Les changemens perpétuels et inconsidérés qu’on s’est permis de faire à des usages établis et consacrés par les siècles, m’autorisent à m’étendre sur les abus qui se sont introduits dans celle partie ; changemens bizarres qui ne doivent leur naissance qu’au caprice ; or, on sait que le caprice est rarement le modèle du bon goût. […] Tout est bien changé, Monsieur, l’opéra, de modèle qu’il étoit, est devenu la copie des femmes de la ville.
L’estime particulière que ces deux Princes accordoient aux compositions de leur maître de chapelle, à privé le public et les amateurs de la jouissance de ces belles productions ; dignes tout à la fois de servir de modèles aux artistes et de leçons aux jeunes compositeurs.
De-Pons, illustre Demoiselle, De l’Honneur visible modèle, Très digne du doux Sacrement, Et qui danse admirablement.
Eh bien, abstraction faite du « tutu », et en supposant le modèle inconnu, — ce portrait ne peut être que celui d’une danseuse.
Ce beau danseur servit de modèle à Vestris le père ; celui-ci le surpassa en goût, en intelligence, et en variétés. […] Au reste, ce sont les Dupré, les Vesttris père, les Dauberval, et les Le Picq qui ont été les modèles parfaits de la danse dans trois genres différens, et absolument distinctifs ; ils sont malheureusement perdus ; ces rares talens sont passagers ; ils ont l’éclat d’une brillante aurore, et ne durent qu’un instant.
J’ai fait revivre l’art de la pantomime si célèbre sous le regne d’Auguste, et la nature que j’ai pris pour guide et pour modèle, m’a fourni les moyens de faire parier la danse, de lui faire peindre toutes les passions, et de la placer au rang des arts imitateurs.
Les funérailles des particuliers formées sur ce modèle, étaient à proportion de la dignité des morts, et de la vanité des survivants : l’orgueil est à peu près le même dans tous les hommes ; les nuances qu’on croit y apercevoir sont peut-être moins en eux-mêmes, que dans les moyens divers de le développer que la fortune leur prodigue ou leur refuse ». […] Un citoyen que son courage, sa générosité, l’élévation de son âme, avaient rendu l’objet du respect et de l’amour de la patrie, semblait reparaître aux yeux de ses concitoyens ; ils jouissaient du souvenir de ses vertus ; il vivait, il agissait encore ; sa gloire se gravait dans tous les esprits ; la jeunesse Romaine frappée de l’exemple, admirait son modèle ; les vieillards vertueux goûtaient déjà le fruit de leurs travaux, dans l’espoir de reparaître à leur tour sous ces traits honorables quand ils auraient cessé de vivre. […] Les danses lascives des Grecs donnèrent aux Romains l’idée de celle-ci, et ils surpassèrent de beaucoup leurs modèles.