/ 163
81. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Ballo Nobile — Capitolo XVIII. Del Fioretto [Fleuret] »

[2] Da’ tre differenti modi coi quali si fa questo passo ha egli ricevuto tre diverse dinominazioni, le quali sono queste: Fioretto Semplice, Fioretto in Iscacciato e Fioretto in Gittato.

82. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 7 février 1665 »

Loret, lettre du 7 février 1665 Comme durant le Carnaval, (Soit que l’on fasse bien, ou mal) Plusieurs vivent d’une manière Qui n’est pas toujours coutumière, Il est très certain que Paris, Séjour des plaisirs et des ris, Est rempli de réjouissances, De Cadeaux, de Bals et de Danses, D’admirables Collations, Contenant des profusions De bons vins et de limonades ; Bref, de diverses Mascarades : Mais (à parler ingénument) Le plus grand Divertissement, Tant de la Cour, que de la Ville, Et qui, seul, en vaut plus que mille, C’est le Ballet vraiment Royal, Que l’on danse au Palais Royal, Où visiblement on remarque L’adresse de notre Monarque, Et de Monseigneur d’Orléans, Le Maître et Patron de léans.

83. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre II. Origine des Ballets »

Dans un magnifique Salon entouré d’une Galerie où étaient distribués plusieurs joueurs de divers instruments, on avait dressé une Table tout à fait vide.

84. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettre en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 décembre 1666 »

Quant à la noble CALIOPE, Sans le Secours de qui l’on chope Dans la Structure du beau Vers, Des POÈTES de talents divers La divertissent par leur Danse, Comme entendus en la Cadence.

85. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

Ils étaient vêtus de lanternes de diverses couleurs et conduits par le mensonge. […] Les Songes agréables, les funestes, et les plaisants le suivaient, et ils dansèrent des pas ingénieux de ces divers caractères.

86. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

[15] Les plus grands artistes, soit peintres, soit poètes, ou musiciens, se sont bien gardés de confondre le caractère et l’expression des divers personnages ; ils se sont toujours attachés à la distinction ces genres. […] J’ai même vu parmi les bons maîtres quelques-uns avoir la manie d’innover, et se former diverses manières de démontrer et de faire exécuter, prétendant par là refondre les vrais documents de l’art, qu’ils ne faisaient que détruire. […] Il ritmo è la più sensibile distinzione dei componimenti musicali : poiché le infinite diverse combinazioni de’ vari tempi, de’ quali esso variamente si forma, producono le sensibili infinite diversità d’una dall’altra aria, o dell’uno dall’altro motivo, pensiero, idea, soggetto, o comunque voglia chiamarsi, e per ciò disse Virgilio : « Dell’aria io ben mi sovverrei se in mente avessi le parole. » Con cotesto numero o sia ritmo (che noi sogliamo regolare con la battuta), possono i ballerini, senza soccorso di armonia (cioè di canto o di suono), eseguire le loro imitazioni.

87. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Les Bergers sont galans, les Faunes sont sauvages ; A de diverses mœurs, prêtez divers visages. […] Imitez la nature, elle est diverse et sage ; Chaque passion parle un différent langage ; La colère est superbe, et ses yeux sont altiers ; L’abattement s’explique en des gestes moins fiers. […] Boileau obtint diverses pensions de Louis xiv. […] Presque tous les grands opéras étant terminés par une fête, la Chaconne qui se compose d’une longue suite de phrases de musique, variée et chantante, donnait au maître de ballet la facilité de dessiner divers tableaux, groupes, &c. ; et aux danseurs seuls de briller par les graces, la précision et l’adresse. […] Il faut qu’il ait le secret d’exprimer les passions et les mouvemens de l’ame que la rhétorique enseigne, et qu’il emprunte de la peinture et de la sculpture les diverses postures et contenances ; en sorte qu’il ne le cède pas à Phidias ni à Apelles pour le regard.

/ 163