Le dernier tableau nous apporte — avec l’intermède charmant du négrillon — un soliloque de Mlle Zambelli, la lecture des billets doux — où l’on voit que la ballerine a de l’esprit jusque dans les orteils ; songez à ces éclats de rire, répercutés par l’orchestre, mimés par les bras, marqués par les pointes agiles !
Il devoit à la nature les belles proportions de son corps ; et de cette excellente construction et de l’emmanchement bien combiné dans la charpente générale, résultoient naturellement des mouvemens doux et agréables, et un accord parfait dans le jeu liant de ses articulations.
Je l’ai vu enfin, ce grand personnage, grand de toute la tête plus que moi, beau comme un dieu antique, timide comme une jeune fille, mélancolique et doux, sympathique et charmant à ce point que j’ai peur de me prendre d’amitié sérieuse pour lui sans être payé de retour.
« Les bras qui accompagnent bien le corps en dansant, font comme la bordure fait à un tableau ; car si elle n’est faite de façon qu’elle puisse convenir au tableau, quelque beau qu’il soit, il n’est pas si apparent : ainsi, quelque bien qu’un danseur fasse les pas, s’il n’a pas les bras doux et gracieux, sa danse ne paraîtra pas animée, et par conséquent fera le même effet que le tableau hors de sa bordure. » [NdE J.
Le lieu de la scène étoit mal choisi : l’opéra, théâtre de la fiction, du merveilleux et des plus douces illusions ; où la danse et les ballets offrent les peintures les plus voluptueuses ; dont, les costumes légers jusqu’à l’indécence, portent à l’imagination des secousses dangereuses ; ce théâtre embelli par les machines et les décorations, étoit-il propre à recevoir un ouvrage aussi sérieux que la création du monde.
. — A chercher les ailes sur ton dos j’ai fatigué la pupille de mes yeux, et tu poursuivais ton doux et fantastique tournoiement. […] « … Et tu poursuivais ton doux et fantastique tournoiement. […] C’est la note douce qui monte à travers la tristesse d’une cérémonie funèbre et caresse les âmes endolories. […] « Elle (Fanny) fondit en larmes, mais en douces larmes de reconnaissance, signe d’une joie trop pénétrante. […] Fanny eut également une vieillesse incomparablement plus douce que son ancienne rivale, Marie Taglioni.
— Cette dame pâle, à la figure si douce ? […] Et voici que cette même flamme, à présent, se faisait douce, bonne et réchauffante… *** Un jour, à Londres, j’allai à un banquet de 1,500 couverts donné en l’honneur de Sarah Bernhardt.