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7. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre IX. Des Actions convenables à la Danse Théâtrale »

Chacune de ces actions a des beautés ou des agréments qui lui sont particuliers, et le charme qui en résulte dépend de la manière seule de les traiter. […] Lorsqu’il s’élèvera parmi nous quelque grand talent assez instruit des possibilités de l’Art, pour se les rendre propres, sa place, n’en doutons point, lui sera marquée dans l’histoire des Artistes fameux, à côté des Pylades et des Bathylles ; et sa Danse digne seule de ce nom sera désormais appelée la Danse Française.

8. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

Mais il y a quelque chose de pis que les souffrances qu’on endure seul et que l’on peut combattre sans pitié pour soi-même. […] Il y a dans l’emportement de la passion longtemps contenue une sauvagerie que l’amour seul doit vaincre. […] Alors je restai près de lui et ma femme sortit seule. […] Je me promettais de le dégoûter de ses assiduités auprès de ma femme quand nous serions seuls. […] J’étais seul au monde.

9. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

Il faisait terriblement sombre et la seule lumière perceptible était le tout petit rayon qui filtrait d’un de mes projecteurs mal fermé. […] Un seul journal devait parler de la soirée et mon directeur supposait probablement qu’il ne me tomberait jamais sous les yeux. […] Ce fut sa seule excuse. […] … L’Opéra était fermé et le musi-hall était le seul endroit où je pouvais danser. Dans ce cas, je ne danserais que ma première danse et ne montrerais qu’une seule robe, comme je faisais à New-York.

10. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre III. Des Danses des Anciens dans les Fêtes des Particuliers »

Peut-être le Français a-t-il seul bien connu les avantages, les douceurs, les délices de la Société. […] Au moins n’avaient-ils pas l’idée d’une autre genre de bonheur, et c’est celui qu’il connaît qui est le seul nécessaire à l’homme. […] Ces Assemblées, où l’on dansait pour le seul plaisir de danser, furent toujours en usage parmi eux.

11. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre I. De l’utilité de la Théorie dans tous les Arts. »

Un Artiste entraîné par cette espèce d’instinct, que la Nature seule donne, et que rien ne supplée, franchit quelquefois, sans s’égarer, une carrière difficile qu’il lui aurait été impossible de bien mesurer ; tandis qu’un Philosophe, qui, le compas à la main, la décrit avec ordre, en fonde les principes, développe tous ses détours, manquerait d’haleine, sans doute, dès le premier pas, s’il se hasardait d’y courir. […] Le talent dénué de la connaissance approfondie de l’Art, nous a donné Rotrou : la théorie seule, n’a pu faire de l’abbé d’Aubignac, qu’un Poète froid et stérile : les deux ensemble ont produit P.

12. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185

Je n’ai jamais rencontré un seul homme qui s’y soit pris d’une manière intelligente. […] Quelques poëtes affirment qu’elle est la seule jolie d’entre toutes. […] VI Ravel seul, dans une pièce de Lambert Thiboust, a dit du mal des blondes. […] XI Une fois qu’elle est votre maîtresse, le seul moyen de la conserver, c’est de la frapper de temps en temps quelque peu. […] Je ne connais qu’un seul amour qui puisse aller aux grises et aux blanches.

13. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24

Mais, par un malheureux effet de l’habitude, ou de l’ignorance, il est peu de ballets raisonnés ; on danse pour danser ; on s’imagine que le tout consiste dans l’action des jambes, dans les sauts élevés, et qu’on a rempli l’idée, que les gens de goût se forment d’un ballet, lorsqu’on le charge d’exécutans qui n’éxecutent rien ; qui se mêlent, qui se heurtent, qui n’offrent que des tableaux froids et confus, dessinés sans goût, groupés sans grace, privés de toute harmonie, et de cette expression, fille du sentiment, qui seule peut embellir l’art, en lui donnant la vie. […] L’art du compositeur est donc de rapprocher et de réunir toutes ses idées en un seul point, afin que les opérations de l’esprit et du génie y aboutissent toutes. […] L’amour seul pourroit être de la partie ; mais des paysans, des nymphes, Diane à la chasse : quelle licence ! […] Que les maîtres de ballets qui voudront se former une idée juste de leur art, jettent attentivement les yeux sur les batailles d’Alexandre, peintes par le Brun ; sur celles de Louis XIV. peintes par Vander-Meulen : ils verront que ces deux héros, qui sont les sujets principaux de chaque tableau, ne fixent point seuls l’œil admirateur. […] Vous me direz, peut-être, qu’il ne faut qu’un seul trait au peintre, et qu’un seul instant pour caractériser le sujet de son tableau ; mais que le ballet est une continuité d’actions, un enchainement de circonstances, qui doit en offrir une multitude.

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