/ 172
166. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Cette suspension dans la musique et dans les mouvemens du corps, répand un calme et un beau jour ; elle fait sortir avec plus de feu les morceaux qui la suivent : ce sont des ombres, qui ménagées avec art et distribuées avec goût, donnent un nouveau prix et une valeur réelle à toutes les parties de la composition : mais le talent consiste à les employer avec économie : elles deviendroient aussi funestes à la danse qu’elles le sont quelquefois à la peinture, lorsqu’on en abuse.

167. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

S’il avait un grand avantage matériel à retirer de mon talent, il avait une plus haute satisfaction à me produire et à me voir progresser.

168. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Que diroit-on d’un auteur qui ne voudroit pas se soumettre au jugement du parterre, parceque ceux qui le composent n’ont pas tous le talent de faire des vers ?

169. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

La magnificence des dorures, le talent remarquable qui a présidé à toutes les peintures qui l’embellissent, disent beaucoup à notre admiration pour les arts, mais n’ajoutent rien à nos ressources pour éteindre promptement les dépenses où nous ont entraînés des richesses si éclatantes. […] Elle veut être encataloguée, ne fût-ce que dans les chœurs, persuadée que son talent et la protection la classeront bientôt dignement. — L’Arthur se transforme en répétiteur ; pendant un mois il fait réciter la Tour de Neste et Frétillon à son élève : celle-ci ne monte plus en omnibus qu’avec une brochure roulée entre les doigts.

170. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

C’est au talent de l’artiste à tirer de tout ce que j’ai dit ce qui pourra s’adapter aux règles de l’architecture.

171. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Séduits par le brillant et par la variété des pas, plusieurs élèves s’imaginent que plus ils en exécutent de forts et de difficiles, plus ils annoncent de talent et d’heureuses dispositions. […] Je ne puis terminer un article sur le maintien sans recommander le menuet comme un seul moyen d’acquérir et de conserver le maintien le plus noble et le plus gracieux ; quoique rejeté par presque tous nos danseurs modernes, et même par un grand nombre de professeurs ; les premiers, parce que le menuet est le moins gai de tous les genres de danse ; les seconds, parce que le plus souvent ils en ignorent les élémens, le menuet n’en est pas moins une danse aimable, décente et polie, qui demande un talent particulier ; sa noble et élégante simplicité exige que le sujet qui l’exécute, connaisse à fond les principes de la danse et déploie toutes les grâces du maintien ; la lenteur de son mouvement donne le tems à l’attention d’approfondir les principes d’une manière sûre, et au corps celui de se développer et de se dessiner avec autant de méthode que de goût.

172. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Mais il faut bien un autre art pour exécuter la pensée d’un tableau, que pour déclamer une Tragédie : pour celle-ci, il y a peu de préceptes à ajouter aux talens extérieurs de la nature ; mais l’exécution de la Peinture demande beaucoup de réfléxion & d’intelligence : il suffit presque uniquement au déclamateur de s’abandonner à son talent, & d’entrer vivement dans son sujet : le Comédien Roscius s’en acquitoit avec tant de force, que pour cela seul il méritoit, dit Cicéron, d’être fort regreté des honnêtes gens, ou plutôt de vivre toujours.

/ 172