Comment résistera-t-il à ces phalanges de jolies femmes, qui proscrivant, la décence même, tantôt Grecques ou Romaines, tantôt Egyptiennes ou Circassiennes, séduisent souvent l’ennemi par la variété de leurs uniformes. […] Les femmes le nommèrent à l’unanimité le peintre des Graces ; mais les tableaux de ce temps attestent assez, que cette dénomination n’est qu’un sobriquet. […] Ils prétendent que la décadence des arts ne peut être attribuée, en général, qu’aux caprices des femmes, parce que se sont elles, qui régnant despotiquement, sont, pour ainsi dire, le diapason du ton des sociétés. […] Ils immortaliseront la beauté simple et touchante d’un essaim de femmes charmantes, elles embelliront la capitale par leurs grâces, et donneront le ton à toutes les femmes de l’Europe. […] Ce changement seroit bientôt opéré, Madame, si toutes les femmes vous ressembloient.
C’est une des femmes les plus intéressantes que je connaisse. […] Dans toute son œuvre, il est secondé par sa femme. Elle aussi est un grand penseur et une femme d’une remarquable activité. Elle est l’un des membres fondateurs de la Ligue pour le désarmement, et s’occupe aussi d’autres œuvres, ce qui ne l’empêche pas d’être une femme des plus simples et une maîtresse de maison des plus accomplies. […] Je m’imaginai que nous avions l’air très chic, mais on me dit plus tard que l’on nous suivit, d’abord parce que c’était nous, et aussi parce que jamais femme n’eut plus drôle de façon que moi ce jour-là, et que le costume de M.
Marie, conduisant le chœur des femmes, répétoit après celui des hommes : Chantons une hymne à la gloire du Seigneur, parce qu’il a révélé sa grandeur, et qu’il a précipité dans la mer le cheval et le cavalier. […] Et combien, par conséquent, doit-on rougir d’oser comparer ces danses avec la marche si pleine de religion de Marie, que tant de femmes ne suivirent alors que pour glorifier Dieu à son exemple, à l’envi les unes des autres ! […] Ainsi s’en allèrent les femmes d’Israël après Marie avec des tambours et autres instrumens, mais en donnant gloire à Dieu de la délivrance de son peuple ; car cela est exprimé. […] Cependant, lorsque ces choses se faisoient, les hommes n’étoient point avec les femmes… Or, maintenant faisons comparaison de ces danses-là à celles d’aujourd’hui, pour voir si elles se ressemblent. […] Là, les hommes n’étoient point avec les femmes, il n’y avoit point d’embrassemens, de baisers, d’entretiens : ici, tout sont pêle-mêle avec toute privauté, avec licence et abandon.
Et l’hôte de cette espèce de lanterne chinoise aux reflets multicolores est la femme la plus froide et la plus sérieuse du monde. […] A un moment de sa carrière, la gracieuse jeune femme s’était faite impresaria. […] Aussi, malgré une assez vive opposition de sa femme, ne songea-t-il pas un instant à enrayer une vocation aussi clairement manifestée. […] Sur quoi je me pris à penser : Il en est des femmes comme des nations… Heureuses celles qui n’ont pas d’histoire ! […] plus malheureuse qu’idiote, la brave femme !
La femme en est l’âme. […] Qu’était-ce que les cortèges des Panathénées, si ce n’est des ballets merveilleusement composés, où cette race privilégiée faisait évoluer, au son des instruments, les corps admirables de ses éphèbes et de ses femmes ? […] Encouragées par leur intelligente approbation, des femmes exquises réjouirent leurs yeux par d’harmonieux spectacles.
On a vu ailleurs que Domitien répudia sa Femme, fit assassiner Pâris qui l’avait déshonorée, et chassa de Rome tous les Pantomimes, qu’il punissait ainsi de la faute d’un seul. […] On peut juger de la prudence avec laquelle il dirigeait les rênes de l’Empire, par la sagesse qu’il sut opposer aux dérèglements de sa femme.
La plupart sont filles de petites gens : mercenaires de l’atelier, du magasin ou du bureau, artistes infimes et émérites, concierges dont la femme a fait le ménage de bon nombre de locataires — et bien autre chose avec. […] On en pourrait bien faire assurément Deux femmes de cœur, mères de famille, Préparant la soupe et tirant l’aiguille, Et dont le mari resterait l’amant ; On leur choisirait (bientôt) un brave homme Qui, sans s’arrêter aux marchands de vin, Le soir rentrerait en disant : Enfin ! […] Pipelet trouve bien trop laid Le sort obscur des femmes qui tricotent, Dignes des bourgeois épais qui radotent Comme aux temps lointains où Berthe filait ! […] Il ne dit pas un mot à sa femme, qui, le matin, s’évanouit en le voyant endosser son ancien uniforme, mettre son épée au côté, et sortir, le visage sombre et les mains crispées.