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46. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »

Voilà pour la partie de la composition ; quant à l’exécution, il suffit d’avoir vu danser Vestris, et quelques autres artistes, pour juger que cette exécution est parfaite.

47. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88

Le svelte de ses contours, les charmes de sa figure, la perfection et la noblesse de sa danse, lui méritèrent de justes applaudissemens ; je dois ajouter qu’elle fût le modèle le plus parfait de la danse sérieuse.

48. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 16 février 1664 »

Plusieurs autres nobles Objets, Dont bien des cœurs sont les sujets, Augmentant, comme des miracles, La pompe et l’éclat des spectacles, Avec un parfait agrément, Y dansèrent pareillement ; Et comme elles sont toutes belles, Je vais spécifier icelles Dans un style simple et naïf, Et non d’un ton superlatif Sans affecter, même, aucun ordre, De peur qu’on y trouvât à mordre, Ni relever leurs qualités Par pointes et subtilités.

49. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre neuvième. Le maître » pp. 96-103

Celui qui de l’art de la danse ne possède que la théorie, ne sera jamais un parfait démonstrateur70.

50. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

L’Amérique — cette Amérique que, sur le bateau, il se promettait de trouver parfaite — commençait à l’intéresser seulement là où elle perdait son caractère propre. […] *** Sur le paquebot qui nous emmenait en Amérique, Pierre Mortier, puisqu’il me faut encore une fois parler de lui, avait fait la connaissance d’un jeune Roumain, qui semblait un parfait gentilhomme.

51. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

cet ouvrage est impossible ; c’est donc le goût du maître qui doit appliquer aux tailles, à la conformation, aux articulations plus on moins parfaites, a la réticence des muscles, au jeu plus ou moins liant des charnières, les préceptes qu’il croira les plus utiles. […] Au reste, ce sont les Dupré, les Vesttris père, les Dauberval, et les Le Picq qui ont été les modèles parfaits de la danse dans trois genres différens, et absolument distinctifs ; ils sont malheureusement perdus ; ces rares talens sont passagers ; ils ont l’éclat d’une brillante aurore, et ne durent qu’un instant.

52. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre huitième. Danseur sérieux, danseur demi-caractère. Danseur comique » pp. 88-95

L’exécution parfaite d’un adagio est le nec plus ultra de l’art, et je la regarde comme la pierre de touche du danseur64.

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