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11. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Haydn servit aussi de parrain à tous les enfants nés de ce mariage. […] Du mariage de Jean-Florian Elssler avec Thérèse Prinster naquirent six enfants. […] Elle nous montre que Fanny Elssler fut véritablement un enfant du peuple et une Autrichienne de race. […] Dès la première heure, l’enfant régla ses pas sur les jolies cadences du maître. […] L’important personnage daigna s’intéresser à l’enfant et l’initier aux secrets de son art.

12. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre II. Des moyens qui conduisent à la connaissance des Arts »

On croit voir alors plusieurs enfants d’un même père, heureusement nés, élevés avec soin, et chargés d’emplois différents. […] Les Peuples par instinct, se modèlent toujours sur leurs Maîtres : les Républicains sont esclaves volontaires de leurs Lois : les enfants sont par habitude, les échos de leurs pères.

13. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

Un instant après elle vent entrer dans le temple de Junon, pour y faire un sacrifice, consulter les Augures, et apprendre si l’union qui la flatte, se formera sous d’heureux auspices ; puis reprenant tout à coup sa première fierté, et rougissant de sa foiblesse, elle veut fuir Enée ; elle veut le bannir de son cœur, elle veut lui ordonner de quitter ses états ; mais un sourire d’Ascagne renverse et détruit tous ses projets, et croyant voir dans les traits de cet enfant tous ceux de son vainqueur, elle n’est plus occupée que du désir de lui plaire, et que du bonheur d’en être aimée. […] La Reine le reçoit avec ce trouble et cette agitation qui caractérisent l’excès de la passion ; le jeune Ascagne vole des bras de Didon dans ceux d’Enée : il le presse contre son sein ; il imprime dans son ame l’image du plaisir, il grave dans son cœur les attraits de la volupté ; et satisfait de son ouvrage, le perfide enfant se retire à l’écart, pour jouir du progrès de ses artifices et s’applaudir de son triomphe. […] Le jeune Ascagne, ou plutôt l’enfant de Cythère, s’amuse pendant cette scène à cueillir des fleurs ; il en compose une guirlande, qu’il présente en souriant à Didon ; il fait en sorte d’en former une chaîne à la quelle il attache Enée. Cette idée dans un enfant enchante les deux amans ; ils regardent ce jeu comme un présage assuré du bonheur qui doit couronner leur union. Didon se sépare avec regret de son vainqueur ; elle emmène avec elle l’enfant dangereux, et le Prince Troyen suit de loin les pas de la Reine, en exprimant sa félicité.

14. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Épître dédicatoire à Madame **** »

J’ai cherché surtout à me rendre utile aux mères de famille qui pourront facilement, à l’aide de cet ouvrage, se passer d’un maître, ou du moins présider aux leçons de leurs enfants, et en diriger elles-mêmes les progrès. […] Que d’autres relèvent avec empressement ces dons aimables que la nature, en souriant, a versé sur votre personne, moi je ne parlerai que des vertus respectables dont vous vous êtes plu à les embellir, et qui n’admirerait pas cette surveillance attentive, cette sollicitude si tendre, et ces soins continuels que vous ne cessez de prêter à l’éducation des enfants que le ciel vous a donnés.

15. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

— Vous avez entendu, mes enfants, dit-il en s’adressant aux deux subalternes d’un ton d’autorité paternelle. […] Restez dans l’antichambre, mes enfants, je servirai monsieur. […] Il a trop pesé sur l’esprit de l’enfant. […] cet enfant que tu prenais dans tes bras, jeune encore, — tu n’avais que trente ans, — on pouvait l’attribuer à une faute commise, et toi, tu souriais à l’idée du soupçon ! […] C’est un enfant qui a besoin de repos et M. le duc serait fâché si, en son absence, on manquait aux devoirs de l’hospitalité.

16. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre III. Des Danses des Anciens dans les Fêtes des Particuliers »

La crainte et le respect des enfants pour leurs Pères, les bontés et les complaisances des Pères pour leurs enfants, les services et l’amitié entre les proches, sans beaucoup de familiarité, voilà quelle était la base de leur tranquillité respective, et toutes les douceurs de leur Société.

17. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 31 août : Ballet de L’Arc-en-ciel Fils du Soleil , accompagnant la tragédie de collège La Mort des Enfants de Säul — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 3 septembre 1661 »

La Mort des Enfants de Saül.

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