ! […] L’acteur qui ne sent point et qui voit des gestes dans les autres, croit les égaler au moins par des mouvements de bras, par des marches en avant et par de froids reculements en arrière ; par ces tours oisifs enfin toujours gauches au théâtre, qui refroidissent l’action et rendent l’acteur insupportable.
Cela posé, je dirai qu’il me semble que des Gesticulateurs habiles pourraient représenter à la muette les excellentes Pièces, sans faire rien perdre de leurs beautés, parce que, tandis qu’ils les rendraient à l’aîde de différens signes, ceux des Spectateurs, qui voudraient en prendre la peine, liraient le Poème, pour juger si les gestes correspondent à l’action ; ainsi que cela se pratique à l’Opéra, où l’on n’entend pas facilement les paroles. […] Ce n’est qu’aux gens du commun que j’offre mon projet, non que je m’imagine que les gens de condition soient plus heureux lorsqu’ils sont mariés ; mais parce qu’on m’a dit qu’il était d’usage parmi eux de ne point contredire leur épouse, qui, de son côté, s’inquiète peu des actions de Monsieur ; on se quitte lorsqu’on s’ennuie, chacun prend un hôtel séparé, & vit au gré de ses caprices : on appelle cela, je crois, le bon ton.
Psyché endormie sur de riches carreaux, est environnée par les Graces ; les Nymphes, les Jeux, les Ris et les Plaisirs ; leurs mouvemens, leur action et leurs danses légères lui tracent les tableaux variés du plaisir et de la volupté. […] La musique de cette scène doit être douce et mélodieuse ; elle doit servir d’interprète à l’action, et en esquisser les tableaux et les situations, les sourdines, les Pizzicato, les flûtes et les haubois peuvent être employés tour à tour.
Elles commencèrent le premier jour par des Feux d’artifice en action sur la Tamise.
Je sentis la nécessité d’une action immédiate.
Il affirma le système du grand ballet d’action à base de danse classique ; il exploita et amplifia magistralement la tradition renouvelée par la grande fièvre romantique de 1830, il appuya l’effort séculaire de l’école, il fut l’éducateur d’une lignée sans pareille.
Votre pensée situait l’action de ce drame plastique dans un milieu déterminé, le localisait : c’était là la Pologne qui revivait dans cette pantomime symbolique.
Jamais ces deux modes ne se fondent ; dans les pas d’action les plus serrés, les plus chargés de matière dramatique, mimique et saltation alternent avec la plus grande rapidité, s’enlacent étroitement mais restent isolées : dualisme inéluctable, patent.
Les Athéniennes libres cherchent avec empressement le jeune enfant, qui, pendant cette action, s’étoit caché derrière un buisson de roses.
En les exhortant à célébrer spirituellement le sabbat ou le dimanche, il met les danses au nombre des actions qu’on doit particulièrement éviter en ce saint jour […] » Le concile va jusqu’à dire « que les adultères et les plus honteuses actions d’impudicité, aussi bien que les querelles et les meurtres, et beaucoup d’autres maux sont très-souvent les malheureux fruits des danses : Tum propter cædes, rixas, dissidia, stupera, adulteria, aliaque mala plurima indè consequentia ». […] columna secunda), recommande aux curés d’avoir pour le temps de la visite de l’évêque, une liste de ceux dans la conduite publique desquels il y aura quelque chose à reprendre et à corriger, afin que l’évêque leur donne les avertissemens nécessaires, et emploie, s’il le faut, son autorité pour les faire rentrer dans leur devoir : et marquant qui sont ceux qui doivent être mis sur cette liste, après avoir nommé les hérétiques, les blasphémateurs, les usuriers, les concubinaires, et autres pécheurs semblables, il nomme « ceux qui ont coutume de profaner les jours de fêtes par des œuvres serviles, par des danses, et autres actions semblables : Illorum qui servilibus operibus dies festos violant aut choreis aliisque ejusmodi actionibus profanare soleant ».
