Gil Perez l’a appelé « le grand supporteur d’adversité ». […] XI Les trois inconnus que le professeur s’obstinait à appeler « ses trois hommes distingués » passèrent toute la nuit à boire et à danser. […] D’ailleurs, depuis quelque temps surtout, il a pris une telle importance, il touche par tant de côtés à l’histoire du monde parisien, qu’il ne peut pas être passé sous silence dans un livre qui s’appelle : les Mémoires de Rigolboche.
L’Histoire naturelle des Isles Antiltes de l’Amérique, ch. 19, nous apprend que l’on trouve dans la mer de grandes coquilles que l’on appelle Musicales, parce qu’elles portent sur leur dos des lignes noirâtres, sur lesquelles les notes de Musique sont marquées ; & l’on voit une espece de clef comme pour mettre en chant ; desorte que l’on diroit qu’il ne manque que la lettre à cette tablature : ce qui est encore plus surprenant, c’est que chaque coquille est chargée de notes différentes, suivant les remarques que nos Curieux en ont faites à Paris sur celles qu’ils ont dans leurs cabinets : j’en ai vû deux chez M. […] La Mothe le Vayer, dans son Discours sceptique sur la Musique, rapporte que dans l’Amérique on trouve fort communément un animal qu’on appelle Unau, ou le Paresseux par les Amériquains, lequel chante naturellement six fois cette particule ha, sur le même ton que nous entonnons en France celles de la sol fa mi re ut ; & c’est peut-être ce qui a donné lieu à quelques Auteurs de soutenir que Gui Larétin n’étoit pas l’inventeur de ces six tons, & de les attribuer aux effets de la Musique naturelle. […] Ce n’est pas que son mouvement prodigieux & cadencé ne produise une espece d’harmonie qu’on appelle patétique, parce qu’elle a la faculté d’émouvoir l’ame la premiere fois que l’on l’entend ; j’en ai vû & fait plusieurs fois l’expérience.
Orphée, en proye à sa douleur, ne peut se consoler de la perte d’Euridice ; il invoque l’Amour et l’appelle à son secours. […] Cependant Orphée ne voit point sa chere Euridice, il la cherche, l’appelle et la nomme cent fois. […] Orphée l’appelle ; elle boude et ne revient pas.
. — Ce qu’on appelle faire son mastic. — Mère et tille. — Ce qu’on appelle faire son chausson. […] Un soir, mademoiselle François était en train de boutonner son maillot, lorsqu’elle sentit qu’il lui fallait accomplir ce que Gautier appelle, dans Pierrot posthume, je crois : Un travail fort pressé sur les vases étrusques… Il n’y avait pas de vases étrusques ! […] Celles-ci sont avivées de carmin ; les dents, lustrées à l’émail ; les yeux, allongés au K’hol… D’aucunes, avec un peu de bistre, figurent au dessous ce que Nadaud, dans une complainte immortelle, appelle Ce cercle bleu tracé par le bonheur. […] Talma dans le rôle de Cinna. » Ce coiffeur s’appelait Pointe.
Ils appelaient cette danse strophes ou tours. […] On appelle entrée une ou plusieurs quadrilles de danseurs, qui par leur danse représentent la partie de l’action dont ils sont chargés. […] Au lever de la toile l’Amour déchire son bandeau ; il appelle la lumière, et l’engage par ses chants à se répandre sur les astres, le ciel, l’air, la terre, et l’eau, afin qu’en leur donnant par la variété des couleurs mille beautés différentes, il puisse choisir la plus agréable. […] On n’a de lui que l’Europe galante qui soit restée au théâtre ; il a cru modestement sans doute que ce qu’on appelle grand opéra, était seul digne de quelque considération. […] Ces passages, en termes de l’art, s’appellent passades.
Libre alors de la contrainte à laquelle ses yeux avaient été assujettis ; il appela la lumière et l’engagea par les plus tendres chants à se répandre sur les Astres, le Ciel, l’Air, la Terre et l’Eau, afin qu’en leur donnant mille beautés différentes, par la variété des couleurs, il lui fut aisé de choisir la plus agréable.
Le vieux marquis est un ancien beau de 1830, qui a conservé de son époque un parfum de bonne compagnie qui n’est pas désagréable, il appelle les femmes « belle dame », les compare aux roses du printemps et leur offre des bonbons contre la toux. […] Il vous appelle louloutte et vous demande perpétuellement si l’on n’a pas un parent qui a servi avec lui dans la 6e légion.