Le susdit Ballet harmonique, Allégorique, magnifique, A, durant des soirs, ou des nuits, Été dansé cinq fois depuis, Où Verbec, fille assez jeunette, Et, mêmement, assez brunette, A toujours enchanté les yeux Des spectateurs jeunes et vieux ; Et, sans parler par complaisance, On la tient la fille de France Qui fait ses pas du plus bel air, Et qui sait mieux cabrioler ; Je dis cela volontiers d’elle, Car quand je vois que l’on excelle En quelque art, ou profession, J’en parle avec affection, Et ce fut toujours ma coutume D’en donner quelque trait de plume.
Le Mardi 18 Octobre, le Cardinal de Bourbon fit son Festin de Noces en l’Hôtel de son Abbaye Saint-Germain des Prés, et fit faire à grands frais, sur la rivière de Seine, un grand et superbe appareil d’un grand Bac accommodé en forme de Char triomphant, dans lequel le Roi, Princes, Princesses et les Mariés devaient passer du Louvre aux Pré-aux-Clercs, en pompe moult solennelles, car ce beau Char triomphant, devait être tiré par-dessus l’eau, par d’autres bateaux déguisés en Chevaux Marins, Tritons, Dauphins, baleines et autres monstres Marins en nombre de vingt-quatre, en aucuns desquels étaient portés à couvert au ventre desdits monstres, Trompettes, Clairons, Cornets, Violons, Hautbois, et plusieurs Musiciens d’excellence, même quelques de feux artificiels, qui pendant le trajet devaient donner maints passe-temps, tant au Roi qu’à 50 000 personnes qui étaient sur le rivage ; mais le mystère ne fut pas bien joué, et ne put-on faire marcher les Animaux ainsi qu’on l’avait projeté, de façon que le Roi ayant attendu depuis quatre heures du soir jusqu’à sept aux Tuileries, le mouvement et acheminement de ces animaux, sans en apercevoir aucun effet ; dépité, dit, qu’il voyait bien que c’étaient des bêtes qui commandaient à d’autres bêtes ; et étant monté en Coche s’en alla avec les Reines et toute la suite, au Festin qui fut le plus magnifique de tous ; nommément en ce que ledit Cardinal fit représenter un Jardin artificiel garni de fleurs et de fruits, comme si c’eût été en Mai, ou en Juillet et Août. […] Il commença à dix heures du soir, et ne finit qu’à trois heures après minuit. […] Le Lundi 16, en la belle et grande Lice dressée et bâtie au Jardin du Louvre, se fit un combat de quatorze blancs contre quatorze jaunes à huit heures du soir aux flambeaux.
Et j’eusse été fort en peine de dire ce que je vis ce soir-là. […] … Il a dû réprimer, ce soir-là, une terrible envie de rire. […] Le même soir je pris sa place et il me fallut répéter sa danse quatre ou cinq fois.
Lors de mes représentations de Salomé au théâtre de l’Athénée, M. et Mme Flammarion vinrent un soir dans ma loge après le spectacle, en même temps qu’Alexandre Dumas fils. […] Un soir je rentrai chez moi à 8 heures et trouvai ma maison pleine de monde. […] Le plus drôle toutefois, c’est que ce même soir j’avais rencontré quelques amies et que j’avais été à deux doigts de ne pas rentrer dîner du tout.
A la fin de la pièce, le soir de la première, nous jouâmes notre scène d’hypnotisme. […] Après la lecture de ces lignes réconfortantes, je sautai à bas du lit, et vêtue de ma seule chemise de nuit, je passai le vêtement, et me regardai dans une grande glace pour me rendre compte de ce que j’avais fait le soir précédent. […] Mais quelques mois plus tard mon amie me dit que ce soir-là je ne cessai de faire entendre une sorte de gémissement pareil à celui d’un animal blessé. […] Le soir, mes amies allèrent au théâtre où elles purent contempler une affiche annonçant, pour le soir suivant, les débuts dans « la Serpentine » de miss Minnie Renwood.
Le lendemain, à six heures et demie du soir, elle s’embarquait sur le Great Western, le plus beau paquebot de l’époque. […] Le 16 juillet, à Boston, elle montait à bord du Caledonia, qui la déposait le 28 au soir à Liverpool. […] A la Havane, un soir de bénéfice, Fanny est cherchée à l’hôtel par un somptueux carrosse qu’escortent deux domestiques à cheval. […] Il fut décidé que la Chambre se réunirait les soirs où Fanny ne danserait pas. […] Chaque soir, de quatre à six, les belles créoles faisaient leur persil devant le théâtre Tacon.
Certainement, je ne puis pas Dire tout par ordre et compas : Mais, ô mon Lecteur débonnaire, Seulement, pour te satisfaire, Je t’assure que ce soir-là, (Car on m’a confirmé cela) Des Masques, environ deux mille, Tant de la Cour, que de la Ville, (Et peu d’entre eux sans diamant) Entrèrent en ce lieu charmant.