Voilà, Monsieur, où se réduit l’exécution des Danseurs qui croient que la Danse ne consiste que dans une action quelconque des bras & des jambes, & qui dédaignent de s’envisager eux-mêmes dans le moment de leur étude & de leurs exercices. […] En voici la raison ; la contraction des muscles dans les efforts du saut roidit les articulations, & force chaque partie à rentrer dans sa place & à revenir à sa forme naturelle ; les genoux ainsi forcés se portent donc en dedans, ils reprennent leur volume ; ce volume met un obstacle aux battemens de l’entrechat ; plus ces parties se joignent, plus celles qui leur sont inférieures s’éloignent ; les jambes ne pouvant ni battre ni croiser, restent comme immobiles au moment de l’action des genoux qui roulent désagréablement l’un sur l’autre, & l’entrechat n’étant ni coupé, ni battu, ni croisé par le bas, ne sauroit avoir la vîtesse & le brillant qui en font le mérite.
Une grande injustice commise par un gouvernement efface ses plus belles actions ; c’est une tache que le tems, et les siècles ne peuvent faire disparoitre.
On vous a trompé, ou vous vous êtes trompé : dans les grandes villes, on donne deux opéras-buffa, et quatre grands ballets pendant l’Automne ; dans le Carnaval, deux opéras sérieux et six ballets en action.
) petit poème fait pour être mis en musique, contenant le récit d’une action galante ou héroïque : il est composé d’un récit qui expose le sujet ; d’un air en rondeau ; d’un second récit, et d’un dernier air contenant le point moral de l’ouvrage. […] C’est par amour pour vous qu’Achille et Ajax allèrent dans l’empire de Pluton ; et c’est en vue de votre aimable beauté que le prince d’Atarne s’est aussi privé de la lumière du soleil ; prince à jamais célèbre par ses actions! […] Ubalde cependant et le chevalier Danois s’avancent ; et cet épisode est très bien lié à l’action principale, lui est nécessaire, et forme un contre-nœud extrêmement ingénieux. […] On entendait des chants qu’on trouvait beaux, le chanteur ajoutait l’expression de l’action à celle des paroles, et toute l’impression était imputée au musicien, qui n’y avait que très peu ou point de part. […] Celle que suggère une âme sensible, toute la force qui naît de l’action théâtrale, la grâce que répandent sur les paroles les inflexions d’un bel organe, l’impression que doit produire un geste noble, naturel, et toujours d’accord avec le chant.
Cependant on voit de ces grands et magnifiques tableaux dans les opéras Italiens, naturellement décharnés, privés d’action, d’intérêt, et dénués des ressources immenses et des secours puissans que la réunion des arts et la multiplicité des talens nous offrent à l’opéra ; convenons de bonne foi qu’il nous reste encore de grands tableaux à imaginer, mais que les cadres nous manquent ; ou qu’ils sont trop petits. […] L’action du feu étant de monter, et d’élever au dessus de lui la fumée, elle suffoque les ouvriers et les contraint de fuir ; pour éviter la mort, ils abandonnent leur poste ; c’est ce qui est arrivé devant moi plusieurs fois, et ce qui m’autorise à regarder les réservoirs placés dans les ceintres comme inutiles. […] Si dans un opéra, il y a un incident, un coup de théatre, une action dont dépende le dénouement ; si par exemple, le spectateur touché de la situation malheureuse d’Oreste, prêt à être immolé à la fureur de Thoas, si dans ce moment, dis-je, je vois Pilade et sa suite se préparer à voler au secours de son ami, si j’apperçois le glaive destiné à punir le tyran ; je prévois le dessein de Pilade, je m’en occupe, j’oublie les acteurs qui sont en scène, mon attention se partage, et mon imagination se divise, pour ainsi dire, entre les deux objets qui l’ont frappée. […] Les plafonds, le rideau d’avant-scène, les loges, et le décore du grand foyer offrent à la peinture la faculté d’employer et de répandre les charmes de ses pinceaux sur tous les objets qui lui seront confiés ; j’ai pensé encore que la danse en action, cet art intéressant, à qui (peut-être) j’ai donné les premiers principes d’existence, agrandiroit ses idées, multiplieroit ses moyens, et varieroit les genres qui sont à sa disposition, si elle renonçoit surtout aux caricatures Arabesques, qui la dégradent ; genre fantastique, qui a effacé ceux qui existoient.
