Je m’arrête & vous renvoie à la Lettre que je vous écris pour votre instruction, & qui suit immédiatement ma Pantomime.
Lorsque j’eus un mois et demi, un soir une masse de gens s’arrêtèrent devant chez nous. […] Ils prenaient tout le monde en route, et s’étaient arrêtés chez nous pour emmener mes parents.
Ce qui s’appelle Position n’est qu’une juste proportion que l’on a trouvé d’éloigner ou d’approcher les pieds dans une distance mesurée, où le corps soit dans son équilibre ou à plomb sans se trouver gêné, soit que l’on marche, soit que l’on danse, ou lorsque l’on est arrêté.
Renaud ayant délivré les captifs d’Armide, cette magicienne prit la résolution de s’en venger : elle attira par les charmes de son art le jeune guerrier sur les bords de l’Oronte ; Renaud s’y arrête : une inscription gravée sur une colonne de marbre frappe ses regards, et excite sa curiosité1, il entre dans une petite barque, la laisse voguer au courant du fleuve et aborde dans l’isle pour y jouir des prodiges que l’inscription annonçoit. […] Armide qui s’étoit cachée derrière un bosquet, vole vers sa proye pour lui porter mille coups ; mais son bras est arrêté par un charme plus puissant que tous ses enchantemens ; elle se reproche sa faiblesse, elle veut une seconde fois frapper sa victime, mais les traits aimables de Renaud, un sourire enchanteur tel que celui que le plaisir et l’amour impriment sur la physionomie, suspendent le coup ; le fer échappe de la main d’Armide ; sa rage fait place aux sentimens les plus tendres ; son cœur qui respiroit la vengeance ne respire plus que 1’amour. […] Ubalde et le chevalier Danois ayant surmonté à l’aide d’un verge d’or les obstacles que la magie leur avoit élevés, paroissent dans ce jardin ; mais ils sont arrêtés par des Nymphes ; elles les invitent à quitter la gloire pour s’abandonner aux plaisirs ; les Graces et l’Amour entourent Ubalde ; il ne resiste que bien foiblement aux pièges de la volupté, et par une force supérieure, il est entraîné vers les objets délicieux qui s’offrent à lui ; il va céder à l’impression de leurs charmes ; mais le chevalier Danois s’empare de la verge d’or ; il l’agite, et les fantômes voluptueux disparoissent à l’instant.
Un des principaux officiers remet dans cet instant à Pyrrhus le poignard avec le quel cette Princesse avoit voulu trancher ses jours, lorsqu’il l’arrêta ; la vue de ce fer retrace à son imagination tous les malheurs ; elle vole vers Pyrrhus, elle le conjure de mettre fin à une vie qui l’importune et lui paroît odieuse ; elle se jette à ses genoux ; elle lui présente son sein et elle l’invite à y plonger le fer qu’il tient à la main. […] Ils marchent vers le temple ; mais des gouffres de feu leur en interdisent l’entrée ; leurs soupirs et leur encens sont repoussés par des coups de tonnerre ; la terre tremble de nouveau ; le tombeau d’Achille s’entr’ouvre ; et l’ombre menaçante de ce héros apparoît ; la pierre qui couvre cette tombe s’enflamme et on lit en caractères de feu : Arrête et frémis, si le sang de Polixène n’appaise mes manes irrités. […] Elle va se le plonger dans le sein, lorsque Pyrrhus vole, lui arrête le bras et la désarme.
Elles courent après lui ; mais à la faveur de plusieurs feintes, il leur échappe toujours, et dans l’instant où il paroit être dans l’embarras le plus grand et où les nymphes croient l’arrêter, il fuit comme un trait, et il est remplacé avec promptitude par douze Faunes. […] Six Faunes s’élancent après elles et ne peuvent les arrêter, parce qu’ils sont eux-mêmes retenus par leurs adversaires qui les poursuivent. […] Lorsque six Nymphes conduites par l’Amour les arrêtent, et leur présentent une couronne de fleurs. […] Elle tire son poignard, elle veut s’arracher la vie ; mais ses compagnes arrêtent son bras et se hatent de la détourner de ce dessein barbare. […] Toutes les femmes effrayées volent entre elles pour arrêter leurs coups.
Elles courent après lui ; mais à la faveur de plusieurs feintes il leur échappe toujours, & dans l’instant où il paroît être dans l’embarras le plus grand & où les Nymphes croient de l’arrêter, il fuit comme un trait & il est remplacé avec promptitude par douze Faunes. […] Six Faunes s’élancent après elles & ne peuvent les arrêter, parce qu’ils sont eux-mêmes retenus par leurs adversaires qui les poursuivent. […] Six de ces Faunes sont enfin victorieux ; ils foulent d’un pied leurs ennemis terrassés & levent le bras pour leur porter le dernier coup, lorsque six Nymphes conduites par l’Amour les arrêtent & leur présentent une couronne de fleurs. […] Elle tire son poignard, elle veut s’arracher la vie, mais ses compagnes arrêtent son bras & se hâtent de la détourner de ce dessein barbare. […] Toutes les femmes effrayées volent entr’elles pour arrêter leurs coups.