La première accompagnée d’une suite nombreuse de guerriers et d’héroïnes descend d’un char brillant attelé de superbes coursiers ; les guerriers et les guerrières au son des instrumens consacrés à la guerre, exécutent des danses caractéristiques ; ils forment en dansant plusieurs figures militaires, et mêlent à leurs jeux tantôt l’image des combats avec les sabres et les boucliers, tantôt celle de la lutte ; ils accompagnent ces exercices de voltes, d’évolutions ; les vainqueurs sont couronnés des mains de la gloire ; on les porte en triomphe ; on danse autour d’eux ; on célèbre leur victoire ; les arbres de la forêt sont chargés de trophées ; tout est martial, tout peint la valeur, tout exprime le courage ; tout parle enfin en faveur de la gloire, qui embellit elle-même cette fête.
Que les poëtes descendent du sacré Vallon ; que les artistes chargés des différentes parties qui composent l’opéra agissent de concert et se prêtent mutuellement des secours, ce spectacle alors aura le plus grand succès.
Que les Poëtes descendent du sacré Valion ; que les Artistes chargés de différentes parties qui composent l’Opéra agissent de concert, & se prêtent mutuellement des secours, ce Spectacle alors aura le plus grand succès ; les talents réunis réussiront toujours.
Après avoir flotté, les premiers jours, aux environs de 4 000 francs, elles descendaient, à la 9e et à la 10e représentation, au-dessous de 3 000 francs.
Mais Taglioni a démontré qu’elle n’était pas condamnée à se mouvoir exclusivement dans le royaume des airs et qu’elle pouvait empiéter sur le domaine de Fanny, tandis que celle-ci avait sa sphère aux limites infranchissables. « De ce que Mlle Elssler ne saurait s’enlever, de ce que les ailes lui manquent, il ne s’ensuit pas que Taglioni ne doive pas descendre sur la terre, si c’est son caprice.
Il n’est pas un étranger de distinction qui ne descende d’abord au foyer de l’Opéra ; il n’est pas une seule réunion du monde élevé dont le foyer de l’Opéra ne répète les échos ; on y achève les dîners diplomatiques ; on y commence les soirées du château et de la banque ; le foyer de l’Opéra, pour la haute société politique, est une halte indispensable entre la salle à manger et le salon.
Un danseur anglais, fort célèbre, arrive à Paris, descend chez Marcel.