Pausanias rapporte aussi que les Grecs refuserent d’admettre les Danseurs de corde, aux représentations des Jeux Olimpiques, parce qu’ils n’avoient point d’actions ni de préceptes dans leurs Jeux, qui tendissent à la perfection des mœurs, ni à aucune vertu morale ni physique : leurs Jeux ne consistoient qu’en des exercices violens, & souvent en danger de perdre la vie. […] Il dit entre autres que les Juifs célébrerent une fête de réjouissance publique, qui consistoit en festins & en danses, pour remercier Dieu & marquer leur joie de la levée du siége de Béthulie, que Holopherne Général de l’armée des Assiriens tenoit assiégée, à qui Judith par une inspiration divine alla couper la tête dans son lit : après cette action mémorable, les Magistrats de la Ville menerent Judith en pompe au bal où la fête étoit préparée ; elle y dansa la premiere comme la Reine du bal.
Mais sa conception est juste : mouvement exagéré et fantaisiste, corsé par l’humour d’une action bouffonne.
Après le passage de la mer Rouge, Moïse et sa sœur rassemblèrent deux grands chœurs de musique, l’un composé d’hommes, l’autre de femmes, qui chantèrent et dansèrent un ballet solennel d’actions de grâces. […] Un homme instruit en l’art de contrefaire l’air, la démarche, les manières des autres hommes, était choisi pour précéder le cercueil ; il prenait les habits du défunt, et se couvrait le visage d’un masque qui retraçait tous ses traits : sur les symphonies lugubres qu’on exécutait pendant la marche, il peignait dans sa danse les actions les plus marquées du personnage qu’il représentait. […] Elle était en usage à Rome dans toutes les noces : c’était la peinture la plus dissolue de toutes les actions secrètes du mariage.
Or voici ce qu’il avait constaté : « Le public exige avant tout dans un ballet une musique variée et saisissante, des costumes nouveaux et curieux, une grande variété, des contrastes de décorations, des surprises, des changements à vue, une action simple, facile à comprendre, mais où la danse soit le développement naturel des situations. […] *** Les ballets que Véron trouva au répertoire, quand il prit possession du fauteuil directorial, étaient de deux sortes : il y avait les divertissements intercalés dans les opéras et les ballets proprement dits, appelés alors ballets d’action, qui développaient une intrigue en un ou plusieurs actes de danses et de scènes mimées. […] Parmi les ballets d’action le plus souvent donnés sous la Restauration, quelques-uns étaient assez anciens.
C’est du mélange de toutes ces danses que les Grecs composerent la Théâtrale & les Balets, dans le motif que leurs représentations serviroient à la correction des mœurs, par des caracteres qu’ils donnoient à ces danses, par le moyen desquels, à ce que nous apprennent Platon & Lucien, ils exprimoient toutes les actions humaines, comme un Peintre auroit pû les représenter dans un tableau ; ce qui étoit parvenu chez eux à un tel dégré de perfection, que leurs Pantomimes représentoient en dansant & par des gestes, des histoires toutes entieres très sensibles aux spectateurs.
C’est ce qui m’a fait penser qu’il pourroit être utile, avant que d’entrer en matière, de commencer par montrer la vérité, qui, considérée en elle-même, est l’idée que Dieu a de toutes choses ; et le jugement qu’il en porte, doit être la règle souveraine de toutes nos actions et de toute notre conduite ; et non pas les préjugés des hommes, la multitude des mauvais exemples et les coutumes du monde, dont l’esprit est si opposé à celui de J. […] Aussi, toutes les saintes Écritures nous donnent-elles la vérité comme devant être la seule règle de nos jugemens et de nos actions. […] J’avoue avec ce saint évêque, que la danse en elle-même est une action indifférente ; car elle a été louée dans David.
Mais aujourd’hui les pas sont compliqués, ils sont doublés et triplés ; leur mélange est immense : il est donc très difficile de les mettre par écrit, et encore plus difficile de les déchiffrer, cet art au reste est très imparfait ; il n’indique exactement que l’action des pieds ; et s’il nous désigne les mouvemens des bras, il n’ordonne ni les positions ni les contours qu’ils doivent avoir ; il ne nous montre encore ni les attitudes du corps, ni ses effacemens ni les oppositions de la tête, ni les situations différentes, nobles et aisées, nécessaires dans cette partie ; et je le regarde comme un art inutile, puisqu’il ne peut rien pour la perfection du nôtre. […] Entassez, tant qu’il vous plaira, ces foibles monumens de la gloire de nos danseurs célèbres ; je n’y vois, et l’on n’y verra que le premier trait, ou la première pensée de leurs talens ; je n’y distinguerai que des beautés éparses, sans ensemble, sans coloris ; les grands traits en seront effacés ; les proportions, les contours agréables ne frapperont point mes yeux ; j’appercevrai seulement des vestiges et des traces d’une action dans les pieds, que n’accompagneront ni les attitudes du corps, ni les positions des bras, ni l’expression des têtes ; en un mot, vous ne m’offrirez qu’une toile sur la quelle vous aurez conservé quelques traits épars de différens maîtres. » J’ai appris, Monsieur, la Chorégraphie, et je l’ai oubliée ; si je la croyois utile à mes progrès, je l’apprendrois de nouveau.
