Vulcain est reçu avec indifférence ; il vient montrer à Vénus une partie des armes qu’elle lui a commandées pour Enée ; elle applaudit au travail avec distraction.
Quant à moi, content de lui avoir donné un essai de ce genre de spectacles, en qualité de compositeur, s’il daigne applaudir à mes recherches, à mes études, aux efforts que je fais pour l’amuser, je ne lui demande pas davantage ; cette gloire me suffit. […] Mais si le Public judicieux et instruit, applaudit à mes tentatives comme je m’en flatte, parce que le vrai fait son effet dans tous les temps, dans tous les Pays (pour me servir d’une réflexion de l’Abbé Du Bos) je ne me découragerai point pour des prétendus bons mots, et j’aurai toujours devant les yeux le conseil, que l’auteur de la Poétique Française a donné aux Poètes, et que je m’approprie en qualité de compositeur de Tragédies Ballets « Qu’il faut avoir le courage d’écrire pour les âmes sensibles, sans nul égard pour cette malignité froide et basse, qui cherche à rire, où la nature invite à pleurer ».
Un ballet où tout Vienne vint applaudir ce Lilliput fut une Cendrillon exécutée par cent soixante-seize enfants. […] En voici la raison : Thérèse Prinster était morte en 1832, avant que sa fille fût devenue la danseuse universellement applaudie. […] Il applaudit indifféremment Thérèse et Fanny. […] Enfin elle rend compte de l’impression laissée par Thérèse : « L’aînée aussi, dit-elle, fut extrêmement applaudie, et c’était de toute justice. […] Elle fut applaudie, mais comme l’eût été un cheval ou un éléphant bien dressé.
On écoute avec attention les airs de Bravoure, les Duo, les Cantabiles, les Cavatines et les Récitatifs à grand orchestre ; tous ces morceaux ressuscitent l’attention, réveillent l’oreille et l’œil assoupis ; ils sont applaudis avec enthousiasme ; les sonnets imprimés sur du satin, pleuvent de toutes les parties de la salle ; ce sont des brevets d’honneur que l’amour de la musique distribue tantôt aux compositeurs, tantôt aux acteurs, et aux maîtres des ballets.
En Thérèse et en Fanny l’on applaudissait, avec autant d’affection que d’admiration, deux Viennoises qui avaient fait honneur au pays natal devant l’aréopage suprême, le public de Paris. […] On l’applaudissait à l’Opéra ; on l’applaudissait dans une parodie qu’en donnait aux Variétés Odry, le désopilant comique ; il l’introduisait, sous le nom de caoutchouctcha dans la bouffonnerie des Saltimbanques. […] Elle allait en Angleterre, et, d’un air de défi, elle y donnait rendez-vous à la rivale qu’on applaudissait en ce moment devant elle. […] Au lieu de se contenter d’applaudir, ils saisirent quelques spectateurs soupçonnés de mauvais sentiments et les poussèrent un peu rudement à la porte, « dans les mains béantes, dit le Charivari, des sergents de ville et des gardes municipaux ». […] Mlle Thérèse Elssler, disait-il, n’a jamais été protégée que par son nom, car son talent à elle est fort insignifiant ; elle a été de tout temps le compère de sa sœur et c’est dans les beaux jours de Fanny que l’on applaudissait Thérèse…..
Tout le Peuple répondait à leurs Chants, et applaudissait à leurs Danses.
L’assemblée entière enchantée applaudit.