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3. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 13 juin : Le Favori — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 juin 1665 »

Plusieurs ravissantes Entrées Dans la Pièce étaient insérées, Avecque d’excellents Concerts Composés d’Instruments et d’Airs ; Si bien que le tout pris ensemble Fit un bel effet, ce me semble, Et causa beaucoup d’enjouement ; Il n’en faut douter nullement.

4. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — 5 janvier : La Pastorale comique — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 9 janvier 1667 »

Mais j’appris de la même Belle, Comme un Ange spirituelle81, Que l’excellente d’EUDICOURT, L’un des beaux Astres de la Cour, Dedans ce Ballet escarpine82 D’une manière très poupine.

5. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 17 août : Les Fâcheux — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 27 août 1661 »

Loret, lettre du 27 août 1661 La Pièce, tant et tant louée,17 Qui fut dernièrement jouée Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle Maison de Vaux, Divertit si bien notre Sire, Et fit la Cour tellement rire, Qu’avec les mêmes beaux apprêts, Et par commandement exprès, La Troupe Comique excellente Qui cette Pièce représente, Est allée, encor de plus beau, La jouer à Fontainebleau, Étant, illec, fort approuvée, Et, mêmement, enjolivée D’un Ballet gaillard et mignon, Dansé par maint bon Compagnon, Où cette jeune Demoiselle Qu’en surnom Giraud18 on appelle, Plût fort à tous par les appâts, De sa personne et de ses pas.

6. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 26 décembre 1666 »

Robinet, lettre du 26 décembre 1666 L’auguste BALLET des NEUFS SŒURS, Où l’on voit d’excellent Danseurs, Divertit toujours à merveille La COUR des Cours la nonpareille, Et, parmi les OBJETS poupons Lesquels font là des Pas mignons, TOUSSI, cette GRÂCE naissante,72 De plus en plus est ravissante , De FIENNE, qu’on ne saurait voir Sans mille Attraits apercevoir, Dedans sa Danse paraît telle Qu’on meurt de danser avec Elle, Et du LUDRE, l’ASTRE LORRAIN73 Qui des Cœurs s’empare soudain, Par sa belle et forte Influence, Les prend illec comme en Cadence.

7. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre troisième. Étude du corps » pp. 52-56

« On ne peut être excellent danseur, sans être ferme sur ses reins, eût-on même toutes les qualités essentielles à la perfection de cet art. […] L’art chez eux a suppléé à la nature, parce qu’ils ont eu le bonheur de rencontrer d’excellents maîtres, qui leur ont démontré que lorsqu’on abandonne les reins, il est impossible de se soutenir dans une ligne droite et perpendiculaire ; que l’on se dessine de mauvais goût, que la vacillation et l’instabilité de cette partie s’opposent à l’aplomb et à la fermeté ; qu’ils impriment un défaut désagréable dans la ceinture ; que l’affaissement du corps ôte aux parties inférieures la liberté dont elles ont besoin pour se mouvoir avec aisance ; que le corps dans cette situation est comme indéterminé dans sa position ; qu’il entraîne souvent les jambes ; qu’il perd à chaque instant le centre de gravité, et qu’il ne retrouve enfin son équilibre qu’après des efforts et des contorsions, qui ne peuvent s’associer aux mouvements gracieux de la danse. » [NdE J. 

8. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

» et l’excellente madame Petit, laquelle n’avait que le défaut d’être la légitime épouse de l’un des comparses du théâtre, — ce qui faisait dire à Roqueplan : — Une danseuse mariée sent mauvais. […] D’une excellente tenue. […] Excellente élève de l’excellent professeur Petipa.

9. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 23 janvier 1667 »

Robinet, lettre du 23 janvier 1667 La COUR, à SAINT GERMAIN en LAYE, Où se rencontre mainte Laye, Se divertit semblablement, Tout à fait agréablement, Et l’excellent BALLET des MUSES, Qui vraiment ne sont plus camuses Depuis que, de belle hauteur, LOUIS se dit leur Protecteur, Contient tant de choses plaisantes Et qui sont si satisfaisantes Qu’il vaut seul, par ces Agréments Les autres Divertissements.

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