La duchesse de Valentinois possédant un équipage de même composition, le quatrain suivant lui fut envoyé : Belle Valentinois, laissez sous la remise Ce carrosse fragile avec raison vanté ; La vertu d’Opéra doit en toute entreprise L’emporter en fragilité.
L’humanité, la raison, la religion, sont également outragées par les voix factices, qu’on fait payer si cher aux malheureux à qui on les donne.
La susdite Courante bien executee, auec la mesure requise, & auec les actions telles qu’elles y sont depeintes, donnera vne grande facilité à toute autre sorte de danses, & dés l’heure l’Escolier commençant à y prendre plaisir, s’apperceura comme auec la patience, le temps luy amene insensiblement ceste familiere cognoissance, qui luy rend en fin doux tout ce qui luy sembloit auparauant impossible, & sans qu’il soit besoin de plus ample instruction, les Maistres pourront par le moyen de la Courante & actions susdites en composer tout autant d’autres qu’il leur plairra, pourueu qu’ils n’ignorent la valeur des temps, & autres pas, & mouuemens dont on les enrichit, & qu’on danse auiourd’huy, d’vne certaine negligence nullement affectee ; & n’aymerois point qu’ils meslassent parmy leurs compositions des pas qui sentissent son baladin, comme fleurets, frisoteries, ou branslemens de pieds, piroüetes (i’entens à plusieurs tours violens & forcez,) caprioles, pas mesmes des demy caprioles, si ce n’est en tournant ou finissant, & tout plain d’autres petites actions ennemies du vray air qu’on y doit obseruer, mais seulement des pas coupez, & entrecoupez, d’autres graues, ensemble des liaisons, & des beaux temps, parce que les mouuemens qui en procedent, peuuent auec assez d’air & de grace accompagner tels pas sans force ; que si quelques vns d’eux s’offencent de c’est aduis & que manque de se sçauoir cognoistre, la vanité leur face iuger vaine la peine que ie prends, qu’ils apprennent que la charité seule m’en a serui d’obiect : Ioint que la verité & la raison estans communes à vn chacun ne sont non plus à qui les a dictes premierement, qu’à celuy qui les dict apres, & ainsi sans s’en esloigner, qu’ils facent meux s’ils peuuent.
Si toutes ces raisons paroissent trop foibles encore pour ma justification, j’y ajoute la nécessité qui m’a fait une loi de me conduire comme je l’ai fait ; personne n’étant censé connoître mieux qu’un artiste, la disette et la pénurie de son art ; je me flalte que le public éclairé me fera la grace de s’en rapporter à moi sur le peu de ressources que fournit celui de la danse.
., etc… Le chef de bureau des travestissements répond à chacune des solliciteuses : Mademoiselle, Monsieur le conseiller d’État préfet de police est désespéré de ne pouvoir accorder la permission que vous sollicitez, l’autorisation du travestissement ne se concède que pour des raisons de santé. […] Excellents cœurs, mauvaises têtes, Sans raison comme sans chagrin, Du matin jusqu’au soir en fêtes, En noce du soir au matin ; Voilà les Lolo, les Lolo, les Lolo, Les Lorettes.
Or voici qu’au moment de l’épreuve solennelle, on la laisse abandonnée à elle-même, ou livrée à des partenaires qui ne devinent pas ses pensées, comme faisait sa compagne ordinaire, et qui n’ont pas les mêmes raisons de se sacrifier pour la faire triompher.
La même raison empêcha que l’illumination des vaisseaux que les jurats avaient ordonnée, et que Madame la Dauphine devait voir de cet hôtel, ne pût être exécutée.