L’acteur, quelque célèbre qu’il soit, ne peut mettre de l’action, et de l’intérêt là où il n’existe que des mots ; il ne peut tirer des étincelles d’un morceau de glace, ni prêter de la force et de l’énergie à un hors-d’oeuvre déplacé, et absolument dénué de toutes les qualités qui constituent le monologue. […] Il ne parloit qu’à lui seul ; il avoit les yeux ouverts, et ne voyoit personne ; ses pas étoient errants, son àme s’imprimoit sur ses traits ; ses gestes remplis d’expression parloient lorsqu’il se taisoit, et il étoit sublime dans ces morceaux ; il on étoit ainsi des à parte ; attentif à ce que les interlocuteurs disoient, il en faisoit son profit, mais ne mettoit jamais le spectateur dans la confidence ; il savoit que l’à parte est l’expression d’une réflexion vive et prompte, qui nait de l’intérêt que l’acteur prend à l’action qui se passe devant lui a la conversation qn’on y tient, et dont le résultat doit être à son avantage.
Cet Art au reste est très-imparfait ; il n’indique exactement que l’action des pieds, & s’il nous désigne les mouvements des bras, il n’ordonne ni les positions ni les contours qu’ils doivent avoir : il ne nous montre encore ni les attitudes du corps, ni ses effacements, ni les oppositions de la tête, ni les situations différentes, nobles & aisées, nécessaires dans cette partie, & je le regarde comme un Art inutile puisqu’il ne peut rien pour la perfection du nôtre. […] Entassez, tant qu’il vous plaira, ces foibles monuments de la gloire de nos Danseurs célebres ; je n’y vois & l’on n’y verra que le premier crayon, ou la premiere pensée de leurs talents ; je n’y distinguerai que des beautés éparses, sans ensemble, sans coloris ; les grands traits en seront effacés ; les proportions, les contours agréables ne frapperont point mes yeux ; j’appercevrai seulement des vestiges & des traces d’une action dans les pieds que n’accompagneront ni les attitudes du corps, ni les positions des bras, ni l’expression des têtes ; en un mot, vous ne m’offrirez que l’ombre imparfaite du mérite supérieur, & qu’une copie froide & muette d’originaux inimitables. » J’ai appris, Monsieur, la Chorégraphie & je l’ai oubliée ; si je la croyois utile à mes progrès je l’apprendrois de nouveau.
Ce compositeur ingénieux a enrichi ce spectacle de ses brillantes productions ; il a écrit savament sur son art ; et personne n’est plus en état que lui d’apprécier le mérite de ceux qui se sont empressés de contribuer aux succès de ses ouvrages, soit par leur action, soit par le brillant de leur voix, soit enfin par le goût et l’expression de leur chant.
Le pas dans la danse dérive de celui de la marche et du sauté, lorsqu’en lâchant le genou pour porter une jambe à une position ouverte (action de marcher), on plie en même tems sur l’autre (action de sauter.) On pourrait dire qu’on marche en sautant, lorsque, pour exécuter un tems, on plie les deux pieds posés à terre (action de sauter). […] Presque toutes les formations des pas se réduisent aux actions suivantes : le plié (inflexion des genoux) ; le glissé (action de mouvoir le pied à terre sans la quitter) ; l’élevé (extension des genoux pliés) ; le sauté (action de s’élever en l’air) ; le tourné (action de mouvoir le corps d’un côté ou d’un autre) ; et enfin le retombé (chute du corps forcé par son propre poids).
