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12. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

Nymphes, Jeux, Ris et Plaisirs ; troupes d’Amours et de Zéphyrs. […] Psyché endormie sur de riches carreaux, est environnée par les Graces ; les Nymphes, les Jeux, les Ris et les Plaisirs ; leurs mouvemens, leur action et leurs danses légères lui tracent les tableaux variés du plaisir et de la volupté. […] Deux Nymphes tenant un miroir s’en approchent ; les Zéphyres le soutiennent ; et ce grouppe pyramidé est dessiné dans nn instant. […] Elle ne voit plus que des Nymphes, et ne retrouve plus les traits de son vainqueur ; elle s’assied avec dépit et s’abandonne à ses réflexions. […] Les Jeux, les Plaisirs et les Nymphes de la suite de Vénus composent la cour élégante de cette divinité.

13. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24

L’amour seul pourroit être de la partie ; mais des paysans, des nymphes, Diane à la chasse : quelle licence ! […] on voit aisément que l’auteur n’avoit qu’une idée confuse et imparfaite de la fable ; qu’il a mêlé celle d’Actéon ou Diane est dans le bain avec ses nymphes, à celle d’Endimion. Le nœud de ce ballet étoit singulier ; les nymphes y jouoient le personnage de la chasteté ; elles vouloient massacrer l’Amour et le Berger ; mais Diane, moins vertueuse qu’elles, et emportée par sa passion, s’opposoit à leur fureur, et voloit au devant de leurs coups. […] Nulle vraisemblance dailleurs dans le tableau ; on avoit prêté aux nymphes le caractère et la fureur des Bacchantes qui déchirèrent Orphée ; Diane avoit moins l’éxpression d’une amante que d’une furie ; Endimion peu reconnoissant, et peu sensible à la scène qui se passoit en sa faveur, paroissoit moins tendre qu’indifférent : L’Amour n’étoit qu’un enfant craintif, que le bruit intimide, et que la peur fait fuir : tels sont les caractères manqués qui affoiblissoient le tableau, qui le privoient de son effet, et qui attestoient l’inéptie du compositeur.

14. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46

L’amour seul pouvoit être de la partie ; mais des Paysans, des Nymphes, Diane à la chasse ; quelle licence ! […] On voit aisément que l’Auteur n’avoit qu’une idée confuse & imparfaite de la Fable ; qu’il a mêlé celle d’Acteon où Diane est dans le bain avec ses Nymphes, à celle d’Endimion. Le nœud de ce Ballet étoit singulier ; les Nymphes y jouoient le personnage de la chasteté ; elles vouloient massacrer l’Amour & le Berger ; mais Diane, moins vertueuse qu’elles, & emportée par sa passion, s’opposoit à leur fureur, & voloit au-devant de leurs coups : l’Amour pour les punir de cet excès de vertu les rendoit sensibles. […] Nulle ressemblance d’ailleurs dans le Tableau ; on avoit prêté aux Nymphes le caractere & la fureur des Bacchantes qui déchirerent Orphée ; Diane avoit moins l’expression d’une amante que d’une Furie ; Endimion peu reconnoissant & peu sensible à la scene qui se passoit en sa faveur, paroissoit moins tendre qu’indifférent ; l’Amour n’étoit qu’un enfant craintif, que le bruit intimide & que la peur fait fuir : tels sont les caracteres manqués, qui affoiblissoient le Tableau, qui le privoient de son effet, & qui dégradoient le Compositeur.

15. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 mai. Pétrouchka. L’Après-midi d’un faune. Soleil de nuit. »

Un jour, à la National Gallery de Londres, Mallarmé aperçut une toile de Boucher, Pan et Syrinx, où, caché dans les roseaux, le Dieu guette deux nymphes voluptueusement enlacées. […] Le Faune se mêle aux nymphes qui, vêtues de longs chitons aux plis tuyautés, se dessinent de profil sur un plan unique, très restreint.

16. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 mars : Pomone — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du samedi 18 avril 1671 »

À l’Ouverture, on est surpris De voir le Quartier de Paris, Le plus riant qui s’y découvre, Savoir le beau Quartier du Louvre : Et l’on ne l’est pas, encore, moins, Au dire de tous les Témoins, D’ouïr certaine Symphonie, Qui, sans nulle Cacophonie, Ouvre le Prologue charmant, Qui se fait, au même moment, Dessus cette superbe Scène, Par la Nymphe de nôtre Seine, Avec Vertumne, Dieu Latin, Qui vient, par un noble Dessein, Divertir notre auguste Sire, Et le faire, tant soit peu, rire, Lui retraçant, en Vision, Par agréable Illusion, Son Hymen, que la Fable prône, Avec la Déesse Pomone. Dés que ce Prologue prend fin, Le Théâtre, en un tourne-main, Sans laisser de lui, nulle trace, À de riants Vergers, fait place : Où la Déesse, aussi-tôt, vient, Et, contre l’Amour, s’entretient, Avec les Nymphes, qui comme elle, Ayans, pour lui, le cœur rebelle, Le traitent de Peste, et font vœu, De ne jamais, aimer son Jeu, Quoi que Flore, Sœur de Pomone, Très fortement, les y semone, En leur exprimant les Plaisirs Qu’avec ses Amans, les Zéphires, Elle goûte, chaque journée, Le matin, & l’après dinée.

17. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettre en vers et en prose au Roi de la Gravette de Mayolas — La Gravette de Mayolas, lettre du 21 février 1669 »

Flore doit remplir la deuxième, Les Nymphes des eaux, la troisième.

18. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre I. Renaissance des Arts »

Ce Fleuve amoureux suit sans cesse la Nymphe charmante dont rien ne saurait le séparer.

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