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93. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

La danse cependant encouragée, applaudie et protégée s’est dégagée depuis quelque tems des entraves que la musique vouloit lui donner.

94. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Elle savait pourtant se faire applaudir dans le redoutable voisinage de Taglioni, des Elssler et de Carlotta.

95. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Chant III, vers Vos froids raisonnemens ne feront qu’attiédir Un spectateur toujours paresseux d’applaudir. […] Il faut qu’en cent façons, pour plaire, il se replie ; Que tantôt il s’élève et tantôt s’humilie ; &c… Par d’inutiles Pas n’allez point attiédir7 Un spectateur toujours paresseux d’applaudir.

96. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Euripide tant de fois applaudi de toute la Grece, élevé aux premiers honneurs par Archilaüs Roi de Macédoine, & regreté des Athéniens par un deuil public : Homere révéré de toute l’Antiquité, & souvent honoré par des autels & des sacrifices : Aléxandre visitant le tombeau d’Achille ; heureux, s’écria-t-il, d’avoir pû trouver une Homere qui chanta ses louanges.

97. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Ainsi Lully appliquait tous les efforts de son génie au récitatif, qui était le grand fond de son spectacle ; ses airs de mouvement, pour peu qu’ils fussent différents de la déclamation ordinaire, faisaient une diversion agréable avec la langueur inséparable d’un trop long récitatif ; et par cette seule raison, ils étaient constamment applaudis : les acteurs les apprenaient d’ailleurs sans beaucoup de peine, et le public les retenait avec facilité.

98. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Si quelqu’un était tenté d’accuser de parcimonie la nouvelle direction, elle répondrait par le ballet de Gustave, dont le faste est sans exemple à l’Opéra ; elle répondrait surtout par cette réunion unique en Europe du meilleur orchestre, dirigé par Habeneck, dont on ne peut répéter le nom sans y joindre un éloge nouveau, de la plus belle scène lyrique nationale5, où brillent les Nourrit, les Levasseur, les Damoreau, les Dorus et les Falcon, et d’un ballet où l’on peut applaudir Taglioni, Perrot, Fanny Elssler, et les Noblet.

99. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

On applaudissait au duc de Nemours, qui imaginait de pareils sujets ; et les courtisans toujours persuadés que le lieu qu’ils habitent, est le seul lieu de la terre ou le bon goût réside, regardaient en pitié toutes les nations qui ne partageaient point avec eux des divertissements aussi délicats. […] L’ouverture de ce théâtre fut faite par La Naissance d’Osiris, prologue allégorique à la naissance de monseigneur le duc de Berry ; on en avait chargé les auteurs du ballet des Fêtes de l’hymen et de l’amour, qui avaient fait la clôture des fêtes du mariage : ainsi les talents modernes furent appelés dans les lieux même où les anciens étaient si glorieusement applaudis.

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