Il y en avait partout, de toutes formes et de tous calibres, car les Américains ne se gènent point, s’ils n’ont pas de réceptacle immédiatement à leur portée, pour cracher par terre et jeter leurs bouts de cigares n’importe où sans prendre même la précaution de les éteindre. […] Puis il déposa la chaussure à terre et disparut… Au paroxysme de la fureur, notre ami s’habilla en un tour de main et gagna le bureau de l’hôtel qu’il fit retentir de ses imprécations sans que personne s’en préoccupât puisque personne ne les entendait. […] Même si j’avais affaire aux gens les plus honnêtes de la terre, je commencerais par douter.
« La Terre produit des Soldats armés, qui se préparent d’abord à tourner leurs armes contre Cadmus ; mais il jette au milieu d’eux une manière de grenade que l’Amour lui a apportée, qui se brise en plusieurs éclats, et qui inspire aux combattants une fureur qui les oblige à combattre les uns contre les autres, et à s’entr’égorger eux-mêmes. […] Tout ce que la Magie a de redoutable ou de séduisant : les tableaux de Danse de la plus grande force, ou de la plus aimable volupté : des embrasements, des orages, des tremblements de terre : des Ballets légers, des Fêtes brillantes, des enchantements délicieux ; voilà ce que Quinault demandait dans cet Acte : c’est le plan qu’il avait tracé, que Lully aurait dû remplir et terminer en homme de génie, par un entracte dans lequel la magie eut fait un dernier effort terrible.
Cet homme respectable avoit imaginé de donner tous les ans, à celle des filles de sa terre, qui jouiroit de la plus grande réputation de vertu, 25 livres, qui étoient dans ce temps là une somme assez considérable ; et une couronne ou chapeau de roses. […] Il détacha des domaines de sa terre douze arpens, dont il affecta les revenus au payement des 25 livres, et des frais accessoires de la cérémonie de la Rose.
La terre s’entrouve ; Pluton et Proserpine en sortent ; ils sont assis sur un trône éclatant. […] Les Divinités de la terre, des eaux et de l’air se réunissent aux Jeux, aux Ris et aux Plaisirs ; l’Amour, Vénus et les Graces embellissent cette fête ; Thétis et Pélée y expriment leur félicité ; l’Olympe applaudit à ces jeux et cette première partie de ce ballet, variée de pas d’expression et de caractère, se termine par un grouppe général qui témoigne aux Divinités célestes leur respect et leur reconnoissance.
Il fut le premier Danseur de la Terre.
Dans le même temps l’ombre du délicat Apicius sortit de terre.
Sur un fond de draperies neutres, quatre danseuses sont disposées par terre.