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70. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

La vérité seule peut être la base d’un bon Livre, elle règne avec le sentiment, la bonne métaphysique, et le goût dans ses deux premiers volumes. […] Le second est un Livre excellent ; mais il roule tout entier sur un genre que nous n’avons plus et qui n’a qu’un rapport très éloigné avec la Danse théâtrale, telle que je prétends qu’elle doit être.

71. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 26 juin. Lettre à Mlle ***, de l’Opéra. »

Il existe un livre amer du grand traditionnaliste M.

72. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Hyménée et Cryséïs. Ballet anacréontique. » pp. 149-155

Hyménée, séparé de Cryséïs par le sort, se livre au plus cruel désespoir, lorsqu’il s’apperçoit que le Corsaire, au quel il est échu, ne veut consentir à aucun échange.

73. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Première lettre. A monsieur le duc d’Autremont, château d’Autremont. » pp. 79-81

Je vais emporter beaucoup de livres et de papier pour écrire. » Et il m’a quitté sans montrer aucun mécontentement.

74. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Comme Marguerite de Navarre, la danseuse aime mieux les poulets en papier que les poulets en fricassée ; il s’agit ici des poulets aux armes de la Banque de France ; mais, quand elle est intelligente, elle ne dédaigne pas non plus les poulets poétiques, sachant fort bien qu’ils deviennent de la copie dans les livres, les journaux, et qu’ainsi ils font l’opinion publique ; et cette opinion publique, c’est la gloire, la gloriole avec leurs précieux accessoires. […] — Il m’a payée en livres, j’aurais mieux aimé en francs. » * * * Le foyer de la danse avait eu un rôle assez effacé sous le Premier Empire : les généraux enlevaient les plus jolies ballerines, les emmenaient avec eux « en campagne, au diable, ou ailleurs » ; l’empereur trouvait sans doute que c’était assez du foyer de la Comédie pour alimenter la causerie. […] C’est elle qui, jouant l’effroi, donne ce conseil à un Panamiste, au moment où il va pénétrer dans le cabinet du directeur de l’Opéra : « Mon cher, n’entrez pas ; il est en conférence avec le juge d’instruction. » On disait de N***, 2e sujet, qu’elle connaissait des livres de morale : « Oui, repart-elle, comme les voleurs connaissent la gendarmerie. » « Savez-vous, continue-t-elle, pourquoi Mme de *** ne sort pas sans gants noirs quand il pleut ?

75. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

Dans son troisième livre des vierges, (c. 5, n.° 25, tom. 2, pag. 180,) après avoir dit que la joie d’un chrétien ne doit se trouver que dans le témoignage d’une bonne conscience, il ajoute tout de suite que « la pudeur ne sauroit être en sûreté, et que tout est à craindre des attraits de la volupté, lorsqu’on finit par la danse les autres divertissemens ». […] Dans quel livre des apôtres trouve-t-on aucune décision favorable aux danses ? […] Mais si toutes les paroles de ces saints livres sont véritables et inspirées de Dieu, comme elles le sont en effet, il est incontestable qu’il est défendu à des chrétiens de rechercher les divertissemens dont nous venons de parler : Si Dei hæc sint verba, et vera et divinitùs inspirata, ut reverà sunt : nefas sanè fuerit, christianis quæ jam dixerunt agere… N’employons donc pas, je vous en conjure, mes chers frères, à ces coupables divertissemens le temps qui nous est donné pour faire pénitence.

76. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre première. » pp. 8-13

Plusieurs d’entre eux ne savent ni la lire ni l’apprécier ; tout le bénéfice reste aux compositeurs : ils ont l’art de faire payer chèrement leurs productions : le public, amateur de nouveautés, achète tout, et est trompé à son tour : enfin, la plupart de ces ouvrages sont éphémères ; ils restent long-tems entassés sur les rayons des marchands, qui finissent toujours par les vendre à la livre.

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