La baronne, qui lui avait dit de l’appeler sa tante dans le monde, le débarbouilla elle-même, le fit habiller avec élégance, et pendant un mois ce fut un amour maternel effréné ; tout le monde s’entretenait de sa bonne action, son cœur fit prime.
Supposez des cheveux blonds soumis à l’action d’un calorique ardent, et vous aurez la rousse.
Ils y blâment les passions excitées, la vanité, la parure, les grands ornemens qu’ils mettent au rang des pompes que nous avons abjurées par le baptême ; le désir de voir et d’être vu ; la malheureuse rencontre des yeux qui se cherchent les uns les autres ; la trop grande occupation à des choses vaines ; les éclats de rire qui font oublier la présence de Dieu, et le compte qu’il faut rendre de ses moindres actions et de ses moindres paroles ; et enfin tout le sérieux de la vie chrétienne.
Par le rapport intime qui se trouve entre la musique et la danse, il n’est pas douteux, Monsieur, qu’un maître de ballets retirera des avantages certains de la connoissance-pratique de cet art ; il pourra communiquer ses idées au musicien ; et s’il joint le goût, au savoir, il composera ses airs lui-même, ou il fournira au compositeur les principaux traits qui doivent caractèriser son action : ces traits étant expressifs et variés, la danse ne pourra manquer de l’être à son tour.
Son action est celle de la fureur, mais habile en l’art de feindre, elle cache sa rage sous le voile de la candeur, elle court vers Créuse et la serre tendrement dans ses bras ; Jason, que sa passion emporte, et qui ne voit que Créuse, oublie ce qu’il doit à Médée.
Le public instruit s’appercevra facilement que Lycomède n’est qu’un personnage épisodique, mais qui devient absolument nécessaire à l’exposition et au nœud de l’action, et qu’il en amene le dénouement d’une manière claire et facile, lors-même qu’il n’existe plus et quoi qu’il soit étranger à la suite des événemens.
Par le rapport intime qui se trouve entre la Musique & la Danse, il n’est pas douteux, Monsieur, qu’un Maître de Ballets retirera des avantages certains de la connoissance pratique de cet Art ; il pourra communiquer ses idées au Musicien, & s’il joint le goût au savoir, il composera ses airs lui-même, ou il fournira au Compositeur les principaux traits qui doivent caractériser son action ; ces traits étant expressifs & variés, la Danse ne pourra manquer de l’être à son tour.
Les héros de la pensée et de l’action ne font pas seuls la parure des peuples. […] Vigano et sa femme, la belle Maria Medina, avaient habité Paris et fréquenté beaucoup le maître de ballet Dauberval dont l’action sur eux fut profonde. […] Elle avait le spectacle d’une danse frémissante de vie et palpitante d’action.
Scribe imagina le personnage de la muette Zoloé, qu’il introduisit dans une action inspirée de la ballade de Gœthe. […] L’action se passe en Ecosse, dans ce pays que les romans de Walter Scott avaient mis à la mode. […] L’action, le décor, les personnages, tout était romantique ; tout formait avec elle un ensemble homogène.
Dans tous les temps cette action aurait mérité les louanges de tous les gens de bien, et les transports de reconnaissance de la nation entière. […] Il faut peindre dans tous les Arts ; et dans ce qu’on nomme spectacle, il faut peindre par les actions. […] Les airs sont le lieu de la scène, indiqué par l’action même ? […] Sans doute qu’il faudrait donner à l’artifice du feu, dans ces représentations surprenantes, le secours des belles machines, qui en ranimant l’action, entretiendraient l’illusion qui est le charme le plus nécessaire. […] J’en vais donner l’esquisse, parce qu’elle servira de preuve à la proposition que j’ai avancée sur l’action que je souhaite dans les feux d’artifice, et aux principes que je propose plus haut sur leur composition.
Théophile Gautier et Ernest Reyer avaient écrit, pour Amalia Ferraris, l’un, le livret, et l’autre, la musique de Sacountala, et rien ne pouvait rendre la langueur d’amour, les ruissellements de perles, les bruits d’oiseaux, le lute délicat et barbare de ce poème en action, digne du roi Soudraka.
