Quel autre trésor un mortel, quel qu’il soit, peut-il m’offrir qui égale celui-là ?
Un pareil hommage rendu au mérite, honore autant ceux qui l’ont offert, que celui au quel il fut présenté. […] Le lieu de la scène étoit mal choisi : l’opéra, théâtre de la fiction, du merveilleux et des plus douces illusions ; où la danse et les ballets offrent les peintures les plus voluptueuses ; dont, les costumes légers jusqu’à l’indécence, portent à l’imagination des secousses dangereuses ; ce théâtre embelli par les machines et les décorations, étoit-il propre à recevoir un ouvrage aussi sérieux que la création du monde.
Aussi, Monsieur, le travail le plus opiniâtre n’offre-t-il aux plus grands artistes qu’une lumière souvent importune qui les éclaire sur leur insuffisance, tandisque l’ignorant satisfait de lui-même au milieu des ténèbres les plus épaisses, croit qu’il n’est absolument rien au delà de ce qu’il se flatte de savoir. […] Les instans du charme qui les rend immobiles, offrent une multitude de tableaux et de groupes qui différent tous par les positions, par la distribution, par la composition, mais qui expriment également ce que la fureur a de plus affreux. […] Les deux amans offrent l’image du désespoir et de l’amour en courroux. […] Diderot, le second offre un coup de théatre de mon imagination ; je veux parler de l’instant où Fernand lève le bras sur Clitandre. […] Cette scène en remontant à l’arrivée de Constance et de Clairville, offre une reconnoissance touchante ; le coup de théatre qui la suit est intéressant.
Aussi Monsieur, le travail le plus opiniâtre n’offre-t-il aux plus grands Artistes qu’une lumiere souvent importune qui les éclaire sur leur insuffisance, tandis que l’Ignorant satisfait de lui-même au milieu des ténebres les plus épaisses, croit qu’il n’est absolument rien au-delà de ce qu’il se flatte de savoir. […] Les instants du charme qui les rend immobiles, offrent une multitude de tableaux & de grouppes qui différent tous par les positions, par la distribution, par la composition, mais qui expriment également ce que la fureur a de plus affreux. […] De petits gradins posés dans des sens différents & à des hauteurs diverses servent, pour ainsi dire, de piedestal à cette troupe amoureuse, & offrent un grand grouppe distribué avec élégance ; on leve l’ancre, les Zéphyrs & les soupirs des amants enflent les voiles, le vaisseau prend le large, & poussé par des vents favorables il vogue vers Cythere. […] Les deux amants offrent l’image du désespoir & de l’amour en courroux. […] Combien de Comédiens faux & de Parodistes détestables qui ont abandonné les accents de la nature, qui ont renoncé à eux-mêmes, à leur voix, à leur marche, à leurs gestes & à leur physionomie pour emprunter des organes, un jeu, une prononciation, une démarche, une expression & des traits qui les défigurent, de maniere qu’ils n’offrent que la charge ridicule des originaux qu’ils ont voulu copier ?
Dans les attitudes qui se font dans l’instant où le danseur s’élève, ainsi que dans de certains arabesques penchés comme l’offre la fig. 3, planc. […] Dans cette Bacchanale, dont j’ai parlé ci-dessus note (I), p. 67, j’introduisis avec succès, pour donner à mes tableaux plus de caractère, et pour la rendre plus vraie et plus piquante, des attitudes, des arabesques et des groupes que m’offrirent les peintures, les bronzes et les marbres qui nous sont parvenus des fouilles d’Herculanum (a).
Il n’offrira qu’un tableau manquant de correction dans le dessin, d’un très faible coloris, et qui n’aura ni dégradations ni clair-obscur. […] Celui ou celle qui n’offrira qu’une stature moyenne avec des formes élancées et délicates, sera livré au genre demi-caractère ou mixte.
L’enjouée Thalie propose à l’Amour de le mettre dans leur corbeille : nous l’emporterons, dit-elle, nous l’offrirons à notre mère comme un oiseau que nous avons trouvé sous des fleurs. […] Tous ces tableaux variés qui lui sont offerts par la nature, excitent ses réflexions, elle se méconnoît dans les uns, elle se retrouve dans les autres ; le jeune Daphnis caché derrière un buisson de fleurs observe son amante. […] Le moment est favorable ; Philis plongée dans une douce rêverie, et le cœur ému du spectacle que la nature vient de lui offrir, seroit sans doute, moins fière et moins farouche ; l’Amour presse, il entraîne le Berger, mais sa timidité rallentit ses pas ; la crainte de déplaire à Philis le fait fuir et il va se cacher dans le bosquet. […] Philis rougit ; elle prétend moins au prix de la beauté qu’au cœur de son amant ; un sentiment de justice la détermine ; elle s’échape des bras de Daphnis pour courir vers les Graces ; elle voudroit avoir trois couronnes à leur offrir, elle marque son embarras, elle regarde l’amour, et par le pouvoir de ce dieu, sa couronne se multiplie : chacune des Graces en reçoit une ; mais enchantées de la modestie touchante de Philis, elles la couronnent elles-mêmes de leur main divine. […] Un grouppe qui offre l’image de ces immortelles, paroît ensuite derrière l’autel, il les représente enchaînées l’une à l’autre et se tenant par les mains.