Je n’y ai vu que des processions ridicules, sans costumes vrais, sans ordre, sans caractère, sans goût, sans imagination.
Plus tard il devint une puissance de premier ordre lorsque, ayant acquis le Constitutionnel en 1844, il ressuscita cette feuille moribonde et en fit un des premiers journaux de France par l’importance politique et la valeur littéraire. […] Il ne se contenta pas d’introduire dans la machinerie diverses améliorations d’ordre purement matériel et technique, par exemple, les changements de décors effectués pendant les entr’actes, au lieu de l’être, comme autrefois, à rideau levé. […] En contact perpétuel avec son personnel, il le connaissait à fond ; il le dirigeait par la persuasion, avec un air bonhomme, beaucoup plus que par des ordres hautains et secs. […] « Tous les premiers rôles devaient être fêtés, rappelés, redemandés, c’était de droit ; mais, lorsque nous arrivions aux artistes de second ordre, il me répugnait de traduire nettement et en termes précis ce qu’on devait faire pour chacun ; je craignais d’afficher des préférences personnelles ; j’avais donc adopté, pour m’entendre à ce sujet avec Auguste, une gamme chromatique dont les notes élevées étaient une excitation des applaudissements, dont les notes basses prescrivaient de la froideur.
Selon lui, toute velléité de comprendre entame l’ordre transcendant ; l’idée est une intervention qui trouble et fausse l’image de l’univers. […] Un rêve, ce « monde de forces exactes et d’illusions étudiées » , — ensemble de procédés éprouvé et systématique, pour tirer du réel l’imaginaire, — « rêve, mais rêve tout pénétré de symétries, tout ordre, tout actes et séquences » ! […] Les « tours » ultimes d’Athikté, ses « bonds désespérés hors de sa forme », rejoignent, dans l’ordre lyrique, la meurtrière béatitude, la suprême volupté de la « mort d’Isolde ».
Plusieurs autres nobles Objets, Dont bien des cœurs sont les sujets, Augmentant, comme des miracles, La pompe et l’éclat des spectacles, Avec un parfait agrément, Y dansèrent pareillement ; Et comme elles sont toutes belles, Je vais spécifier icelles Dans un style simple et naïf, Et non d’un ton superlatif Sans affecter, même, aucun ordre, De peur qu’on y trouvât à mordre, Ni relever leurs qualités Par pointes et subtilités.
Son culte allait si loin qu’un jour, ne se croyant pas vu, pendant qu’il mettait de l’ordre dans l’appartement, il s’arrêta, le brûle-parfum à la main, devant le portrait d’Haydn et l’encensa, comme s’il eût été devant un autel2. » Haydn répondit à tant de dévouement par une affection sincère et le paragraphe 42 de son testament stipula en faveur du « fidèle et probe serviteur Jean Elssler » un legs de six mille florins. […] L’aîné des enfants, Joseph, né en 1800, entra, à l’âge de vingt-trois ans, dans l’ordre des Franciscains et prit le nom de Frère Pacifique. […] On était ponctuel et rangé ; l’on aimait l’ordre et la propreté ; l’on se plaisait à des travaux délicats qui exigeaient des doigts minutieux. […] Berlin possédait aussi un Opéra dont Spontini avait fait un institut musical de premier ordre.
J’ai admiré pendant trois années la régularité et l’ordre que ce volatile observe, lorsqu’il abandonne pour un certain tems un climat, pour en aller chercher un autre, Est-ce le cas de dire que les cigognes partent en dansant, et qu’elles ont une connoissance de la géométrie. Si les troupes sont exercées pendant long tems aux évolutions, j’avancerai que les cigognes s’exercent avant leur départ, pour former régulièrement cette figure angulaire, et que, lorsqu’il s’en trouve quelques-unes qui dérangent par leur foiblesse, l’ordre et la marche du départ, le conseil de guerre s’assemble et prononce l’arrêt de mort qui est promptement exécuté. […] Le vieillard, après avoir exprimé sa joye par les embrassemens qu’il prodigue à ses enfans, donne ses ordres ; on apporte des brocs, des provisions, on en couvre les tables ; on présente des fleurs et des fruits au seigneur et à son épouse. […] Tout ceci est une pensée jettée sur le papier sans ordre, sans réflexion ; ce n’est point un exemple, mais c’est peut-être une idée neuve ; c’est une route raboteuse qui peut conduire à un beau chemin ; c’est une esquisse du drame Villageois.
Je ne parlerai point des différens ordres d’architecture qui peuvent entrer dans la composition de cet édifice, et contribuer à sa magnificence. […] Indépendamment de cet inconvénient, il en resulte un autre absolument contraire au plaisir des yeux et à la magie de la peinture : l’ordre de la décoration est interrompu, et les intervalles que l’œil mesure entre chaque chassis, coupent par lambeaux l’ouvrage du peintre, détruisent le mérite de sa composition et privent enfin le spectateur d’une des parties enchanteresses de la scène. […] Mais je voudrois encore que l’on pût supprimer toutes celles de la rampe ; elles sont préjudiciables aux charmes de la représentation et aussi fatigantes pour les spectateurs que pour les acteurs, de toutes les manières de distribuer les lumières, il n’en n’est pas de si incommodes ni de si ridiculement placées ; rien de si faux que ce jour qui frappe les corps du bas en haut ; il défigure l’acteur, il fait grimacer tous ses traits, et en renversant l’ordre des ombres et des clairs il démonte, pour ainsi dire toute la physionomie, et la prive de son jeu et de son expression. La lumière, où les rayons du jour frappent tous les corps de haut en bas : Tel est l’ordre naturel des choses.