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121. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13

Onze ans auparavant, — en mars 1661, — le jeune prince s’était déjà exprimé ainsi dans de premières lettres-patentes : « Bien que l’art de la danse ait toujours été reconnu l’un des plus honnêtes et des plus nécessaires à former le corps, néanmoins il s’est, pendant les désordres et la confusion des dernières guerres, introduit dans ledit art, comme en tous autres, un grand nombre d’abus capables de les porter à leur ruine irréparable, etc., etc., etc. […] On tint conseil, et il fut décidé que chacune de ces demoiselles aurait son compte de chaussons ouvert au magasin ; que chaque paire de chaussures, quelle que fût sa couleur, porterait un numéro d’ordre à l’intérieur, et qu’il n’en serait délivré de neuves que contre la remise des vieilles ; que cet échange, enfin, serait soigneusement consigné dans un registre spécial, sur lequel toute danseuse apposerait son nom — ou sa croix — en regard du numéro des chaussons rapportés et emportés… Je me rappelle avoir rencontré un jour mademoiselle Malo toute éplorée… On venait de lui infliger une forte amende : — Pourquoi cela ?

122. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Puis elle faisait monter sur elle sa femme de chambre, lui ordonnant de peser, de tout son poids, sur cette partie du corps où, comme le disait ce farceur d’Arnal, le rein change de nom. » Et M. de Boigne d’ajouter dans ses amusants Mémoires : « Avec le temps, elle s’habitua si bien à ce fardeau domestique, qu’elle en arriva à porter sa mère et sa sœur. Si la place ne lui eût manqué, elle en eût porté bien d’autres. » *** Ces exercices obligatoires terminés, les danseuses commencent à travailler leurs pas : les jetés, les balancés, les pirouettes, les gargouillades, les entrechats, les fouettés, les ronds de jambes, les assemblées, les pointes, les parcours, les petits temps, etc., etc., etc.

123. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre I. Naissance du Théâtre »

On peut juger, par cette seule réflexion, du point éminent auquel les Grecs portèrent, dans les suites, cet Art qu’ils connurent sitôt et qu’ils cultivèrent si vite, eux qui du barbouillage et des tréteaux informes de Thespis formèrent avec tant de rapidité ce théâtre sublime, qui a servi depuis de modèle aux Corneilles, aux Molières aux Quinaults49.

124. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre V. Honneurs et Privilèges accordés à la Danse »

En les mettant sous sa Juridiction immédiate, en interdisant aux Préteurs celle qu’ils avaient naturellement sur eux, ainsi que sur le reste du Peuple, il les mit au-dessus des Citoyens ordinaires, et se conserva d’ailleurs par là des moyens faciles de porter l’art à la plus grande perfection et de le faire servir à ses vues.

125. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre II. Division de la Danse Théâtrale »

Avec de l’imagination, de l’étude et du discernement, on peut se flatter de le porter bientôt à son plus haut point de gloire ; mais c’est surtout dans les Opéras de Quinault qu’il aurait pu atteindre rapidement à la plus éminente perfection, parce que ce Poète n’en a point fait dans lequel il n’ait tracé, avec le crayon du génie, des actions de Danse les plus nobles, les mieux liées au sujet, les moins difficiles à rendre.

126. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XXXV. Del Passo Scacciato, Pas Chassé »

[9] Per farsi “aperto avanti”, si pone nella stessa posizione quarta, e col manco per esempio si scaccia il destro in quarta avanti dopo la solita piegata e rialzata, dappoi il manco vada in seconda ed il dritto si porta in quarta sotto.

127. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Plan. du ballet d’alexandre. » pp. 219-222

A la vue de la fille chérie de leur ancien maître, les Perses oubliant un moment leurs malheurs, font retentir les airs de leurs cris d’allégresse, mais ces cris portent au cœur de Roxane la rage et le désespoir.

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