Le jour que Fanny reprend les deux rôles, qui avaient été les plus beaux titres de Taglioni à la gloire théâtrale, ceux de la Sylphide et de la Fille du Danube, non seulement Gautier ne crie point au sacrilège, mais franchement il se déclare — dans un nouveau portrait parallèle — pour Elssler.
Pour que 1’histoire peigne avec liberté et fasse des portraits frappants de ressemblance, elle doit atteindre le jugement de la postérité ; il pèse à la balance de 1’impartialité, les morts qui jouèrent de leur vivant les premiers rôles sur le vaste théâtre du monde ; ce jugement ne peut être équivoque, il est libre, il ne craint ni la tyrannie, ni le despotisme et n’aspire à aucune faveur.
Le rôle d’Arbas, que je fais père d’Enmène, augmente tout à la fois l’action et l’intérêt : sollicité par sa fille, il cède à ses prières ; sa tendresse paternelle lui ferme les yeux, sur les dangers aux quels il s’expose ; l’amitié qu’Eumène a vouée à Iphigénie est telle, que le désir de la servir ne lui donne pas le tems d’envisager le péril ni les suites funestes qui peuvent résulter d’une démarche aussi dangereuse.
Elle le présente comme un cicérone engagé en bonne et due forme, mais sans bien préciser son rôle. […] Le sculpteur Stout fit sa statue en grandeur naturelle, dans le rôle de la Gypsi.
Ce rôle est désormais impossible à toute autre danseuse, et le nom de Carlotta est devenu inséparable de celui de Giselle.
Puis Fanny se signala dans le rôle de Fenella, de la Muette de Portici.
Est-il possible que dans un lieu resserré de toutes parts, on puisse se livrer aux impressions de son rôle, et se pénétrer du caractère que l’on doit représenter ?