La perfection, le fini des pas, le moelleux des temps, les hardiesses dont l’étude et l’adresse dérobent les difficultés ; toutes ces qualités, dis-je, appartiennent aux premiers sujets, et ne peuvent être exécutées par ceux qui n’ont que des talens routiniers. […] On a voulu combatre une vérité posée par la nature, sanctionnée par l’étude et l’expérience.
Je reviens à Garrick ; les grands théâtres de Londres étant fermés pendant quatre à cinq mois de la belle saison, il en profitoit et faisoit des voyages à Paris, en Allemagne, et en Italie ; et lorsqu’il partoit, il disoit à ses amis : « Je vais faire mes études, et on acquiéraut de nouvelles connoissances, j’agrandirai sans doute mes talens. » Il avoit apprécié ceux de Préville ; il disoit que cet acteur étoit l’enfant gâté de la nature ; il se lia intimement avec lui ; l’estime et l’amitié devirent réciproques. […] Non, ajoutoit il, la nature a tant fait pour elle, qu’elle a méprisé tous les secours d’un art étranger ; ses yeux, sans être beaux, disoient tout ce que les passions vouloient leur faire dire ; une voix presque voilée, mais qui se ployoit avec flexibilité à l’expression vraie des grands sentimens, et qui étoit toujours au diapason des passions, une diction brulante et sans étude, des transitions sublimes, un débit rapide, des gestes éloquens sans principes, et ce cri déchirant de la nature, que l’art s’efforce envain de vouloir imiter, et qui portoit dans l’âme du spectateur, l’effroi, l’épouvante, la douleur et l’admiration ; tant de beautés réunies, disoit Garrick, m’ont frappé d’étonnement et de respect. […] Il n’est point douteux, ajoutoit Garrick ; que les grands exemples dont elle fut frappée, ne l’aient identifiée avec son modèle, et que ses études dirigées par une foule de gens d’esprit et de goût ne l’aient insensiblement placée à côté de Melpomène.
Il ne suffit pas d’avoir enfin acquis par l’étude les principes et l’habitude de la danse ; il faut craindre toujours de perdre le fruit de tant de travaux.
Les jeunes gens qui n’étudient point la musique, peuvent fort bien ne pas connoître les chefs-d’œuvre de ces compositeurs estimables ; mais ceux qui se destinent a l’étude de cet art, et qui sont admis aux conservatoires, ne cessent de méditer les leçons que les grands maîtres leur ont laissées ; ils étudient toutes leurs partitions ; ils les comparent, et, lorsqu’ils sont en état d’apprécier le style, la couleur, l’énergie, le goût, les graces et le génie de ces maîtres célèbres, ils butinent dans cette foule de chefs-d’œuvres ; ils se livrent à l’impression de leur génie, et, l’imagination embrasée et remplie de grandes images, ils composent à leur tour, et enfantent des productions qui réunissent aux charmes séducteurs de la mélodie, toutes les richesses de l’harmonie.
Viganò fit de la musique une étude particulière comme s’il avait eu l’intention de se consacrer à la composition. […] Dans la préface du scénario, Viganò déclare : « Chacun doit tout voir et tout comprendre, sans étude préalable et sans recourir ni à l’argument ni aux commentaires. » On assistait, durant le premier acte, aux jeux du cirque. […] Nous avons vu que, neveu du célèbre Boccherini, Salvatore avait en sa jeunesse poussé très loin l’étude de la musique. […] Je pensais être le premier à m’être occupé de Viganò et la présente étude était déjà presque terminée quand j’appris que M. […] Voir aussi l’étude critique de Petracchi : Il Ballo intilulalo I TITANI da Tito Nani, pronipote dei Titani.
Avant-propos Il est rare qu’on ne se passionne pas pour les genres d’étude que l’on s’est choisi. […] Dans le choix, l’arrangement, la suite des faits, je ne me suis décidé qu’après beaucoup de recherches, une longue étude, et une exacte discussion.
Les grandes occupations de son état, ses études, les plans d’embellissement qu’il formoit pour sa campagne, ses projets de construction pour une maison de ville, et pour la reconstruction de son théâtre ; l’attente enfin du retour de quelques vaisseaux sur les quels il avoit un intérêt majeur ; tout cela, dis-je, pouvoit bien de concert avec les brouillards de la Tamise, et le caractère national, exciter ces disparates du moment. […] A l’exemple des peintres célèbres il vouloit imiter la nature, et pour y réussir, il la cherehoit sans cesse, et savoit en faire un heureux choix : c’est sans doute à cette étude constante et suivie qu’il a du la supériorité de ses talens.