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22. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre III. Suite du Précédent »

Le goût de Madame sœur du Roi pour ces divertissements lui était une ressource inépuisable.

23. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

*** L’été venu, les sœurs Elssler allèrent passer leur congé à Vienne. […] Le zénith de la popularité fut atteint le 5 mai 1838, jour du bénéfice des deux sœurs. […] Le total des locations s’éleva à 23 597 francs ; les frais déduits, les deux sœurs touchèrent 18 467 francs. […] En somme, quoique deux ou trois numéros du programme n’eussent pas produit l’effet attendu, les deux sœurs avaient lieu d’être satisfaites. […] Dans les premiers jours de mars, elle se rendit en Angleterre, pendant que sa sœur se dirigeait sur Hambourg.

24. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VII. De la Danse sacrée des Juifs »

De la Danse sacrée des Juifs Après le passage de la Mer Rouge, Moïse et sa Sœur rassemblèrent deux grands Chœurs de Musique, l’un composé d’hommes, et l’autre de femmes.

25. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 23 juillet : Le Ballet des Saisons — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 juillet 1661 »

On demeura, même, d’accord, Que Monsieur le Duc de Beaufort, Compris dans ce Royal spectacle, Faisant l’Apollon à miracle, Et dansant avec les neufs Sœurs, Parut un des meilleurs Danseurs.

26. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50

Camille , sœur des Horaces, amante de l’ainé des Curiaces. […] Les Horaces viennent embrasser leur sœur et lui dire peut-être un éternel adieu. […] Les dames Romaines sont saisies de frayeur ; Tullus oublie le service important qu’Horace vient de rendre aux Romains ; son crime en diminue le prix, il ordonne qu’on arrête le triomphateur : on le charge de fers ; il se jette dans les bras de son père ; il fait à Fulvie les plus tendres adieux ; il part ; mais se rappellant tout-à-coup que l’amour de la patrie l’a entraîné au parricide, il s’élance vers sa sœur ; on l’arrête, et cette scène, offre un grouppe général.

27. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

. — Les sœurs Dumilâtre. — Les sœurs Marquet. — Emma Livry. […] « A cette époque, mademoiselle Aurélie représentait (à la répétition) l’Amour avec des bas de laine noirs, dont les défauts avaient été corrigés en fil blanc ; la fille de Danaüs laissait entrevoir aux coulisses la forme de son talon, qu’une chaussure trop vieille refusait de couvrir ; la sœur des Grâces gesticulait fort peu, de crainte qu’on n’aperçût sous son bras un morceau d’étoffe dont la couleur fût plus vive que celle de la robe, ce qui eût fait soupçonner la réparation de quelque brèche. […] Elle lui répondit que la chose n’était pas possible, que l’amitié seule pénétrait dans son intérieur, que la sagesse et la raison étaient ses divinités chéries… Cupidon s’enfuit, et, dès ce moment, il fut consigné à la porte de l’élève de Terpsychore. » Madame Paul Montessu La sœur de Paul l’aérien. […] … Derrière elle, ainsi qu’un rayon du soleil des Espagnes dans le brouillard d’Ecosse, apparaissait la Dolorès Serral que les sœurs Elssler et les danseuses à leur suite allaient copier avec un si rare bonheur. […] Mlles Sophie et Adèle Dumilatre Le Charivari les avait baptisées les sœurs demi-lattes.

28. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Les sœurs du Destin se sont prises par la main, elles vont sans cesse parcourant les terres et les mers, et ainsi tournent, tournent, tournent trois fois. — Trois fois le tigre a miaulé, trois fois le hérisson a gémi. — La sorcière s’abandonne à son incantation magique : œil de lézard, pied de grenouille, langue de chien, fiel de bouc, nez de Turc, et, comme dit Macbeth : — Eh bien ! […] Autour de la Sylphide, voltigent d’une aile timide et cadencée les sylphides ses sœurs ; l’air est rempli de suaves mélodies, la campagne étend sous leurs pas son tapis de verdure. […] Achevons cependant le récit commencé ; c’en est fait, James reste seul sur la terre ; son beau rêve lui échappe à jamais, sa douce vision a disparu pour ne plus revenir. — Les sylphides ont emporté leur sœur expirée comme une fleur brisée avant le soir. […] Cependant les sœurs de la Sylphide descendaient des nuages portant le linceul de gaze, et le groupe mélancolique se perdait là-haut dans le nuage silencieux.

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