Tertullien commence son bel ouvrage de la défense de la religion chrétienne contre les païens, appelé pour cela’ apologétique, par cette judicieuse remarque : (apol.
Elle a aussi dansé les Sylphides en restituant à cet ouvrage son souffle lyrique.
Enfin, ce Ballet magnifique, Moitié grave, moitié comique, Id est pompeux et jovial, Se peut nommer vraiment Royal ; Et si l’on me fait cette grâce De m’y donner, encore, place, Il sera (je pense) à propos D’en dire encor deux petits mots : Mais si l’entrée on me refuse, Foi de Poète, ou foi de Muse, Et, même, foi d’Homme de bien, Je jure de n’en dire rien Dans mon autre futur Ouvrage, Ô Quel malheur ?
Cet ouvrage étant fait depuis plusieurs années, les noms des jeunes artistes qui excitent en ce moment, à l’Opéra, l’enthousiasme du public, ne peuvent s’y trouver. […] 95 Que ce style jamais ne souille votre ouvrage. […] Voyez l’ouvrage cité ci-dessus, même page. […] C’est son premier ouvrage donné à l’Opéra le 23 février 1790. […] Les premiers vers que j’ai faits, étant fort jeune, étaient le commencement de cet ouvrage ; je l’abandonnai.
Où est le maître qui voulut entreprendre un tel ouvrage ! […] Un bon Ingénieur ne s’emparera pas des ouvrages les plus foibles d’une place, s’ils sont commandés par des hauteurs capables de les deffendre et de l’en déloger, l’unique moyen d’assurer sa conquête est de se rendre maître des principaux ouvrages et de les emporter ; parce que ceux qui leur sont inférieurs ne feront plus alors qu’une foible résistance, ou se rendront d’eux-mêmes. […] La plupart des premiers reçoivent plus communément plus d’éducation que les derniers, leur état dailleurs les porte à un genre d’étude propre à donner, avec l’usage du monde et le ton de la bonne compagnie, l’envie de s’instruire et d’étendre leurs connoissances au-delà des bornes du théatre ; ils s’attachent à la littérature ; ils connoissent les poëtes, les historiens ; et plusieurs d’entre eux ont prouvé par leurs ouvrages qu’ils joignoient au talent de bien dire, celui de composer agréablement, si toutes ces connoissances ne sont pas exactement analogues à leurs profession, elles ne laissent pas de contribuer à la perfection à la quelle ils parviennent.
La jouissance des vrais amateurs est plus vive et plus pure que celle de l’artiste qui expose son ouvrage ; parceque la modestie, compagne ordinaire du grand talent, l’empêche de jouir complettement de son succès, et que le triomphe du moment lui découvre l’incertitude de l’avenir ; ce n’est pas assez pour lui d’avoir bien fait ; il veut mieux faire encore et vaincre par un effort d’imagination, les difficultés possibles de son art. […] Elle place le médiocre en tout genre dans la ligne des Zéros ; elle ne juge point l’homme sur la fécondité, mais sur la perfection de ses ouvrages. […] Alors l’exposition des ouvrages de peinture, de dessin, de sculpture et d’architecture, sera moins nombreuse, mais elle sera plus épurée, et cessera de ressembler, dans tous les genres, aux expositions qui se font annuellement à Londres, et qui n’annoncent, en général, que le radotage et l’enfance des arts imitateurs. […] Je sais encore que chaque artiste a son bazile et sa chenille ; le premier le fatigue, le tourmente et l’ennuie ; l’autre s’attache à ses productions ; elle les ronge, les flétrit et leur enlève leur forme et leur éclat : il faut donc que le mérite écarte l’un et écrase l’autre ; que les artistes soignent attentivement leurs ouvrages.
Où est le Maître qui voulût entreprendre un tel ouvrage ? […] Un bon Ingénieur ne s’emparera pas des ouvrages les plus foibles d’une Place, s’ils sont commandés par des hauteurs capables de les défendre & de l’en déloger ; l’unique moyen d’assurer sa conquête, est de se rendre Maître des principaux ouvrages & de les emporter, parce que ceux qui leur sont inférieurs ne feront plus alors qu’une foible résistance, ou se rendront d’eux-mêmes. […] Leur état d’ailleurs les porte à un genre d’étude propre à leur donner avec l’usage du monde & le ton de la bonne compagnie, l’envie de s’instruire & d’étendre leurs connoissances au-delà des bornes du Théatre ; ils s’attachent à la Littérature ; ils connoissent les Poëtes, les Historiens & plusieurs d’entr’eux ont prouvé par leurs ouvrages qu’ils joignoient au talent de bien dire, celui de composer agréablement.