L’organisation du corps de ballet a peu changé depuis vingt ans, Ce sont toujours des étoiles, des grands et des petits sujets, des coryphées, des quadrilles paraissent sur la scène.
Ceux qui ont quelque amour pour la modestie, doivent soigneusement prendre garde à ne rien faire paroître d’efféminé dans leurs paroles ou dans leurs actions, parce que les sentimens les plus cachés, les plis et les remplis du cœur les plus secrets se manifestent souvent par de fort petits indices.
Celles qui sont épaisses les tiendront plus rapprochés afin de ne pas le paraître davantage ; et si le ventre est fort, elles le masqueront en avancant un peu les bras ; si au contraire la ceinture est saillante en arrière, il faut tenir les bras en arrière, mais légèrement, pour ne pas leur donner de roideur. […] Pour marquer cette position, tenez le corps en ligne droite ; joignez les talons, les pieds en dehors, les pointes tournées à droite pour le pied droit, à gauche pour le pied gauche ; de manière que vos deux pieds paraissent sur une seule ligne ; et tenez les genoux tendus. […] Aussi le grand secret du bon danseur est de conserver une flexion continuelle dans l’articulation des genoux et des coudes-pieds, et de paraître très-tendu sans l’être en effet.
La fureur divine dont ils paraissaient saisis, leur fit donner le nom de corybantes.
Ce hochet de la musique au berceau, paroît inutile dans l’adolescence de cet art.
N’est-ce pas là une véritable hypocrisie que de paroître, en consultant, chercher la lumière de la vérité ; pendant qu’en effet on ne désire que de trouver des ténèbres qui empêchent de voir le mal qu’on doit éviter, et le bien que l’on doit pratiquer ?
En cela j’ai adopté l’erreur de quelques écrivains de l’antiquité et je me suis égaré avec eux ; mais depuis quarante années, (époque où mes premières lettres parurent), j’ai eu le tems de lire, de méditer et de m’instruire ; mes recherches continuelles jointes à l’art difficile que je pratiquois journellement, les obstacles sans cesse renouvellés qu’il me présentoit, répandirent une vive lumière sur mes travaux.