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15. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

J’ai longtemps cherché à rentrer dans mes fonds en promenant mes Nippons et leurs conserves à travers le monde, mais, de guerre lasse, j’ai rassemblé une autre troupe, qui valait la première, et qui, celle-là, circulait sans cargaison de riz et de poisson salé. […] Il y avait à Londres une troupe japonaise qui cherchait un engagement. […] Après de nombreuses difficultés, et grâce à la police, ils purent entrer en communication avec Hanako et lui dire qu’ils étaient venus la chercher.

16. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224

  Cependant Orphée ne voit point sa chere Euridice, il la cherche, l’appelle et la nomme cent fois. […] Orphée inconsolable de la double perte d’Euridice cherche la solitude pour s’abandonner entièrement à sa douleur. […] Enivrées de leur bacchique fureur, elles cherchent le malheureux Orphée pour l’immoler à leur rage ; elles ne l’ont pas plutôt apperçu, qu’elles s’élancent sur lui ; moins sensibles que les rochers, elles ne répondent à ses accens qu’en lui portant des coups redoublés de leurs thyrses, et en le renversant sur un rocher pour le sacrifier à leur rage.

17. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « Préface de l’auteur »

Le lecteur saura, je l’espère, dégager lui-même de ces pages l’enseignement ou bien l’agrément désintéressé qu’il y cherchera.

18. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « A Sa Majesté l’Empereur de toutes les Russies. » pp. -

Ce spectacle consolant embellit mes derniers jours, et me fait regretter de ne voir qu’en perspective cette Cour brillante, où l’on rencontre la science parée de toutes les graces de l’esprit ; où la philosophie toujours associée à la raison ne cherche point à tromper les hommes par des impostures insidieuses et des promesses mensongères ; où les arts et les talens se développent paisiblement à l’ombre d’un trône que la gloire environne et dont les vertus du Monarque relévent la splendeur.

19. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre III. Objections tirées des Docteurs de l’Eglise. » pp. 167-174

Ils y blâment les passions excitées, la vanité, la parure, les grands ornemens qu’ils mettent au rang des pompes que nous avons abjurées par le baptême ; le désir de voir et d’être vu ; la malheureuse rencontre des yeux qui se cherchent les uns les autres ; la trop grande occupation à des choses vaines ; les éclats de rire qui font oublier la présence de Dieu, et le compte qu’il faut rendre de ses moindres actions et de ses moindres paroles ; et enfin tout le sérieux de la vie chrétienne. […] Que si on veut pénétrer les principes de leur morale, quelle sévère condamnation n’y trouvera-t-on pas de l’esprit qui mène aux spectacles, où, pour ne pas reconnoître tous les autres maux qui les accompagnent, on ne cherche qu’à s’étourdir soi-même, pour calmer la persécution de cet inexorable ennui qui fait le fonds de la vie humaine, depuis que l’homme a perdu le goût de Dieu ? […] C’est, par exemple, dit-il, de penser, lorsqu’on étoit à prendre ce plaisir de la danse, que plusieurs réprouvés brûloient dans l’enfer pour les péchés commis à la danse et à cause des danses ; que plusieurs religieux et personnes de piété étoient à la même heure devant Dieu, chantant ses louanges, et contemplant ses divines perfections ; et que leur temps a été par là bien mieux employé que celui qu’on a mis à danser ; qu’on a fait pitié à la sainte Vierge, aux anges et aux saints, lorsqu’ils ont vu que le cœur s’arrêtoit à ce plaisir si ridicule ; qu’enfin à mesure qu’on y a donné plus de temps, on s’est aussi plus approché de la mort qui mettra fin à tous ces plaisirs. » Je demande maintenant s’il est bien facile et bien ordinaire de s’appliquer, au retour de la danse, à toutes ces considérations, que saint François de Sales croit néanmoins nécessaires pour empêcher les funestes impressions du plaisir qu’on y a cherché et goûté ?

20. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Inès cherche à raccommoder Clitandre et Béatrix : Celle-ci naturellement fière se retire ; Clitandre désesperé la suit ; ne pouvant obtenir son pardon, il revient un instant après, et conjure Inès de lui être favorable. […] Leurs yeux se cherchent et s’évitent, s’enflamment et s’attendrissent. […] Il cherche sa maîtresse ; mais appercevant Fernand, il fuit avec célérité. […] de Cahusac dévoile les beautés de notre art, il propose des embellissemens nécessaires ; il ne veut rien ôter à la danse, il ne cherche au contraire qu’à tracer un chemin sûr dans le quel les danseurs ne puissent s’égarer ; on dédaigne de le suivre. […] En vain cherche-t-on à ramener l’art à la nature, la desertion est générale ; il n’est point d’amnistie qui puisse déterminer les artistes à revenir sous ses étendards et à se rallier sous les drapeaux de la vérité et de la simplicité.

21. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « A Monseigneur le duc de Rets, pair de France, et capitaine des gardes du corps. » pp. -

Rien ne pourroit mieux assurer la réüssite de cet Ouvrage, que l’approbation d’un Seigneur, qui a executé avec autant d’agrément que d’exactitude, les Regles que nous cherchons à établir.

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