… *** Je dansais aux Folies-Bergère. […] Je dansai, et malgré qu’elle ne dût pas le savoir, je dansai pour elle. […] Le lendemain matin l’entreprenant directeur du théâtre où je dansais, annonça, dans tous les journaux, — et cela sans m’avoir consultée, — que Sarah Bernhardt était venue voir les éclairages de Loïe Fuller pour la nouvelle pièce de MM.
Lorsqu’on a dansé on se met à table.
On la dansait avec l’épée, le javelot, et le bouclier.
Nous avions déjà parlé d’elle ici même en des termes en somme mesurés, voire hésitants : on est si étonné de voir bien danser qu’on commence par se méfier un peu de sa première impression.
Quoique le Piroüetté soit de ces pas qui se fassent en place, & qu’il semble que l’on ne doit pas y faire beaucoup de façon ; néanmoins il demande autant d’application que les autres pas, & c’est en cela que je trouve l’étenduë de la danse ; puisque de ces pas mêmes qui nous paroissent les moins difficiles, naissent des graces infinies, quand on veut s’adonner à bien danser ; & c’est à quoi j’exhorte tous ceux qui voudront s’y perfectionner.
Loret, lettre du 19 février 1661 Dans fort peu, le Ballet du Roi, Fort divertissant, sur ma foi, Qu’on intitule (que je pense) Le Ballet de l’Impatience, Dans le Louvre se dansera, Et, sans doute, admiré sera : Car c’est chose très véritable Qu’il est beau, qu’il est admirable ; J’en vis (dont je fus ébaudi) La Répétition, Jeudi, Où, sans vanité, je puis dire Que j’étais placé comme un Sire ; Et, foi de sincère Normand, Le tout me parut si charmant, Que, du Roi, l’auguste prestance, Des Princes et Seigneurs la Danse, Et les concerts mélodieux Me semblèrent dignes des Dieux.
Loret, lettre du 2 février 1664 Dans un Salon, ou grande Sale, De la noble Maizon Royale, Un Ballet fut dansé, Mardi, Duquel, ici, rien je ne dis.