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66. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Aux deux côtés de cet amphithéâtre étaient disposés deux espèces de balcons ornés de décorations ; et c’était par-là que se faisait la distribution au peuple, du pain et des viandes. […] Il est beau d’avoir imaginé un ensemble composé de différentes parties, qui, séparées les unes des autres, forment pour l’ordinaire toutes les espèces connues. […] La salle n’était séparée de ces espèces de rue que par une banquette continue, couverte de velours cramoisi. […] On distribua ainsi aux princes et aux seigneurs de la cour, des bijoux d’or de toute espèce. […] Du milieu de chacun de ces parterres s’élevaient des espèces de rochers jusqu’à la hauteur de 15 pieds, sur un plan de 30 pieds sur 22.

67. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

Tel est cependant, Monsieur, le genre dont le Théatre est en possession ; & il faut convenir que nous sommes riches en sujets de cette espece. […] Ses sons foibles & inarticulés avoient besoin d’être soutenus par la Musique & d’être expliqués par la Poésie, ce qui équivaut sans doute à l’espece de Héros d’Armes du Théatre, au Crieur public dont je viens de vous parler.

68. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre III. Sur le même sujet. » pp. 19-23

Je voulus consoler Gluck de cette espèce de chûte ; il me répondit avec la gaieté et la franchise de son caractère, qu’il n’en étoit point blessé ; que le jugement des connoisseurs l’avoit amplement dédommagé de celui de la foule ignorante ; il ajouta qu’il falloit encore trente années pour que le bon goût de la musique se propageât à Paris ; que la majorité du public, fréquentoit les spectacles, moins par goût pour les arts que par ton et par désœuvrement ; que cette foule innombrable n’avoit point encore l’organe assez sensible pour juger des charmes de la musique, et qu’en général, elle avoit les oreilles doublées de peaux d’âne.

69. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXI. Du pas de Menuet, & la methode la plus facile pour le faire de differens côtez. » pp. 76-83

Le corps étant sur le pied gauche vous pliez dessus, ensuite vous croisez le droit devant jusqu’à la cinquiéme position, & vous élevés dessus, & la jambe suit & s’étend à côté de la droite les deux talons près l’un de l’autre, de-là vous posez le talon droit, & vous pliez sur le droit les pointes tournées en dehors, ensuite vous glissez le pied gauche jusqu’à la deuxiéme position, & vous élevés sur la pointe les jambes bien étenduës sans poser le talon, après faites deux pas sur la pointe, l’un du droit en le croisant derriere à la cinquiéme position, & l’autre du gauche en le portant à la deuxiéme position, & en laissant poser doucement le talon, ce qui fait une espece de troisiéme mouvement lorsque l’on est dans l’habitude de le bien faire, & qui donne plus de vivacité à votre menuet.

70. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

Ils les employèrent quelquefois contre la vraisemblance, jamais avec assez d’art et toujours comme une espèce d’ornement postiche ; et c’est-là un des grands défauts de leur exécution. […] Écouterait-on la critique d’un homme de mauvais goût qui déclamerait contre une composition de cette espèce, parce que nous savons tous que la Fable n’est qu’une des folies de l’esprit des premiers temps ?

71. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre X » pp. 138-147

II La première catégorie se compose du gandin pur sang ; cette espèce est généralement un fils de famille titré.

72. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XII. Des Danses des Lacédémoniens »

C’était une espèce de branle44 que ces jeunes Spartiates exécutaient vivement avec des pas légers, des mouvements rapides et des figures variées qui exigeaient la plus grande prestesse et beaucoup de vigueur.

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