J’ai déjà pu dire ici même tout le bien que je pense de Mlle de Craponne ; très nettement croisés ses entrechats ; très franche la parabole de ses jetées dessus. […] Elle se serre, câline, contre la mesure, jette ses bras gracieux et ses cheveux châtains au vent, tandis que, parmi l’envolée de la robe ses talons scandent les trois temps en tournant.
In Jeté [24] Va pure il passo di Bourrée fatto in “Gittato”, vale a dire principia con un mezzo Jeté, invece del primo passo, e poi sieguono gli altri due ordinari. […] [25] Il “Bourrée in Jeté aperto avanti” è molto adoprato nelle “Ciaccone” ed in tempi simili, anzi in qualunque tempo, purché sia grave. […] [26] In quello “aperto addietro in Jeté” non altro si cambierà che il gettato in seconda, ed il portato nell’istessa si farà addietro il primo, e l’ultimo in vera quarta sopra.
Et si elle n’avait pas cette manière de se jeter corps et âme en pleine valse, bondissant sur ses deux talons, de plonger dans le rythme ternaire comme dans son élément, c’eût été la débâcle.
Enée, qui ne respire que l’amour, se jette aux genoux de la Reine ; il lui jure une fidélité éternelle. […] Enée, vivement attendri, se jette dans les bras de Didon ; il lui fait les plus tendres adieux. […] Ce Prince, vivement épris, se jette à ses genoux, se repent de sa barbarie et veut sauver ce qu’il aime : mais Didon, au comble du désespoir, vole vers le bûcher, l’allume, et, après s’être livrée aux plus terribles imprécations, elle se perce le sein de l’épée même de son perfide amant, et se précipite dans les flammes.
La toilette finie, Vénus se retourne du côté de son fils, elle semble le consulter ; le petit Dieu applaudit à sa beauté, il se jette avec transport dans ses bras, & cette premiere Scene offre ce que la volupté, la coquetterie & les graces ont de plus séduisant. […] Leur adresse à les parer étant égale, ils jettent loin d’eux ces inutiles instruments de leur vengeance & de leur rage, & s’élançant avec impétuosité les uns sur les autres, ils luttent avec un acharnement qui tient du délire & du désespoir ; ils se saisissent, se terrassent, s’enlevent de terre, se serrent, s’étouffent, se pressent & se frappent, & ce combat n’offre pas un seul instant qui ne soit un tableau. […] Zaïde désarmée profite de l’instant où son ennemie a le bras arrêté, elle se jette sur le poignard que Zaïre porte à son côté pour s’en servir contre elle ; mais les Sultanes attentives à leur conservation parent le coup ; dans l’instant les Eunuques appellés par le bruit entrent dans le Serrail ; ils voient le combat engagé de façon à leur faire craindre de ne pouvoir rétablir la paix, & ils sortent précipitamment pour avertir le Sultan. […] Galathée par un sentiment de jalousie arrache des mains de sa rivale les dons qu’elle vient de recevoir ; elle s’en pare un instant, elle les jette de nouveau. Sa rivale veut les reprendre ; la jalousie renaît ; Galathée la devance & s’en saisit encore pour les jeter de même.
En faisant ployer ses jarrets formidables, il enlève, en se jouant, un torse fluet, tourne en sautant, et, en deux jetés, s’incurvant en volute d’acanthe, traverse le théâtre.
Mais ses mouvements de danse sont bien liés, désinvoltes, très sensibles à la mesure : ainsi j’ai beaucoup aimé ses jetés en tournant.