La dégradation dans les tailles & dans les couleurs des vêtements est inconnue au Théatre ; ce n’est pas la seule partie que l’on y néglige, mais cette négligence ne me paroît pas excusable dans de certaines circonstances, surtout à l’Opéra, Théatre de la fiction ; Théatre où la Peinture peut déployer tous ses trésors ; Théatre qui souvent dénué d’action forte & privée d’intérêt vif, doit être riche en Tableaux de tous les genres, ou du moins devroit l’être. […] Ce Pont pouvoit avoir de justes proportions avec la décoration, mais il n’en avoit pas avec les objets vivants qui devoient le passer : il falloit donc ou les supprimer, ou leur en substituer de plus petits ; des enfants, par exemple, montés sur des chevaux modelés, proportionnés à leurs tailles, & au Pont, qui dans cette circonstance étoit la partie qui devoit régler & déterminer le Décorateur, auroient produit l’effet le plus séduisant & le plus vrai.
M. le marquis de X… s’habilla correctement, et s’étant composé un visage de circonstance, entra dans le salon où l’attendait le père de la danseuse.
Mais lorsque les admirateurs de la ballerine connurent le fait et les circonstances qui l’avaient motivé, ils se rendirent au théâtre bien résolus à faire payer à Vestris cet injuste abus de pouvoir. […] Ce fut sur cette scène suburbaine qu’elle « enleva » avec d’Auberval cette fameuse fricassée que le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette voulurent voir exécuter à Choisy, et qui valut à la ballerine une pension de six mille livres et à Despréaux, son partenaire dans cette circonstance, une pension de mille livres. […] En cette circonstance, elle exigea que l’on descendît assez le rideau pour qu’il fût impossible aux spectateurs de voir autre chose que le travail de ses jambes, dont le temps avait respecté l’agilité et les formes pures et délicates.
Et comme les Instituteurs des differentes danses, leur avoient donné ou leurs noms propres, ou ceux des choses qu’elles exprimoient ; ce sont des circonstances que je n’oublie point dans leur histoire, parce qu’elles en font le fondement.
Ce peintre, en artiste habile, ne se fut pas arrêté à peindre de petites choses, ni toutes les circonstances froides et minutieuses qui accompagnent ordinairement la vie privée ; il eut, ainsi que moi, choisi tous les instans d’éclat et tous les momens où les grandes passions auroient été en mouvement ; ce sont elles qui fournissent les couleurs et les pinceaux, et qui, en faisant parler la toile, semblent encore faire mouvoir les personnages. […] Egisthe et Clytemnestre paroissent ; ils se livrent à l’idée de leur commun bonheur ; ils n’attendent qu’une circonstance heureuse pour faire éclater les sentimens qui unissent leurs cœurs, mais cette circonstance trop éloignée, et fort incertaine encore, pénètre l’ame de Clytemnestre de la plus vive inquiétude ; un songe funeste lui a peint les plus affreux présages.
Le nombre des sujets dont l’opéra de Paris est composé, son établissement stable, ses ressources, ses revenus, et le goût des Français pour ce spectacle, sont de grands moyens pour le porter à un point de perfection et de magnificence auquel il n’est point encore parvenu, et qui semble ne dépendre maintenant que de très peu de circonstances.
… Toutes ces circonstances, et en outre une chaleur épouvantable, me rendaient peu apte à la lutte.