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176. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

A peine commence-t-il à proférer l’affreux serment dont il frémit lui-même, quoiqu’il fasse le vœu dans le fond de son cœur de désobéir au nouveau Dieu dont il embrasse le culte, que la cérémonie est interrompue par des cris perçants poussés à l’aspect d’une chaloupe que bat une horrible tempête, & par une Danse vive qui annonce la joie barbare que fait naître l’espoir de voir frapper quelques victimes.

177. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

On cite à la tête des auteurs de ces ouvrages Jean-Antoine Baïf, qui, à Venise pendant l’ambassade de son père, avait pris le goût de ces représentations, et, en essayant de les reproduire, se montra, selon les chroniqueurs, aussi fameux poète que grand musicien. […] sous la Régence, pour favoriser les débauches du Palais-Royal, le bal masqué de l’Opéra fut d’abord brillant et animé ; on y jeta à profusion les lumières et les tentures.

178. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Alors commencèrent ces nuits carnavalesques dont rêvaient les petits bourgeois, les grisettes et les commis de magasin, et d’où naquit la légende de réjouissances orgiaques, d’intrigues merveilleuses ébauchées sous le masque, de bonnes fortunes extraordinaires.

179. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Si la destinée s’est trompée quand elle nous a fait naître, ce n’est ni ta faute, ni la mienne. […] Ce racontar est de ce fait que l’on a vu plusieurs fois son chasseur entrer dans la maison où habitait Fanny.

180. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Après avoir cité la filandreuse tirade : « Il y avait à Vienne… », ce journal ajoute : « On a dit et on a répété qu’un jeune prince, sur les marches du plus beau trône de l’Europe et qu’une maladie de consomption a ravi, il y a trois ans, à bien des sympathies, on a dit que ce prince, épris d’une passion violente pour Mlle Fanny Elssler, était mort en répétant le nom de la belle danseuse allemande… On a dit bien d’autres choses que je ne rappellerai pas.

181. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Nous ne nous étendrons pas davantage sur les tems battus, qui d’ailleurs conviennent peu à la danse de ville, par la trop grande pratique et les exercices continus qu’ils exigent pour parvenir à une exécution douce, agréable et parfaite des tems qui naissent de la force ou de la vigueur. […] Il faut se garder de prendre toutes les attitudes vicieuses plus indécentes les unes que les autres qui naissent des mauvais lieux ; il faut que le cavalier tienne sa dame de la main droite, au-dessus de la taille ou des deux mains si elle a des difficultés pour valser ; autrement il convient mieux que le cavalier de sa main gauche soutienne la main droite de sa dame.

182. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

On infere aussi que cet accouchement fut heureux, par la constellation de Castor que le Peintre a mis au haut du tableau, & qui est le simbole des événemens favorables ; à côté du tableau est la fécondité, qui tournée vers la Reine, lui montre dans une corne d’abondance cinq petits enfans, pour donner à entendre que ceux qui naîtront de cette Princesse iront jusqu’à ce nombre : dans la figure de la Reine on juge facilement par la rougeur de ses yeux, qu’elle vient de soufrir dans son accouchement ; & par ces mêmes yeux amoureusement tournez du côté de ce nouveau Prince, joint aux traits du visage que le Peintre a divinement ménagez, il n’y a personne qui ne remarque une double passion, je veux dire un reste de douleur avec un commencement de joie, & qui n’en tire cette consequence, que l’amour maternel & la joie d’avoir mis un Daufin au monde, ont fait oublier à cette Princesse les douleurs de l’enfantement.

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