L’exaspérant personnage commence son feuilleton en cherchant à tirer un effet de la légende du duc de Reichstadt, qu’il raconte à sa façon : « Il y avait à Vienne, il n’y a pas longtemps, autour de la demeure royale, dans le grand parc ombragé de vieux arbres où elle se glissait le soir, sous la fenêtre à ogive du jeune duc de Reichstadt, qui l’entendait venir de loin, elle, cette femme d’un pas si léger, il y avait Fanny Elssler, l’Allemande, dont le nom chez nous autres, la France de 1834, ira s’inscrire tout au bas de ces listes mystérieuses et charmantes que conservent dans leurs profonds tiroirs d’ébène et d’ivoire les vieux meubles incrustés d’or de Choisy, de Saint-Cloud, de Meudon, de Fontainebleau et de Chambord : cette femme qui a été le premier sourire et le dernier, hélas !
Pour exécuter ce tems, descendez le corps droit sous vous, en pliant bas des genoux et des coudes-pieds ; enlevez-vous consécutivement sans secousse, passant également les jambes l’une à la place de l’autre par la première position, et en rendant les genoux et les pointes des pieds, de façon que celles-ci se trouvent en ligne perpendiculaire avec les jambes, et près de terre, où elles retomberont par la chute du corps ; posez consécutivement les talons, les pieds à la troisième position en dehors, et serrez les genoux. […] Ces deux pas diffèrent l’un de l’autre de manière à s’emboîter l’un dans l’autre dans leur exécution, et pour éviter que les pieds du cavalier et ceux de la dame se rencontrent en valsant ; de façon que lorsque le cavalier exécute un de ces deux pas, la dame exécute l’autre ; et que le cavalier et la dame exécutent chacun alternativement l’un et l’autre de ces deux pas, comme on le verra à la suite par leur démonstration.
La danse avertit en quelque façon le machiniste de se tenir prêt au changement des décorations ; vous savez en effet que le divertissement terminé, les lieux changent.
La Danse avertit en quelque façon le Machiniste de se tenir prêt au changement de décorations ; vous savez en effet que le divertissement terminé, les lieux changent.
Il commençait par montrer à chaque danseur séparément son rôle, puis il les faisait travailler par groupe et lorsque le moment était venu de répéter la scène entière on reconnaissait avec surprise que tous les gestes de chaque figurant se combinaient de façon parfaite avec ceux des autres, comme en un mouvement d’horlogerie toutes les pièces exécutées séparément doivent à un moment déterminé s’ajuster exactement entre elles pour constituer le mécanisme voulu par l’ouvrier.
Il faut qu’en cent façons, pour plaire, il se replie ; Que tantôt il s’élève et tantôt s’humilie ; &c… Par d’inutiles Pas n’allez point attiédir7 Un spectateur toujours paresseux d’applaudir. […] Il faut qu’en cent façons, pour plaire, il se replie, Que tantôt il s’élève et tantôt s’humilie ; Chant III, vers Et que tout ce qu’il dit, facile à retenir, De son ouvrage en nous laisse un long souvenir.
La révolution que Talma avait faite dans le costume tragique s’était étendue jusqu’à l’Opéra ; la toge y était sévèrement portée ; la draperie grecque, les accessoires, la foudre de Jupiter et la barbe de ses prêtres y étaient soumis à une étiquette aussi rigoureuse que celle qui réglait les faisceaux des licteurs, mais la vérité antique était la seule dont on s’occupât ; elle était elle-même bien plus empreinte de convention que d’exactitude : c’étaient encore des Grecs et des Romains à la façon de ceux de Racine et de David.