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5. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 9 janvier 1667 »

Robinet, lettre du 9 janvier 166774 Mais, pour revenir au BALLET, Le Tour galant assez me plaît De notre nouvelle HÉROÏNE, Qui, survenant à la sourdine, Comme on dansait ledit Ballet, Fit défiler le Chapelet Et cesser toutes les Entrées Qu’on avait si bien préparées, Afin qu’on l’allât recevoir Ainsi qu’il était du devoir.

6. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XVI. Du Cérémonial que l’on observe au grand Bal du Roy. » pp. 49-54

Sçavoir, Monseigneur & Madame la Dauphine, Monsieur & Madame ; ainsi des autres Princes & Seigneurs ; tous les Seigneurs sont d’un côté à la gauche, & les Dames à la droite : & dans ce même ordre on se fait la reverence l’un devant l’autre, ensuite Sa Majesté & sa Dame mene le branle, qui étoit la danse par où les Bals de la Cour se commençoient, tous les Seigneurs & Dames suivent leurs Majestez, chacun de leur côté, & à la fin du couplet, le Roy & la Reine se mettoient à la queuë, & celui & celle qui étoient derriere leurs Majestez menent le branle à leur tour ; ensuite se vont placer derriere le Roy & la Reine, & successivement des autres de deux en deux, jusqu’à ce que leurs Majestez soient revenus les premiers : après quoy ils dansent la Gavotte, qui se danse dans le même ordre du branle, qui est de se remettre à la queuë jusqu’à ce qu’ils soient revenus devant, & les branles finis on se fait de pareilles reverences en se quittant, que celles que l’on a fait avant de danser.

7. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

Marchand revint, et, cette fois avec des gens de police. […] Au moment où j’arrivais à la frontière russe un télégramme me parvint. « Revenez immédiatement, votre mère a peu de chances de guérir. » C’étaient les premières nouvelles qui m’atteignaient, depuis mon départ qui remontait déjà à quarante-huit heures. […] L’homme à la tête de Christ était un voleur : il ne revint pas. […] Mais lorsqu’il ne fut plus là toutes mes craintes revinrent et je me retrouvai aussi malheureuse qu’auparavant.

8. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

Bientôt il se trouva sur le pont de Brooklyn, noir de monde et sillonné de trains et de tramways, bondés quand ils se dirigeaient sur New-York et complètement vides quand ils revenaient sur Brooklyn. […] Il n’en trouva pas, mais il lui semblait impossible de s’égarer, car il n’avait qu’à revenir du côté de ce grand pont pour retrouver son chemin. […] Il revint alors sur ses pas, ou, du moins le crut. […] Il était plus de cinq heures, lorsqu’il réussit à retrouver le pont, mais il ne put que difficilement le traverser, car la foule des travailleurs, la journée finie, revenait, en masse compacte sur Brooklyn. […] Nous repartîmes pour New-York, dans le but de revenir immédiatement en Europe, de sorte que je n’ai jamais rendu les bijoux.

9. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 3 mai. « Artémis troublée ». »

Mlle Daunt est la Source ; le mouvement imitatif par lequel elle laisse traîner, « couler » une jambe, est charmant ; je reviendrai longuement sur cette jeune artiste à propos de la Tragédie de Salomé. Je reviendrai également sur Frivolant, et cela d’autant plus volontiers que ce sera pour moi un plaisir que de le revoir.

10. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10

Or, quoi de plus propre à faire revenir tant de personnes de leurs préventions à cet égard, que d’accabler, pour ainsi dire, par la multitude et le poids des preuves, ces esprits que leurs préjugés portent à se roidir contre tout ce qu’on leur oppose ? […] 3.° Quelques curés ou confesseurs entre les mains desquels ce petit écrit pourra tomber, et qui ont été jusqu’à présent trop indulgens pour les danses et pour les personnes qui les aiment, parce qu’ils ne les ont point envisagées sous le vrai point de vue où il faut les considérer, pourront être plus touchés de cette multitude de preuves, que si on en avoit allégué quelques-unes en petit nombre ; et, en voyant tant de témoins déposer contre les danses, on peut espérer qu’ils se reprocheront d’avoir pensé autrement, et d’avoir trop facilement toléré ce qui dans tous les temps a été si hautement condamné ; qu’ils reviendront sur leurs pas, étant toujours honorable et utile de revenir à la vérité, quand on commence à la reconnoître, et qu’ils emploîront l’autorité de leur ministère à s’opposer à un mal dont ils sentiront mieux la grandeur et les funestes suites. Revenons à l’idée que j’ai donnée des danses telles qu’elles se pratiquent, parce qu’en la développant, je disposerai par là les esprits à mieux sentir la force des preuves sur lesquelles j’en appuierai la condamnation.

11. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Amours de Vénus, ou les Filets de Vulcain. Petit ballet en action. » pp. 169-175

Ses larmes sont prêtes à couler ; Mars vivement épris lui promet de revenir bientôt ; nouveaux troubles de la part de Vénus ; nouvelles protestations de celle de Mars. […] L’Amour lui jure que dans l’instant, il lui ramènera son Berger, mais il exige de sa mère un baiser pour prix de ce service ; la faveur lui est accordée ; il part et revient ; mais au lieu de lui présenter Adonis, il lui amène Vulcain.

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