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22. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 mars. Le cas des Sakharoff. »

J’ai ressenti un bonheur immense à ce bain de soleil.

23. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

A ses timidités du début a succédé maintenant le bonheur limpide d’une possession sûre. […] Souvent un instant rapide conduit au bonheur ; un instant seulement y mène celui qui aime. […] Cet envoi lui avait causé un bonheur immense. […] Il fut tout surpris lui-même de constater que son bonheur n’était plus aussi complet qu’avant la séparation. […] Ainsi l’on s’explique que dans cette liaison qui semblait renfermer une contradiction, elle ait trouvé le bonheur et le contentement. » Que ce bonheur et ce contentement aient été réels, c’est ce qu’a refusé d’admettre le monde sceptique et rempli de malice.

24. (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268

Elles veulent imiter les tanagras, les filles d’opéra qui mettent leurs bras en cerceau au-dessus de leur tête, lèvent leurs jambes comme des tiges d’acier et courent ainsi à rapides petits pas de canard… Mais, par bonheur, c’est dans le même but que danse Isadora Duncan. […] Je sus un grand gré à miss Isadora Duncan du bonheur que je lui devais doublement dans cette soirée, et j’enviai pour la France la gloire de ressusciter un tel art.

25. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

Egisthe et Clytemnestre paroissent ; ils se livrent à l’idée de leur commun bonheur ; ils n’attendent qu’une circonstance heureuse pour faire éclater les sentimens qui unissent leurs cœurs, mais cette circonstance trop éloignée, et fort incertaine encore, pénètre l’ame de Clytemnestre de la plus vive inquiétude ; un songe funeste lui a peint les plus affreux présages. […] Agamemnon prodigue les plus tendres caresses à Iphise et à Electre ; ces Princesses au comble du bonheur ne peuvent se détacher des bras de leur père. […] Egisthe seul s’abandonne à ses réflexions ; l’idée du double crime qu’il s’est engagé de commettre, porte à son cœur le cri du remords ; tantôt il envisage le bonheur et les grandeurs qui l’attendent ; tantôt il voit le bras de la vengeance armé pour le punir : le fer est prêt à tomber de ses mains. […] Electre la prend, mais en fixant ses regards sur les traits du jeune étranger, elle y reconnoît tous ceux de son frère ; elle tréssaille de joie, elle recule, elle avance, elle lui tend les bras ; le plaisir l’empêche de voler à lui ; l’excès d’un bonheur aussi vif et aussi inattendu semble anéantir toutes ses facultés. Oreste se relève, éprouve la même émotion, les mêmes sentimens, et se jette dans les bras de sa sœur ; il lui présente son ami fidèle ; et Electre lui montre sa sœur Iphise qui étoit au Berceau lorsqu’il quitta Mycènes ; il l’embrasse tendrement et remercie de ciel du bonheur qu’il lui accorde.

26. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre troisième. Étude du corps » pp. 52-56

L’art chez eux a suppléé à la nature, parce qu’ils ont eu le bonheur de rencontrer d’excellents maîtres, qui leur ont démontré que lorsqu’on abandonne les reins, il est impossible de se soutenir dans une ligne droite et perpendiculaire ; que l’on se dessine de mauvais goût, que la vacillation et l’instabilité de cette partie s’opposent à l’aplomb et à la fermeté ; qu’ils impriment un défaut désagréable dans la ceinture ; que l’affaissement du corps ôte aux parties inférieures la liberté dont elles ont besoin pour se mouvoir avec aisance ; que le corps dans cette situation est comme indéterminé dans sa position ; qu’il entraîne souvent les jambes ; qu’il perd à chaque instant le centre de gravité, et qu’il ne retrouve enfin son équilibre qu’après des efforts et des contorsions, qui ne peuvent s’associer aux mouvements gracieux de la danse. » [NdE J. 

27. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VIII. De la Danse sacrée des Égyptiens »

Ils le peignaient ensuite entouré d’une troupe de Guerriers, des Satyres, et des Muses, allant conquérir les Indes, pour leur faire connaître la vertu, et pour y répandre l’abondance et le bonheur.

28. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

On entoure Euthyme, on le regarde comme un dieu tutélaire, qui vient d’assurer à cette contrée la paix et le bonheur. […] Sans l’amitié il n’est, point en effet d’union solide ; c’est ce sentiment qui enchaîne, pour ainsi dire, tous les autres, et qui fait le bonheur de la vie.

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