Socrate enfin que l’oracle avoit déclaré le plus sage de la Grèce, Socrate, le maître de Platon, de Xènophon, de Calisthène, de Dion, de Libanius, devenu bien plus célèbre par ses vertus que beaucoup de princes, qui, les armes à la main avoient boulversé le monde, fut condamné à mort par un décret de l’Aréopage ; il but tranquillement la cigüe préparée par les mains de la jalousie, de l’envie et du fanatisme.
Mais j’avais heureusement beaucoup de courage sans le savoir. […] Beaucoup de gens entrèrent, quelques-uns séjournèrent, d’autres s’en furent.
) contre ce qui dans les noces déshonoroit la sainteté du mariage, et en particulier contre la coutume des danses, il fait d’abord observer à ses auditeurs, que le mariage étoit regardé comme une chose très-honorable chez les étrangers, c’est-à-dire chez les païens : « Cependant, ajoute-t-il, le mariage étant fait, il se passe aux noces les choses les plus ridicules et les plus indécentes, dont beaucoup de personnes n’aperçoivent pas le ridicule et l’indécence, trompées qu’elles sont par la coutume, et n’ayant qu’elle dans l’esprit. » Et quelles sont ces choses indécentes autorisées par la coutume, qui, selon saint Jean Chrysostôme, déshonorent le mariage ? […] Et n’avons-nous pas montré que dans les danses il ne peut y avoir de modestie, et qu’il s’y commet, au contraire, ordinairement beaucoup de péchés ?
Voit-on beaucoup de pécheurs convertis par les meilleurs sermons ?
« Saint Eloy, dit ce célèbre auteur, n’avoit de rigueur que pour lui-même, il étoit plein de tendresse pour les autres ; mais sa douceur étoit toujours accompagnée de beaucoup de fermeté ; et souvent lorsqu’il paroissoit le plus indulgent, c’étoit alors qu’il faisoit paroître sa rigueur épiscopale… Un jour de saint Pierre, prêchant dans une paroisse proche de Noyon, il parla fortement contre les danses et les autres jeux qui tenoient encore du paganisme, où les bonnes mœurs étoient fort en danger. […] fait ordinairement une des parties les plus essentielles de l’éducation des filles, et l’on y consacre sans peine beaucoup de temps et beaucoup d’argent.
Nos maîtres se sont parfaitement distingués dans ce genre, et n’ont pas eu beaucoup de successeurs (voyez la note (I), pag. 79).
Du flegme, une étude profonde, beaucoup de patience, un grand fond de fermeté, la certitude que les hommes ne sont pas toujours injustes, le secours du temps, et surtout des efforts redoublés pour mieux faire ; voilà les moyens légitimes qu’on doit se ménager pour les circonstances malheureuses, les seules armes avec lesquelles il faut combattre ses ennemis, les grandes ressources qu’il est glorieux d’employer en faveur de la bonne cause.