Stendhal s’efforçait de faire comprendre à ses amis parisiens l’abîme qui séparait Viganò des autres maîtres de ballet : « Vous jugez de Viganò par Gardel, c’est exactement comme si vous jugiez de Madame Catalani par Mademoiselle Arnaud ou de Raphaël par David ou de Canova par M. […] La harangue muette de Coriolan fut entendue de tous les spectateurs et de ceux-là mêmes qui ne suivaient pas l’action sur le libretto, sans lequel il eût été impossible de rien comprendre aux ballets historiques des Clerico, des Onorato Viganò, des Angiolini, des Domenico Rossi et des autres chorégraphes italiens de ce temps. […] C’est magnifique et surtout singulier, mais ne peut pas se comprendre à Paris. […] Dans la préface du scénario, Viganò déclare : « Chacun doit tout voir et tout comprendre, sans étude préalable et sans recourir ni à l’argument ni aux commentaires. » On assistait, durant le premier acte, aux jeux du cirque.
… La pesanteur tombe à ses pieds ; et ce grand voile qui s’abat sans aucun bruit le fait comprendre. […] ÉRYXIMAQUE Tu peux donc, suivant ton humeur, comprendre, ne pas comprendre ; trouver beau, trouver ridicule, à ton gré ? […] ÉRYXIMAQUE La raison, quelquefois, me semble être la faculté de notre âme de ne rien comprendre à notre corps !
Elle chantera le rondeau obligé sur les grands hommes, s’y fera applaudir par la claque, qui ne comprendra pas et se retirera mystérieusement sans dire mot.
VI Mon nom fait, je compris qu’il fallait m’en montrer digne.
Les médisants soutiennent qu’il ne comprend pas.
La dépense y fut si grande, y compris les Tournois, Mascarades, Présents, Devises, musique, Livrées, que le bruit était que le Roi n’en serait pas quitte pour douze cent mille écus93.
Marchand parlait l’anglais et le comprenait aussi nettement que Marten Stein et moi-même !