Quant au fait dramatique en lui-même, ou plutôt aux appareils scéniques, c’est-à-dire mêlés d’une action extérieure, dont il est fort indifférent de rechercher les caractères divers, on en rencontre la source à la naissance même de toutes les civilisations. […] C’est donc, à notre sens, une recherche oiseuse que de s’efforcer de constater avec une minutieuse exactitude, chez telle ou telle nation, les premiers pas de l’action théâtrale. […] Le joueur de flûte, qui avec un double instrument marquait dans la tragédie la cadence de la déclamation et du débit de l’acteur, le rhythme du chœur qui prenait part à l’action et au dialogue, prouvent que, dès ces époques reculées, on ne séparait pas, dans l’œuvre dramatique, les notes musicales et la mesure poétique. […] Ce qui mérite surtout d’être remarqué, c’est que jusque alors les chœurs étaient restés étrangers à l’action. […] La danse, le chant, le spectacle et les décors se mêlent intimement et se confondent dans la composition de ces œuvres ; tous concourent à l’action.
Mademoiselle Chameroy Dans le ballet d’Anacréon chez Polycrate, elle exécutait en même temps que la clarinette de l’orchestre, — et par l’action de ses pieds, — les notes, les traits, les trilles que l’instrument avait articulés. […] Mais les temps sont changés : « Par un moment de complaisance Elle a vu tomber son bonnet, Ses bas noirs, son schal (sic) violet ; Elle a vu les laines de France Changées en tissus du Thibet. » Fanny Biais C’est encore à l’ouvrage que je viens de citer que j’emprunte le portrait de cette ballerine : « Si quelqu’un doit des actions de grâce au costumier bourrelier, c’est sans contredit mademoiselle Fanny Bias ; elle ne doit pas oublier non plus son parfumeur, qui la rend semblable à la rose. […] Je vois encore d’ici cette colonne de flammes, dont la course activait l’action dévorante, bondir çà et là et sillonner la scène en tous sens au milieu des cris de terreur !
Ainsi les Esprits accoutumez aux fables croiroient volontiers que les voix que l’on entendit la nuit sur le canal, sont celles des Gnomes, qui sont, dit le Comte de Gabalis, composez des plus subtiles parties de la terre qu’ils habitent ; & que les Nymphes sont composées des parties les plus déliées de l’eau ; les Salamandres sont formées par l’action du feu universel, & les Sylphes sont composez des plus purs atomes de l’air.
Ne demeurez point au milieu des femmes ; car comme le ver s’engendre dans les vêtemens, ainsi l’iniquité de l’homme vient de la femme ; c’est-à-dire comme le ver se forme dans les vêtemens, sans qu’on s’en aperçoive, que, lorsqu’il n’est plus temps d’y remédier, ainsi le mal spirituel qui naît des conversations trop fréquentes et trop familières avec les personnes d’un autre sexe, est un mal qui ne s’aperçoit pas d’abord, parce qu’il a gagné insensiblement le cœur, passant des yeux dans les pensées et les désirs, et trop souvent des désirs dans les actions.
) « Tout dans vos noces, dit-il, devroit être plein de tempérance, de modestie, de gravité et d’honnêteté ; et j’y remarque tout le contraire, y voyant des gens qui sautent comme des chevreaux et des mulets… Dans toutes vos actions vous avez soin de séparer le mauvais du bon ; comme quand vous voulez ensemencer vos terres, ou que vous faîtes vos vendanges, vous ôtez tous les mauvais grains ; de même, si vous composez quelque parfum, vous prenez bien garde qu’il n’y tombe rien qui soit de mauvaise odeur.
Les Grecs ont aussi passé pour être les plus habiles à exprimer par ces mouvemens les habitudes de l’ame, les mœurs, les passions & les actions naturelles, puisque suivant Platon & Lucien, ils croyoient la danse une chose divine & mistérieuse, qui se pratiquoit en l’honneur des Dieux & par les Dieux mêmes, à qui ils en attribuoient l’origine. […] Le premier acte fut joué devant la porte de l’Eglise de Notre-Dame de Lorette, où il parut d’abord une machine de bois d’une grandeur prodigieuse, qui représentoit le cheval de Troie : ce cheval commença dès lors à se mouvoir par des ressorts secrets, tandis qu’autour de ce cheval se représentoient en Balets des actions considérables de la guerre de Troie, accompagnées d’une simphonie très-nombreuse ; après quoi on alla avec cette machine mouvante, à la place de S.