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193. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -

Beauchamps donna ensuite une forme nouvelle à la chorégraphie, et perfectionna l’ébauche ingénieuse de Toinet, Arbeau ; il trouva le moyen d’écrire par des signes auxquels il attacha une signification et des valeurs différentes ; et il fut déclaré l’inventeur de cet art par un arrêt du Parlement.

194. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des moyens de conserver le talent de la danse. » pp. 133-137

la danse qui ne trouve, pour ainsi dire, que chez les demoiselles bien nées en qui elle puisse répandre ses dons, serait poursuivie jusque chez elles par la barbarie de l’exécution moderne.

195. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 septembre. Raden Mas Jodjana, danseur classique. »

Ceci posé, j’avoue ne pas avoir eu la sensation de me trouver en présence d’un sujet hors ligne, d’une personnalité forte.

196. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XVIII. De la maniere de faire les Reverences avant de danser. » pp. 60-66

Cavallier presentant la Main pour Danser Je me trouve engagé en quelque maniere d’avertir que l’on doit être ganté avant de vous placer pour danser, & même avant que d’aller convier une Demoiselle pour venir danser ; car c’est commettre une incivilité que de faire attendre celle qui doit danser avec vous.

197. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXIX. Des Chassez de differentes façons. » pp. 175-182

Il y en a encore de differentes manieres, mais comme je ne les ai point trouvé dans aucune danse de Ville, c’est ce qui m’oblige de n’en point parler.

198. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 23 février 1669 »

Comme notre grand POTENTAT Ne fait rien qu’avec un éclat Particulier à tous ses Gestes, Beaucoup moins humains que célestes, Ce Ballet, d’un à l’autre bout, Est brillant et pompeux partout, Et l’on peut dire sans qu’on erre Qu’en la Paix, comme dans la Guerre, LOUIS n’a non plus son pareil Qu’en trouve l’unique Soleil.

199. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

Les anciens avaient une grande quantité de ballets, dont les sujets sont rapportés dans Athénée ; mais on ne trouve point qu’ils s’en soient servis autrement que comme de simples intermèdes. […] Ils disent que ce prince soupçonneux ayant défendu aux Siciliens de se parler, de peur qu’ils ne conspirassent contre lui ; la haine et la nécessité, deux sources fertiles d’invention, leur suggérèrent les gestes, les mouvements du corps et les figures, pour se faire entendre les uns aux autres : mais nous trouvons des ballets, et en grand nombre, antérieurs à cette époque ; et l’opinion la plus certaine de l’origine des danses figurées, est celle que nous avons rapportée ci-dessus. […] [Voir Traité historique, Ire partie, livre III, chap. 4, « Fragment de Lucien »] On va donner une notion exacte de ces grands ballets, aujourd’hui tout à fait hors de mode ; on a vu quelle a été leur origine, et leur succès ; on verra dans la suite leurs changements, leur décadence, et le genre nouveau qu’elle a produit : des yeux philosophes trouvent partout ces commencements, ces progrès, ces diminutions, ces modifications différentes, en un mot, qui sont dans la nature : mais elles se manifestent d’une manière encore plus sensible dans l’histoire des Arts. […] On trouve le détail de beaucoup de ces ouvrages dans le Père Ménestrier, qui en a fait un savant traité, et qui était l’homme de l’Europe le plus profond sur cette matière.

200. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Ses succès ont été universels ; car sur un pilier calciné de l’hôtel Choiseul, on a trouvé écrit : « O Montaubry, que tu es belle ! […] D’où l’expression : Trouver Lapy au nid. Mademoiselle Bernay Ouvrez le premier dictionnaire de géographie venu, vous y trouverez : « Bernay, chef-lieu d’arrondissement de l’Eure, 7,643 habitants. » L’arrondissement y est bien, parfois ; mais le dictionnaire exagère le nombre de ses habitants. […] Et elle trouvait si bien à se faire des rentes, qu’elle s’attirait des amendes exprès pour avoir l’occasion de continuer ce trafic avantageux !

201. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133

Ce n’est pas assez que de lire, il faut graver dans sa mémoire tous les grands traits que l’on croit propres à l’action pantomime ; pour y réussir, on doit les écrire sur trois cahiers ; l’un sera historique, l’autre renfermera tous les sujets de la mythologie, et le troisième contiendra ceux qu’offre la poésie ; c’est dans ce répertoire abrégé qu’il trouvera des sujets de ballets variés et intéressans. […] Je passe au second exemple et je choisis pour sujet les Champs Elisées, sujet d’autant plus difficile à bien traiter qu’il ne présente que des ombres ; il est nécessaire que le maître de ballets lise et médite le sixième livre de l’Eneïde de Virgile ; il y trouvera une foule de beautés, mais elles ne sont que descriptives et historiques, elles font le charme de la poésie et ne peuvent faire celui de la danse.

202. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre X » pp. 138-147

Mais il est des gens qui trouvent moyen de se faufiler dans la salle malgré la surveillance active des contrôleurs.

203. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre V. Mimes, Pantomimes, Danse Italique »

C’est dans cet état misérable que Pylade et Bathylle trouvèrent la Danse à Rome lorsqu’ils y parurent.

204. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Preuve de la perfection réelle de la Danse ancienne. »

Et comment en effet, sous les yeux d’Horace, aurait-on osé trouver bon ce qui aurait été sans art et de mauvais goût ?

205. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »

C’est un moyen ingénieux que Quinault a trouvé pour nouer son intrigue.

206. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — II, mes débuts sur une vraie scène a deux ans et demi » pp. 16-21

A partir de cette époque je récitai constamment des poésies partout où je me trouvais.

207. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

Si vous parcourez Prétorius, crédule savant du dix-septième siècle, Valvassor, Bræmer, Simplicissimus, vous y trouvez une population d’Ondins et d’Ondines dont les faits et gestes sont rapportés avec le détail le plus circonstancié et le plus minutieux ; les annales de ces citoyens des eaux sont tour à tour grotesques, tragiques et élégiaques. […] Enfin nos deux voyageurs arrivèrent à de magnifiques palais d’une architecture originale, divisés en une infinité de chambres et d’appartements au fond desquels ils trouvèrent une petite chambrette ; “il y avait, dit le conte, beaucoup de pots tout neufs, le fond en l’air et l’ouverture en bas”. — Qu’y a-t-il donc dans ces pots ? […] L’Ondin se courrouça, et le lendemain le paysan trouva sa cabane submergée.

208. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Un jour, poussé par la fantaisie, la seule muse qui l’ait trouvé docile, notre ami Charles Nodier s’en va visiter les montagnes de l’Écosse. […] Non, ce n’est pas un rêve, la forme légère danse en effet autour du jeune homme endormi ; « elle bondit avec une joie d’enfant dans les flammes », dit Nodier ; et dansant, elle parle ainsi, la folâtre : « Les fleurs que tu trouves sur ton passage, c’est moi qui vais les dérober pour toi à nos campagnes enchantées ; les songes qui te plaisent le mieux, moi seule je te les envoie. — Beau jeune homme, pourquoi dormir ? […] Peu de drames sont plus touchants, peu de drames sont plus vraisemblables. — La réalité, dans les arts de l’imagination, se compose de tout ce qui nous trouve crédules.

209. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

Qui s’attendroit, après une défense aussi expresse que celle qui vient d’être rapportée, à trouver encore des chrétiens, qui, par un mépris marqué de Dieu et de ses volontés, vont directement contre ce qu’il a si expressément défendu ! […] Parmi les sermons de saint Ambroise, on en trouve un de saint Césaire, archevêque d’Arles, où il répète trois ou quatre fois, que celui qui chasse pendant le carême, horum quadraginta dierum curriculo , ne jeûne pas ; encore, poursuit-il, qu’il pousse son jeûne jusqu’au soir, selon la coutume constante de ce temps-là, il pourroit bien paroître avoir mangé plus tard, mais cependant il n’aura pas jeûné au Seigneur : Potes videri tardiùs te refecisse, non tamen Domino jejunâsse.

210. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

On trouvera peut-être que je forme des vœux bien bizarres, & l’on m’accusera d’avoir des idées aussi creuses que celles des fous qui se repaissent de Châteaux en Espagne. […] Mais je renvoie cette importante matière à l’Ouvrage où je la discute à fond ; & je finirai ce petit Traité par deux observations dignes d’y trouver place.

211. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Il est rare, Monsieur, pour ne pas dire impossible, de trouver des hommes exactement bienfaits ; et par cette raison, il est très commun de rencontrer une foule de danseurs construits dèsagréablement, et dans les quels on n’apperçoit que trop souvent des défauts de conformation que toutes les ressources de l’art ont peine à déguiser, seroit-ce par une fatalité attachée à la nature humaine, que nous nous éloignons toujours de ce qui nous convient, et que nous nous proposons si communément de courrir une carrière dans la quelle nous ne pouvons ni marcher ni nous soutenir ? […] J’ai connu des danseurs qui ont trouvé l’art de dérober ce défaut à tel point qu’on ne s’en seroit jamais apperçu, si l’entrechat droit et les temps trop forts ne les avoient décelés.

212. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Le public est l’image des enfans : il en a l’inconstance et la frivolité ; perpétuellement curieux, il aime à être transporté vers de nouveaux objets ; plus les jouets qu’on lui présente sont étrangers à ses habitudes plus il les trouve précieux. […] Le dessinateur des habits s’abandonne à une complaisance impardonnable ; il sacrifie la vérité du costume aux fantaisies des acteurs, aux caprices des danseurs et des danseuses, et loin de trouver dans le vêtement le costume d’une nation éloignée, on ne voit que la bigarrure et l’extravagance d’une grande mascarade.

213. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

Psyché cherche à travers l’obscurité ou son vainqueur, ou une issue pour sortir des ténèbres ; mais elle trouve bientôt l’amour qui la quitte d’instant en instant, pour augmenter son trouble et son impatience, et qui revient toujours à elle, plus tendre, et plus empressé : C’est vainement que Psyché le presse de se faire connoître ; les refus de l’Amour sont constans ; il veut jouir de l’incognito. […] La terre s’en trouve et laisse un libre passage aux flammes qui s’en exhalent.

214. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre II » pp. 16-26

Les souvenirs de jeunesse ont cela de particulier, c’est qu’en les remuant on y trouve toujours une impression qui ressemble beaucoup aux giboulées de mars.

215. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIII, la valeur d’un nom » pp. 264-

Or à cette époque je me trouvais à Bucarest.

216. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 janvier. Graine d’étoiles. Plante et fleur. — Grands sujets. — Inconvénients d’un beau titre. »

Je ne sais si le nom de Mlle Roselly est un nom de guerre ; mais s’il en est ainsi, on ne saurait trouver mieux pour la peindre ; blanche, blonde et rose.

217. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIV. » pp. 77-82

Indépendamment de l’or que renfermoient ces bourses, elle y trouva une foule de billets de banque.

218. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre ii. sur le même sujet. » pp. 116-121

Comment trouve-t-on des artistes assés complaisants, pour se charger de l’exécution de plans aussi absurdes ?

219. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

J’ai dans l’idée que les gens parfaits doivent trouver tous les autres au-dessous d’eux.

220. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Roi d’Espagne s’étant trouvé au Concile de Trente en 1562, où le Cardinal Hercule de Mantoue présidoit, tous les Chefs du Concile par délibération convinrent de donner au Roi une fête galante, & digne de la magnificence d’une assemblée si considérable : les Dames les plus distinguées de la Ville de Trente, y parurent avec beaucoup d’éclat. […] On ne trouve point de régnes en France où les bals de cérémonie ayent été plus en vogue que sous Charles IX. […] Je doute fort que l’on trouve dans les contre-danses d’aujourd’hui les mêmes préceptes qui sont renfermez dans nos anciennes danses, autant pour la perfection du corps, que pour la bonne grace.

221. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

Il est rare, Monsieur, pour ne pas dire impossible de trouver des hommes exactement bien faits ; & par cette raison, il est très-commun de rencontrer une foule de Danseurs construits désagréablement, & dans lesquels on n’apperçoit que trop souvent des défauts de conformation que toutes les ressources de l’Art ont peine à réparer. […] J’ai connu des Danseurs qui ont trouvé l’Art de dérober ce défaut à tel point qu’on ne s’en seroit jamais apperçu, si l’entrechat droit & les temps trop forts ne les avoient décelés.

222. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Traduction des passages italiens parsemés dans cet ouvrage » pp. 115-118

Nous croyons faire plaisir à nos lecteurs, et aux élèves, dont le plus grand nombre, sans doute, ne connaît pas la langue italienne de leur donner le sens, ou la traduction littérale des citations que nous avons faites de divers morceaux, extraits d’auteurs italiens ; mais pour ne pas embarrasser notre discours et nos notes nous avons trouvé plus convenable de reporter à la fin ces traductions, que les lecteurs consulteront à leur loisir.

223. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

Cette opinion, je l’ai trouvée dans une lettre que le grand sculpteur a écrite à une de mes amies.

224. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre III. » pp. 21-26

Je trouve encore Aristide, nommé le juste, et l’idole de la république, éxilé pendant sept ans.

225. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29

La musique règne également partout ; on la trouve dans les villes et dans les villages, dans les rues et dans les champs.

226. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88

Il retourna à Naples, de là il vint me trouver à Londres où il fut fixé par des appointemens considérables.

227. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 16 février 1664 »

Plusieurs autres nobles Objets, Dont bien des cœurs sont les sujets, Augmentant, comme des miracles, La pompe et l’éclat des spectacles, Avec un parfait agrément, Y dansèrent pareillement ; Et comme elles sont toutes belles, Je vais spécifier icelles Dans un style simple et naïf, Et non d’un ton superlatif Sans affecter, même, aucun ordre, De peur qu’on y trouvât à mordre, Ni relever leurs qualités Par pointes et subtilités.

228. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

C’est la multitude qui marche par le chemin large et spacieux , dont Jésus-Christ dit, qu’il mène à la perdition , comme il dit au contraire du chemin qui mène à la vie, qu’il est étroit , et qu’il y en a peu qui le trouvent. […] Ne violons donc pas les lois divines pour suivre les usages du monde, et ne préférons pas à ces lois saintes les pernicieuses coutumes qui sont les lois de celui qui trouve son plaisir dans notre perte ; je veux dire du démon : Illius enim lex sunt hæc qui gaudet de interitu nostro.

229. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

La fillette enflamma par ses coquetteries la naïve passion de son camarade, et lui donna des espérances jusqu’au jour où elle trouva de belles moustaches à M. […] Le lendemain matin, le sieur Demeru, gardien de la salle, trouva Boismaison qui avait fait de vains efforts pour se délier, reçut de lui la confidence de l’aventure de la veille, en rit beaucoup pour sa part et ne manqua pas d’en égayer tout le théâtre.

230. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre neuvième. Le maître » pp. 96-103

Je trouvai en lui une autre manière de démontrer dans ses leçons, et l’art de la danse me parut changé.

231. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

En 1747, il s’est trouvé pour plus de quatre à cinq cent mille livres d’arriéré, que l’hôtel-de-ville, chargé de la régie de l’Opéra, commença d’acquitter. […] Pendant cette première période, on ne trouve dans les acteurs que peu de sujets dont les noms aient occupé la renommée. […] L’Opéra hérissé de querelles, de cris, d’ivresse et de bruit ; l’Opéra tour à tour encombré et troublé ; l’Opéra, véritable œil-de-bœuf de publique dépravation, était tellement fréquenté par la cour et si peu habitué à la bourgeoisie, que la comtesse d’Egmont s’y montrait dans la loge de MM. les gentilshommes de la chambre, ne se doutant guère que le crédule bourgeois qu’elle avait abusé viendrait la trouver en cet endroit. […] Mais à l’extrémité de cette période on trouve le Comte Ory, Guillaume Tell, Moïse et cette Muette de Portici, qui à elle seule, par l’entraînement de son spectacle, fit la révolution de Belgique4 et les débuts de mademoiselle Taglioni. […] Les fastes de la galanterie des coulisses de l’Opéra ont une telle renommée, qu’ils doivent au moins trouver une mention dans ce chapitre.

232. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Cependant, combien y a-t-il aujourd’hui de mères qui non-seulement laissent tranquillement leurs filles aller aux bale et aux danses, mais trouvent même un sujet de gloire lorsqu’elles les voient danser avec un art, une adresse et une grâce qui leur attirent des louanges ; et lorsque ne l’ayant pas vu, elles entendent dire que leurs filles se sont distinguées, par ce dangereux talent, dans cet art si funeste ! […] Vous trouverez peut-être que je parle trop hardiment, et que j’oublie cette retenue et cette modestie que j’ai coutume de garder dans les lettres où il s’agit d’intercéder pour les criminels ; mais cette modestie même, qui n’est autre chose qu’une certaine crainte de blesser et de déplaire, doit céder ici à une crainte bien plus forte ; car je craindrois et de déplaire à Dieu, et de manquer à l’amitié que vous avez voulu qui fût entre vous et moi, si j’étois plus réservé à vous donner de sa vis salutaires. » Qu’il seroit à souhaiter que toutes les personnes en places et en autorité donnassent, comme Macédonius, leur estime et leur confiance à des hommes capables de leur donner les avis dont ils ont besoin, pour se bien acquitter des emplois difficiles et périlleux attachés aux grandes places, et assez dépouillés de tout intérêt propre et de toute considération humaine, pour dire à ceux qui les honorent de leur confiance, toutes les vérités qui peuvent leur être utiles !

233. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Je veux encore que les pas soient placés avec autant d’esprit que d’art, et qu’ils répondent à l’action et aux mouvemens de l’ame du danseur ; j’exige que dans une expression vive, on ne forme point de pas lents ; que dans une scène grave on n’en fasse point de légers ; que dans les mouvemens de dépit on sache éviter tous ceux qui, ayant de la légèreté, trouveroient place dans un moment d’inconstance ; je voudrois enfin que l’on cessât, pour ainsi dire, d’en faire dans les instans de désespoir et d’accablement : c’est au visage seul à peindre ; c’est aux yeux à parler ; les bras mêmes doivent être immobiles ; et le danseur, dans ces sortes de scènes, ne sera jamais aussi excellent que lorsqu’il ne dansera pas, ou que sa danse n’aura pas l’air d’en être une. […] On ne doit pas s’étonner de trouver plus d’intelligence et de facilité à rendre le sentiment parmi les comédiens, que parmi les danseurs.

234. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Je veux encore que les pas soient placés avec autant d’esprit que d’Art, & qu’ils répondent à l’action & aux mouvements de l’ame du Danseur ; j’exige que dans une expression vive on ne forme point de pas lents ; que dans une Scene grave on n’en fasse point de légers ; que dans des mouvements de dépit on sache éviter tous ceux qui ayant de la légéreté, trouveroient place dans un moment d’inconstance ; je voudrois enfin que l’on cessât d’en faire dans les instants de désespoir & d’accablement : c’est au visage seul à peindre ; c’est aux yeux à parler ; les bras même doivent être immobiles, & le Danseur dans ces sortes de Scenes ne sera jamais si excellent que lorsqu’il ne dansera pas ; toutes mes vues, toutes mes idées ne tendent uniquement qu’au bien & à l’avancement des jeunes Danseurs & des nouveaux Maîtres de Ballets ; qu’ils pesent mes idées, qu’ils se fassent un genre neuf, ils verront alors que tout ce que j’avance peut se mettre en pratique & réunir tous les suffrages. […] On ne doit pas s’étonner de trouver plus d’intelligence & de facilité à rendre le sentiment parmi les Comédiens que parmi les Danseurs.

235. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre huitième. Danseur sérieux, danseur demi-caractère. Danseur comique » pp. 88-95

Dans les autres genres de danse, il n’est pas aussi essentiel de posséder en perfection les qualités et les moyens dont je viens de parler ; on n’exige pas d’un danseur de demi-caractère ou comique la même correction que l’on veut trouver dans le danseur héroïque.

236. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 novembre. Classicisme et exotisme. Une étoile parnassienne : Mlle Schwarz. — Djemil. — Un maître français. — Reprise de « Roméo ». »

Si on voulait passer sa vie, comme nous, à voir danser, on trouverait de quoi satisfaire une telle fringale.

237. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7

Comme la Rage et le désespoir sont les ressorts de ce ballet, qu’elles déterminent l’Amour à seconder leurs projets en blessant le coeur du héros ; comme le lieu de la scène est embélli par ce Dieu, et que ce que la volupté a de plus séduisant s’y trouve rassemblé ; ne seroit-il pas possible, au départ de Henry, dans l’instant qu’il est aux genoux de sa maîtresse, et qu’il ne peut s’en détachér ; de faire paroitre la Gloire accompagnée de toutes les vertus qui font la renommée des Princes ?

238. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « II. Vocation. » pp. 14-23

Pipelet trouve bien trop laid Le sort obscur des femmes qui tricotent, Dignes des bourgeois épais qui radotent Comme aux temps lointains où Berthe filait !

239. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »

On en trouve la figure et la description dans le premier tome des Commentaires de la Bible du P. […] Dans presque tous les psaumes on trouve des traces de la danse sacrée des Juifs. […] [voir Traité historique, Ire partie, livre I, chap. 7, De la Danse sacrée des Juifs »] La danse sacrée telle qu’on vient de l’expliquer, et qu’on la trouve établie chez le peuple Hébreu dans les temps les plus reculés, passa sans doute avec les notions imparfaites de la divinité chez tous les autres peuples de la terre.

240. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180

Le danseur, par la même raison, doit se servir de tous les doigts de ses pieds, comme d’autant de branches dont l’écartement sur le sol augmentant l’espace de son appui, affermit et maintient son corps dans l’équilibre juste et convenable ; s’il néglige de les étendre, s’il ne mord en quelque façon la planche pour se cramponner et se tenir ferme, il s’ensuivra une foule d’accidens, le pied perdra sa forme naturelle ; il s’arrondira et vacillera sans cesse et de côté, du petit doigt au pouce, et du pouce au petit doigt : cette espèce de roulis occasionné par la forme convexe que l’extrémité du pied prend dans cette position, s’oppose à toute stabilité ; les chevilles chancélent et se déplacent ; et vous sentez, Monsieur, que dans le tems où la masse tombera d’une certaine hauteur, et ne trouvera pas dans sa base un point fixe capable de la recevoir et de terminer sa chûte, toutes les articulations seront blessées de ce choc et de cet ébranlement ; et l’instant où le danseur tentera de chercher une position ferme et où il fera les plus violens efforts pour se dérober au danger, sera toujours celui où il succombera, soit ensuite d’une entorse, soit ensuite de la rupture de la jambe ou du tendon. […] Le contre-point qui sans contredit, est la pierre de toûche de l’oreille la plus délicate, est pour eux ce qu’il y a de moins difficile ; aussi la danse est-elle animée, et la finesse de leur organe jette-t-elle dans leur manière de se mouvoir une gaité et une variété que l’on ne trouve point dans nos contredanses Françaises. […] Il en est de la danse comme de la musique, et des danseurs comme des musiciens : Notre art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la musique l’est en notes ; mais nous avons des octaves, des rondes, des blanches, des noires, des croches, des doubles croches et des triples croches, des temps à compter et une mesure à suivre ; ce mélange d’un petit nombre de pas, et d’une petite quantité de notes offre une multitude d’enchainemens et de traits variés : Le goût et le génie trouvent toujours une source de nouveautés en arrangeant et en retournant cette petite portion de notes et de pas de mille sens et de mille manières différentes ; ce sont donc ces pas lents et soutenus, ces pas vifs, précipités, et ces temps plus ou moins ouverts, qui forment cette diversité continuelle.

241. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Le pied perdra sa forme naturelle, il s’arrondira & vacillera sans cesse & de côté, du petit doigt au pouce, & du pouce au petit doigt : cette espece de roulis occasionné par la forme convexe que l’extrêmité du pied prend dans cette position, s’oppose à toute stabilité ; les chevilles chancellent & se déplacent ; & vous sentez, Monsieur, que dans le temps où la masse tombera d’une certaine hauteur, & ne trouvera pas dans sa base un point fixe capable de la recevoir & de terminer sa chûte, toutes les articulations seront blessées de ce choc & de cet ébranlement ; & l’instant où le Danseur tentera de chercher une position ferme, & où il fera les plus violents efforts pour se dérober au danger, sera toujours celui où il succombera, soit ensuite d’une entorse, soit ensuite de la rupture de la jambe ou du tendon. […] Le contrepoint qui sans contredit est la pierre de touche de l’oreille la plus délicate est pour eux ce qu’il y a de moins difficile ; aussi leur Danse est-elle animée, & la finesse de leur organe jette-t-elle dans leur maniere de se mouvoir une gaieté & une variété que l’on ne trouve point dans nos Contredanses françoises. […] Il en est de la Danse, comme de la Musique, & des Danseurs comme des Musiciens ; notre Art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la Musique l’est en notes ; mais nous avons des Octaves, des Rondes, des Blanches, des Noires, des Croches, des doubles Croches & des triples Croches ; des temps à compter & une mesure à suivre ; ce mêlange d’un petit nombre de pas & d’une petite quantité de notes offre une multitude d’enchaînements & de traits variés ; le goût & le génie trouvent toujours une source de nouveautés, en arrangeant & en retournant cette petite portion de notes & de pas de mille sens & de mille manieres différentes ; ce sont donc ces pas lents & soutenus, ces pas vifs & précipités, & ces temps plus ou moins ouverts qui forment cette diversité continuelle.

242. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

On lui trouva de la correction et de la grâce. […] *** Il s’agissait de leur trouver une pièce de début. […] On ne savait ni le nom, ni la maison de l’ouvrier ; on réveille le quartier, et on trouve le faiseur de tuyaux. […] *** Notre danseur avait enfin trouvé son chemin de traverse.

243. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre sixième. Des temps, des pas, des enchaînements et de l’entrechat » pp. 71-78

Soyez léger le plus que vous pourrez ; le spectateur veut trouver dans un danseur quelque chose d’aérien ; celui qui est pesant et lourd, ne produit qu’un vilain effet, et trop éloigné de ce que l’on attend de lui.

244. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Je ne sais si j’ai bien fait de m’attacher à ce genre, mais les larmes que le public a données a plusieurs scènes de mes ballets, l’émotion vive qu’ils ont causée, une persuadent que si je n’ai point encore atteint le but, du moins ai-je trouvé la route qui peut y conduire. […] Que l’on consulte, Monsieur, tous ceux qui applaudissent indifféremment, et qui croiroient avoir perdu l’argent qu’ils ont donné à la porte, s’ils n’avoient frappé des pieds, ou des mains ; qu’on leur demande, dis-je, comment ils trouvent la danse et les ballets ? […] Voilà la difficulté ; il seroit rare d’en trouver un grand nombre, continua-t-il, capable de jouer ces pièces : ces scènes simultanées seroient embarrassantes à bien rendre ; cette action pantomime seroit l’écueil contre le quel la plupart des comédiens échoueroient.

245. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Je ne sais si j’ai bien fait de m’attacher à ce genre, mais les larmes que le Public a donné à plusieurs Scenes de mes Ballets, l’émotion vive qu’ils ont causée, me persuadent que si je n’ai point encore atteint le but, du moins ai-je trouvé la route qui peut y conduire. […] Que l’on consulte, Monsieur, tous ceux qui applaudissent indifféremment, & qui croiroient avoir perdu l’argent qu’ils ont donné à la porte s’ils n’avoient frappé des pieds ou des mains ; qu’on leur demande, dis-je, comment ils trouvent la Danse & les Ballets ? […] Voilà la difficulté ; il seroit rare d’en trouver un grand nombre, continua-t-il, capable de jouer ces Pieces ; ces Scenes simultanées seroient embarrassantes à bien rendre ; cette action Pantomime seroit l’écueil contre lequel la plupart des Comédiens échoueroient.

246. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Une telle entreprise sembloit leur être reservée ; et j’ose croire que nos académiciens trouveroient en eux toutes les ressources qu’ils pourroient desirer, lorsqu’ils leur présenteroient des modèles dont la capitale, qui est le centre et le point de réunion de tous les talens, fourmille sans doute, et que je n’ai ni la hardiesse ni la témérité de leur indiquer. […] Beauchamps donna ensuite une forme nouvelle à la Chorégraphie, et perfectionna l’ébauche ingénieuse de Thoynot Arbeau ; il trouva le moyen d’écrire les pas par des signes aux quels il attacha une signification et une valeur différentes, et il fut déclaré l’inventeur de cet art par un arrêt du Parlement.

247. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149

On a un exemple de la première espèce de lévier, dans l’action par la quelle on s’élève sur la pointe du pied ; la puissance est alors appliquée au talon par les muscles extenseurs du pied, et la résistance est le poids du corps qui si ; trouve entre le talon où agit la puissance, et la pointe du pied où se trouve le point d’appui. […] Ce n’est que par des rondeurs que l’on peut diminuer l’étendue des bras et leur donner de la grace ; ce n’est que par les effacemens du corps qu’on trouve l’art de les faire paroître plus courts.

248. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Une telle entreprise sembloit leur être réservée ; & j’ose croire que nos Académiciens trouveront en eux toutes les ressources qu’ils pourront desirer, lorsqu’ils leur présenteront des modeles dont la Capitale qui est le centre & le point de réunion de tous les talents fourmille sans doute, & que je n’ai ni la hardiesse ni la témérité de leur indiquer. […] Beauchamps donna ensuite une forme nouvelle à la Chorégraphie & perfectionna l’ébauche ingénieuse de Thoinet Arbeau ; il trouva le moyen d’écrire les pas par des signes ausquels il attacha une signification & une valeur différentes, & il fut déclaré l’inventeur de cet Art par un Arrêt du Parlement.

249. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

D’un accident, elle avait trouvé moyen de se faire un triomphe. […] Les puristes trouvent qu’elle manque de correction ; mais ses partisans lui font un mérite de s’affranchir des règles.

250. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VII » pp. 90-105

Gil Perez a trouvé plus de plaisanteries sur lui qu’il n’en faudrait pour ridiculiser une armée entière.

251. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »

Peut-être ne fera-t-on pas fâché d’en trouver ici quelques-unes.

252. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

Le lendemain mon amie m’apporta un journal dans lequel je trouvai en première page un grand article sous ce titre : LOIE FULLER A INAUGURE LE « DON’T THINK CLUB ».

253. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — V, mes débuts aux folies-bergère » pp. 50-

Qu’on imagine ma stupeur quand on saura que, en descendant de fiacre, devant les Folies, je me trouvai face à face avec une danseuse serpentine, reproduite en tons violents sur des affiches colossales, et que cette danseuse n’était point Loïe Fuller !

254. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

Un soir je rentrai chez moi à 8 heures et trouvai ma maison pleine de monde.

255. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

Tout cela n’empêche pas que je trouve les trois enfants charmantes ; un lyrisme très pur émane de leur attitude ; rien de trivial n’entache leur tenue d’apprenties prêtresses.

256. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114

Ce sujet est si délicat et si fugitif que je l’abandonne à ceux qui auront l’art de trouver des expréssions capables de développer l’idée juste que l’on peut se former de ces accens momentanés.

257. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iv. sur le même sujet. » pp. 129-136

Notre révolution offre l’image d’un vaste théâtre élevé par la chimère ; tous les genres y sont confondus, toutes les scènes y sont décousues ; on n’y trouve ni ordre ni règle, ni précision, ni ensemble.

258. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Mais comme de tous ceux qui enseignent avec applaudissement l’Art de la Danse, il ne s’est trouvé personne qui en ait écrit les regles, j’ai osé l’entreprendre ; & quoique j’aie fait toute ma vie de serieuses reflexions sur les positions & sur l’équilibre du corps, pour être plus à portée de donner des leçons utiles à mes Ecoliers, je me suis moins fondé sur ma propre experience, que sur l’habileté des plus grands Maîtres, que j’ai eu l’avantage de frequenter.

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