La dame se mit à lire un petit papier qu’elle tenait à la main. […] Elle me dit alors que j’avais dù entendre lire cette chose par mon frère.
Pour tous ceux qui lisent ma Lettre, Où je vais encor ainsi mettre, Sous votre bon Plaisir aussi, Quelques Chapitres que voici, Contenant, certes, maintes choses Qui ne vous sont pas Lettres closes.
Souvent je la regarde avec curiosité, elle semble lire ce qu’il y a dans mon regard et répond à mon interrogation muette : — Vous ne pouvez pas me comprendre ! […] A neuf ans elle lisait Schopenhauer ; à quatorze elle faisait des recherches dans les archives de la police secrète du siècle passé ; à seize elle étudiait la littérature ancienne de l’Inde ; à dix-huit elle publiait un manuscrit qu’elle avait trouvé après la mort de sa mère. […] Le titre du livre était Au loin, et Jean Lorrain déclarait que c’était le plus beau livre sur l’Inde qu’il eût jamais lu. […] Tout cela bouge trop tout le temps. » Mon directeur tira alors le journal de sa poche et lut ce passage de mes déclarations : « Il faut de l’ordre dans la pensée pour écrire, et on ne peut que sentir des rayons de lumière en décomposition ou en transition, comme on sent le chaud et le froid.
Rien n’est plus avantageux à ceux qui ont de l’inclination pour la danse, & de la disposition pour l’executer, que de s’attacher à bien conduire leurs bras : c’est pourquoi ils doivent lire avec beaucoup d’attention les regles que je vais leur prescrire, d’autant qu’ils comprendront plus facilement les leçons de leurs Maîtres & avanceront davantage.
C’était Mademoiselle Béjart, Qui, toute flatterie à part, Faisait très bien son personnage, Et que ladite anthropophage Occit de son trait meurtrier, À la fin, mercredi dernier : Ayant paru bonne chrétienne, Autant que bonne Comédienne, Et rempli, ce dit-on, du mieux Ce rôle des plus sérieux Que, bien ou mal, tout mortel joue Quand la Parque lu fait la moue.
C’est donc cette onction sainte que toutes les personnes qui liront ce traité doivent demander, et que je dois aussi prier Dieu de leur accorder afin qu’il leur profite.
J’ignore, Monsieur, comment les filles d’artisans sont élevées dans votre quartier ; mais je puis vous assurer que dans le mien, qui passe pour le plus beau de Paris, je connois très-peu de filles et même de garçons qui sachent lire la musique, l’écrire et chanter, ou jouer d’un instrument quelconque. […] Plusieurs d’entre eux ne savent ni la lire ni l’apprécier ; tout le bénéfice reste aux compositeurs : ils ont l’art de faire payer chèrement leurs productions : le public, amateur de nouveautés, achète tout, et est trompé à son tour : enfin, la plupart de ces ouvrages sont éphémères ; ils restent long-tems entassés sur les rayons des marchands, qui finissent toujours par les vendre à la livre.