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134. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXII. Du Menuet, & de la maniere de le danser régulierement. » pp. 84-91

Deuxieme Figure [Légende intérieure] [en haut] en suitte vous faites chacun deux pas de menuet en avant en vous tenant la main Comme vous le voyez écrit ci dessous [en bas, verticalement de bas en haut] [à gauche] deux pas de menuet en avant pour l’homme [à droite] deux pas de menuet en avant pour la demoiselle Après que vous avez fait les reverences que l’on fait ordinairement avant de danser, la seconde étant finie, il faut faire un pas de menuet en retrogradant à la place où vous avez commencé la premiere reverence, en formant un quart de cercle, de même qu’il est figuré par 1. ce qui vous rapproche, & vous présentez la main en dessous à la Demoiselle, comme il est représenté par 2. ces deux mains démontrant que celle du Cavalier doit être en dessous, pour que la Demoiselle s’appuie dessus.

135. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre VIII. De la maniere de faire les bras avec les pas de Bourrée, ou Fleurets. » pp. 223-230

Il y a une autre espece de pas de Bourrée, qui se fait en place & en presence ; mais comme ce pas est ouvert d’abord, les bras imitent les pas : par exemple, vous prenez votre demi-coupé du pied droit à côté à la 2e. position, & comme vos deux bras sont ouverts, vous pliez les deux poignets en faisant un rond entier de haut en bas, je dis un rond entier, parce que les mains retournent en haut comme elles étoient ; mais au second pas que vous portez à côté, comme il est dit dans la maniere de le faire, en tirant l’autre pied derriere qui fait le troisiéme pas, vous pliez le même bras du pied que vous tirez derriere ; ce qui fait le contraste au pied qui se trouve devant.

136. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XVI. De la maniere de faire les bras avec les Contre-tems de Gavote. » pp. 255-263

Ce pas est un des principaux que l’on fasse en dansant, tant par son ancienneté que par les differentes manieres dont il se pratique ; car il se fait tantôt en avant, & en arriere, tantôt de plusieurs côtez, & en tournant : enfin dans quelque mesure que l’on le mette, il s’y place avec facilité, & anime la danse par son mouvement sauté & sa variation.

137. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

Gautier place la sylphide aux côtés de Lamartine et de lord Byron. […] Elle danse de tout son corps, depuis la pointe des cheveux jusqu’à la pointe des orteils… » Cependant Gautier ose reprocher à l’idole sa défaillance dans la Muette de Portici, pour ne l’exalter que plus hautement à propos de la Gipsy, ballet de Mazilier qui servit de cadre à la danse qui se place dans la légende Elsslérienne à côté de la Cachucha ; c’est la Cracovienne. […] C’est à ce point de vue qu’il se place en abordant encore une fois le sujet Elssler.

138. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Ce sentiment fait bientôt place à la frayeur : en examinant de plus près l’aimable enfant, elles apperçoivent près de lui un arc, un carquois et des flèches éparses dans les fleurs, elles tremblent sur les dangers qu’elles courent et ne s’éloignent cependant qu’à pas lents. […] Cette idée qui plaît, est soudain adoptée ; on fait de la corbeille un lit de fleurs ; on y place l’enfant ailé, et on l’emporte en triomphe en jouant et en folâtrant avec lui. […] L’Amour voit qu’il lui faudroit trop de tems pour vaincre la timidité du Berger, s’approche doucement de la Bergère et se place à ses cotés.

139. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Place à cet Élégant, dos rond, épaule haute ! […] Il déploya dans cette place différens talens : et c’est à lui qu’est due l’ingénieuse invention des feux de théâtre, avec le lycopodium. […] L’abus amena les difficultés, et les tours de force prirent la place de la grace et de l’aimable gaité. […] Le fleuret, pas de Danse qu’on place souvent dans le passe-pied, et qui a quelque chose de ressemblant au ricochet. […] C’est un sentiment vif, prompt et sûr, qui met tout à sa place, et qui ne peut rien supporter dans le lieu où il ne doit pas être.

140. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

En arrivant au théâtre pour louer des places, la veille de la représentation, elles s’inquiétèrent de moi auprès de la buraliste. […] Après cette vision, Gab et sa mère s’en retournèrent avec leurs places pour la matinée du lendemain.

141. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Aidés par cet exercice les genoux suivront la même direction et rentreront, pour ainsi dire, dans leur place. […] En voici la raison : la contraction des muscles dans les efforts du saut roidit les articulations et force chaque partie à rentrer dans sa place et à revenir de sa forme naturelle : les genoux ainsi forcés se portent donc en dedans, ils reprennent leur volume ; ce volume met un obstacle aux battemens de l’entrechat : plus ces parties ce joignent, plus celles qui leur sont inférieures l’eloignent ; les jambes ne pouvant ni battre ni croiser, restent comme immobiles au moment de l’action des genoux qui roulent désagréablement l’un sur l’autre, et l’entrechat n’étant ni coupé, ni battu, ni croisé par le pas, ne sauroit avoir la vitesse et le brillant qui en font le mérite.

142. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172

Le site du cinquième acte représentoit une place publique au milieu de la quelle s’élevoit un bûcher ; les deux époux, en robes de victimes et couronnés de fleurs, étoient devancés et suivis par des soldats ; une foule de peuple s’assembloit dans cette place ; mais la résignation d’Hypernmese et de Lyncée, leur fermeté et leur constance, les embrassemens qu’ils se prodignoient et les adieux éternels qu’ils se faisoient, subjugnoient le peuple et l’intéressoient en leur faveur.

143. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Il est donc un art ou un pressentiment heureux, qui apprend à juger des éffets par l’assortiment des couleurs ; de telle sorte que cinq principaux personnages obligés de changer de place, et de former successivement divers tableaux, doivent être vêtus de manière à n’offrir que des groupes qui se lient par le choix et l’entente des couleurs. […] Il faut laisser aller le monde, et se convaincre que le mal se place toujours à coté du bien, et que la folie s’assied souvent entre la sagesse et la raison.

144. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Au reste Garrick étoit le thermomètre des recettes ; lorsqu’il jouoit, toutes les loges et toutes les places étoient retenues ; à cinq heures la salle étoit pleine, et les bureaux de distribution étoient férmés. […] Ceux qui étoient employés dans le ministère, où qui avoient des places à la cour, qui exigeoient leur présence, avoient leur maison montée.

145. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

Ce dieu paroît, et se place derrière elle ; les traits aimables de l’amour s’impriment sur le miroir : Psyché, qui n’a rien vu de si beau, trésaille d’admiration ; elle se retourne ; mais l’Amour a disparu. […] L’Amour s’y place avec son amante.

146. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Le parterre, cette place réservée à la casquette populaire et à la veste démocratique, avait fait peau neuve ; ses haillons étaient remplacés par les fracs les plus fashionables. […] Ils l’invitèrent à s’asseoir au fauteuil du président, et Catherine Prinster fut priée de prendre la place du secrétaire. […] L’un d’eux se leva de sa place et adressa à Fanny, qui s’était avancée vers la rampe, des paroles de remerciements avec le souhait que la Fortune l’accompagnât sur toutes ses voies. […] Au temple les fidèles formaient la haie, jusqu’à ce que Fanny eût gagné la place qui lui était réservée. […] Dans la salle les tons rutilants des étoffes étaient amortis, il est vrai, par l’épaisse fumée des cigares qui s’allumaient à toutes les places.

147. (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »

[6] Je ne m’étendrai pas davantage sur ces recherches, ce ne serait pas ici leur place.

148. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 avril 1922. Comme quoi la danse est un art — ce qui s’en suit —. Un centenaire français célébré en Russie. »

Est-ce à dire que je me place à un point de vue purement formaliste, que je prétends traiter cette chose délicieusement éphémère et nuancée qu’est la danse, dans un esprit géométrique étriqué et pédantesque ?

149. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 janvier. Graine d’étoiles. Plante et fleur. — Grands sujets. — Inconvénients d’un beau titre. »

Par la vertu de cette discipline, par l’exercice gradué de cette savante gymnastique basée sur l’intelligence pénétrante du muscle, tout élève, s’il n’est pas cependant affligé d’infirmités ou de difformités irrémédiables, accède, en un délai pouvant aller de six à huit ans, à la dignité d’un danseur apte à briguer une place dans l’ensemble d’une troupe chorégraphique.

150. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIV. » pp. 77-82

Il fut toujours médiocre danseur, mais il fit quelques élèves et fut porté à la dignité de maître des ballets ; mais comme à cette époque un maître de ballets n’étoit rien moins qu’ingénieux et qu’il ne s’écartoit point des anciennes rubriques, Malter remplit sa place à merveille.

151. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Comme je ne prétens rapporter ici que quelques faits historiques, qui concernent les bals de cérémonie, je passe d’Antiochus à Louis XII, qui étant à Milan, se trouva dans un bal, avec les Cardinaux de Narbonne & de Saint-Severin, qui ne firent point de difficulté d’y danser devant Sa Majesté ; parce qu’on ne peut se dispenser d’obéïr à une Dame qui vient vous prendre : on doit du moins se présenter pour faire la révérence avec elle, la remener en sa place, & ensuite aller prendre une autre Dame, pour en faire encore autant ; afin de ne point interrompre l’ordre du bal, & pour ne pas passer pour un homme qui n’a pas l’usage du monde : c’est ce qui a fait dire à Pibrac dans l’un de ses quatrins, N’aille au bal qui n’y voudra danser. […] Depuis le mariage de Monsieur le Duc de Bourgogne, on a vû que les danses nobles & sérieuses se sont abolies d’année en année, comme la Boccanne, les Canaries, le Passepied, la Duchesse, & bien d’autres, qui consistoient à faire voir la bonne grace & le bon air de la danse grave, comme il se pratiquoit du tems de la vieille Cour : à peine a-t-on conservé le Branle, la Courante, & le Menuet ; les jeunes gens de la Cour ayant substitué en la place les contre-danses, dans lesquelles on ne reconnoît plus la gravité ni la noblesse des anciennes : telles sont la Jalousie, le Cotillon, les Manches vertes, les Rats, la Cabarretiere, la Testard, le Remouleur, &c. […] Mais pressons les Dieux propices D’amener ces jours si chers, Où ton culte & tes délices Occupent tout l’Univers : Alors les graces renaissent, Les ris, les jeux reparoissent, Enfans d’un loisir heureux : Zéphire, que l’hyver glace, Fuis l’amour, viens à sa place Nous ranimer par ses feux.

152. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

Aidés par cet exercice, les genoux suivront la même direction & rentreront, pour ainsi dire, dans leur place. […] En voici la raison ; la contraction des muscles dans les efforts du saut roidit les articulations, & force chaque partie à rentrer dans sa place & à revenir à sa forme naturelle ; les genoux ainsi forcés se portent donc en dedans, ils reprennent leur volume ; ce volume met un obstacle aux battemens de l’entrechat ; plus ces parties se joignent, plus celles qui leur sont inférieures s’éloignent ; les jambes ne pouvant ni battre ni croiser, restent comme immobiles au moment de l’action des genoux qui roulent désagréablement l’un sur l’autre, & l’entrechat n’étant ni coupé, ni battu, ni croisé par le bas, ne sauroit avoir la vîtesse & le brillant qui en font le mérite.

153. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre premier » pp. 6-15

Allons, messieurs, un peu de place, s’il vous plaît !

154. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

Il se place à côté de vous, et vous montre le chemin qui conduit au haut de la colline.

155. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »

Par la danse, j’avoue que je n’entends pas simplement cet art mécanique qui consiste à remuer alternativement les bras et les jambes au son d’un instrument, à se fatiguer en mesure pour exécuter des pas qui ne signifient rien, à avancer sans dessein, à reculer uniquement pour changer de place, enfin à faire toutes les évolutions que les danseurs médiocres regardent comme la perfection de l’art, et qui n’en sont que le commencement.

156. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29

Si j’ajoute à ces inconvéniens l’effet révoltant que produisit sur le public l’impôt arbitraire que le directeur mit indistinctement sur toutes les places ; on jugera que son ressentiment fut préjudiciable au chef-d’œuvre d’Hayden, et qu’il en éprouva le contre-coup.

157. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VIII. » pp. 56-61

Dailleurs, le goût a des ailes ; il s’envole, lorsqu’on abandonne son culte, et que l’on adore à sa place la folie ou le caprice.

158. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

On l’entendait dans les théâtres, dans les églises, dans les salles de concert, dans les salons, sur les places publiques. […] Les deux théâtres accordaient à la danse une place considérable. […] Des ballets politiques comme Le général Colli à Rome, où l’on voyait le pape examinant avec les cardinaux les conditions de paix imposées par la République française, cédèrent la place à de grandes légendes antiques, par exemple à celles des Titans et de Prométhée, héros fabuleux que Vigano fit danser aux sons de la musique de Beethoven7. […] On pouvait prévoir que les deux sœurs occuperaient une place très différente dans l’histoire de la danse.

159. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Il prescrivit à la place les tuniques en mousseline blanche, sans ornements, qui tombaient en plis pudiques au-dessous des genoux ; tout au plus permettait-il une couronne ou une guirlande de fleurs pour animer par un peu de couleur voyante la candeur, qui aurait pu devenir fade, de ce vêtement. […] La « petite bossue », qu’avaient raillée les élèves de Coulon, disputait sur la scène du théâtre impérial de Vienne la première place à la superbe et triomphante Heberle. […] Elle bondit, prompte comme l’éclair, et aussitôt le décor meurtrier s’abîmait avec fracas à la place qu’elle venait de quitter. […] Car sur toi l’œil impur ne trouve point de place ; Mais toujours le regard se repose enchanté, Et de ta chaste majesté Tout mouvement est une grâce Toute pose est une beauté84.

160. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Le mot pantomime même sera employé quelquefois à leur place, parce que le ballet n’est autre chose qu’une grande composition de danse, qu’un ballet sans danse ne peut exister, et que la pantomime qui est l’ame de la danse et qui vivifie le ballet, appartient à ces deux arts. […] Cet aspect imprévu répand aussitôt l’allarme ; la joye disparoît ; l’effroi, la crainte, la frayeur la remplacent ; on fuit en confusion ; le bailli prend son petit-fils dans ses bras, entre précipitament dans sa maison qui est un vieux château du seigneur, et qui est située sur la place où se donnoit la fête ; on le suit en foule, on s’y rassemble pour se défendre ; on barricade les portes : telle est l’image de ce second tableau. […] L’Amour s’appercevant qu’il lui faudroit trop de tems pour vaincre la timidité du berger, s’approche doucement de la bergère et se place à ses côtés. […] Le sujet du ballet tient-il plus à la fable qu’à l’histoire ; Apollon, les arts, les muses, la gloire et l’immortalité sont des personnages qu’on emploiera avec succès ; si c’est un Prince qui s’est signalé par des victoires, et que le compositeur puise son sujet dans la fable, Mars tiendra la place du Héros ; il sera couronné par la victoire ; la renommée annoncera son triomphe, la paix rassemblera les arts effrayés par les horreurs de la guerre ; les peuples seront conduits par l’Abondance ; Vénus et les graces orneront les trophées du vainqueur de guirlandes de laurier et de branches d’olivier, l’amour, les jeux et les plaisirs formeront des couronnes et porteront les armes du héros ; la paix ouvrira son temple, la guerre, la discorde et la terreur seront enchainées par la valeur ; tels sont les tableaux que l’allégorie doit présenter ; ils ne pourront plaire s’ils sont outrés.

161. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii » pp. 96-101

Lettre xvii Je vous ai annoncé dans mon avant-dernière lettre, Madame, que je ne vous nommerois que ceux des danseurs et danseuses qu’on peut regarder comme les modèles de leur art ; cependant ceux qui s’efforcent de les copier, ne sont pas sans mérite et je ne hazarderai rien, en avançant que dans le nombre des sujets qui contribuent aux charmes et à la magie des ballets, on en trouverait une douzaine au moins, capables de remplir avec succès les premières places dans les plus beaux théâtres de l’Europe, et qu’ils en feraient les délices et l’ornement.

162. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

… Mademoiselle Taglioni se retourna : — Ma foi, dit-elle, si vous voulez commander à ma place ? […] Et voilà le futur maréchal qui tire sa lame du fourreau, se place devant le bataillon féminin, et avec sa voix de stentor et sa brusquerie de troupier, fait évoluer ces jeunes recrues trotte-menu, aux blanches épaules, aux minois chiffonnés, comme il eût fait marcher de véritables grenadiers aux vieilles moustaches et aux épaulettes de laine.

163. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7

Je joins ici un éxemplaire de mes lettres sur la danse, je n’osai vous le faire parvenir parceque je ne le croyois pas cligne d’occuper une place dans votre bibliothèque ; un prétexte bon ou mauvais se présente, et j’en profite avec empressement.

164. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVIII. Des pas de Bourée & des Fleurets. » pp. 122-132

On place ce pas dans toute sorte d’airs, & vous en faites toutes les figures des danses avec facilité, parce que ce pas est aisé & coulant on le fait en tournant de la même façon que les précedens ; mais c’est aux Maîtres de conduire leurs Ecoliers dans la regularité des danses qu’ils leur enseignent, je me contenterai seulement de donner une explication de la maniere de faire tous ces differens pas.

165. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

Avant la Révolution, l’élément masculin tenait dans les ballets une place considérable par l’importance des rôles et par le nombre, pour la plus grande joie des spectatrices. […] Elle était déjà fatiguée de la vie religieuse qui la consolerait, avait-elle cru, de ses chagrins intimes, et elle reprit avec empressement sa place à l’Opéra. […] Elle eut plus de deux millions de rentes, se fit une place dans la haute société anglaise et garda sa dame de compagnie.

166. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

Par ce moyen, plus de vide, plus d’inutilité, plus de longueur et plus de froid dans la danse de l’opéra ; tout seroit saillant et animé, tout marcheroit au but et de concert ; tout séduiroit parce que tout seroit spirituel, et paroitroit dans un jour plus avantageux ; tout enfin feroit illusion et deviendroit intéressant, parce que tout seroit d’accord, et que chaque partie tenant la place qu’elle doit occuper naturellement, elles s’entre-aideroient et se préteroient réciproquement des forces. […] Ce contraste d’une volubilité extrême, et d’un flegme inébranlable produit sur moi le même effet, des contraires aussi choquans ne peuvent en vérité trouver place sur la scène ; ils en détruisent le charme et l’harmonie et privent les tableaux de leur ensemble. […] C’est du poëte premiérement que dépend le succès, puisque c’est lui qui compose, qui place, qui dessine et qui met à proportion de son génie plus ou moins de beautés plus ou moins d’action, et parconséquent plus ou moins d’intérêt dans son tableau. […] Ce n’est qu’en se substituant à la place du héros et du personnage qu’on joue, que l’on peut parvenir à le rendre et à l’imiter parfaitement.

167. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

Par ce moyen, plus de vuide, plus d’inutilité, plus de longueur & plus de froid dans la Danse de l’Opéra ; tout seroit saillant & animé ; tout marcheroit au but & de concert ; tout séduiroit parce que tout seroit spirituel & paroîtroit dans un jour plus avantageux ; tout enfin feroit illusion & deviendroit intéressant, parce que tout seroit d’accord, & que chaque partie tenant la place qu’elle doit occuper naturellement, s’entr’aideroit & se prêteroit réciproquement des forces. […] Des contraires aussi choquants, ne peuvent en vérité trouver place sur la Scene ; ils en détruisent le charme & l’harmonie & privent les Tableaux de leur ensemble. […] L’homme célebre qui a fait choix du sujet, qui en a disposé les parties, qui les a distribuées avec autant de goût que d’Art, & qui a esquissé la toile, voilà le Poëte ; c’est de lui premiérement que dépend le succès, puisque c’est lui qui compose, qui place, qui dessine & qui met à proportion de son génie plus ou moins de beautés, plus ou moins d’actions, & par conséquent plus ou moins d’intérêt dans son Tableau. […] Les habits & les caracteres étant sans nombre à ce Spectacle, je souhaiterois que la Danse ne fût pas toujours la même ; cette uniformité choquante disparoîtroit sans doute, si les Danseurs étudioient le caractere de l’homme qu’ils doivent représenter, s’ils saisissoient ses mœurs, ses usages & ses coutumes ; ce n’est qu’en se substituant à la place du Héros & du Personnage que l’on joue, que l’on peut parvenir à le rendre & à l’imiter parfaitement.

168. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VIII » pp. 106-119

— J’ai envie, disait-il, maintenant que la pièce est finie, de prier le public de venir processionnellement examiner mes coulisses, la place qu’occupent mes décors, les cahutes où s’habillent mes acteurs et mes actrices, de causer avec eux et avec elles, de juger par lui-même des innombrables difficultés qu’il a fallu vaincre pour arriver simplement à donner cette représentation ; je suis convaincu qu’au lieu d’un succès il me ménagerait un triomphe.

169. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50

Le concile de Rouen, tenu l’an 1581, (Labbe, tom. 15, p. 825) s’exprime ainsi : « Nous connoissons et nous éprouvons combien sont grands les artifices du diable pour susbstituer son culte à celui de Dieu et des saints. » Il en donne pour preuves qu’aux fêtes solennelles des apôtres et des autres saints, « on tient des foires et des marchés publics, par lesquels non-seulement cet esprit de malice détourne le peuple de fréquenter les églises et d’assister à l’office divin et à la prédication de la parole de Dieu, mais où il a encore trouvé moyen d’introduire beaucoup de tromperies, de fraudes, de parjures, de blasphèmes, d’injures et d’outrages faits au prochain, et des jeux obscènes et impudiques : en sorte que les débauches ont en ces jours-là pris la place des aumônes, les danses, celle de la prière, et les bouffonneries, celle des prédications qu’on devroit aller entendre : Diabolus eleemosynas vertit in crapulas, orationem in choreas, et concionem in scurrilitatem  ».

170. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les cavaliers. » pp. 25-51

Au contraire suiuant l’ordre que i’ay icy establi, on pourra mener aisément en peu de temps vn Escolier, au contentement qu’il en auroit imaginé : & lors que l’Escolier aura bien compris ceste courante, où telle autre qui luy sera monstree, ensemble les mouuements susdits, à fin que rien ne luy defaille, il luy faut faire obseruer aux pas chassez, qui se font en auançant ou reculant, à porter le pied qui chasse au costé du chassé, non derriere, comme il y en a qui font, qui en ce faisant auancent le ventre ; & aux chassez qui se font de costé, faut que le pied qui chasse prenne la place du chassé, & que le portant le premier à terre sur le mouuement, l’autre soit assis d’abort sur le talon, & faire en sorte qu’il y tienne le corps droict, depuis le busque iusques aux yeux, & la veuë tousiours esgale de sa hauteur, sans plier de la ceincture, ny iamais les genoux en dedans, pas mesmes bransler la teste, mais faire que le corps ferme & droict accompagne tousiours l’action des pieds aux retirades principalement, ou plusieurs balancent le corps, soit par affecterie ou mauuaise habitude. […] Puis pour finir les douze pas, escarter doucement le pied gauche, & le porter à costé comme le quatriesme, & ainsi continuer ces mesmes pas face à face de ceux du bransle, ayant la main de laquelle on meine au costé sur la ceincture, iusqu’à ce qu’on paruienne à celuy qui occupe la derniere place, où il la faudra relascher apres auoir tourné sur la main gauche pour reprendre le mesme chemin, à fin que sans changer de pas il continuë iusqu’au lieu où il aura commencé, auquel il doit finir par des temps & des pas assemblez, qu’il fera en se retirant en presence de la femme, ce qu’estant obserué, on laissera ceux du bransle en bel ordre, & fera dansé sans confusion. […] Au surplus, lors que l’Escolier sera capable de danser en compagnie, il luy faut apprendre les actions qui suiuent pour prier vne Dame de danser ; Ayant donc tiré le chapeau, qu’il portera sur le busque du pourpoint, il fera quelques demarches graues, apres lesquelles venant à s’approcher, il coulera doucement le pied droict deuant l’autre, pour faire vne reuerence, comme celle dont i’ay parlé pour aborder vne compagnie, & baissant vn peu la teste auec le corps, pour baiser la main & prendre celle de la femme, il l’amenera au bas bout, vis à vis de la compagnie, où estant il fera vne reuerence, comme on luy a enseigné à la Courante, puis reprenant la femme par la main, la conduira iusques au milieu de la salle, & là s’il y a quelque personne qualifiee il refera la mesme reuerence, sinon qu’il saluë la femme seulement : Puis prenant son chemin vers la main droicte en remettant son chapeau, fera trois ou quatre demarches, de la façon qu’il a esté dict cy dessus, auant que prendre la cadance pour commencer, & venant à finir, que ce soit d’vne reuerence deuant la Dame, mais ne faut pas oublier d’en faire vne auparauant deuant la compagnie, en cas qu’il y ait comme ie vous ay dict, quelqu’vn qui vous y obligeast, ny à ramener la Dame en sa place, le tout auec des pas & des demarches qui ne soient pas timides.

171. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

Ils ressemblent à ces enfans assis dans la place, qui crient à leurs compagnons : Nous avons chanté des airs gais, et vous n’avez pas dansé, nous avons chanté des airs tristes, et vous n’avez pas pleuré. […] Les ministres protestans que nous avons déjà cités plusieurs fois, ont répondu avant nous aux exemples qu’on voudroit tirer des livres saints en faveur de la danse : ce qu’ils ont dit à ce sujet nous a paru assez lumineux et assez solide pour mériter de trouver encore ici sa place.

172. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IV » pp. 44-59

D’autant plus que la biche fait habilement sa rentrée avant que le lecteur ait eu le temps de remettre la lettre à sa place.

173. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

Leur chef, mon capitaine des gardes, s’appelait C… Je ne me permets que de donner l’initiale de son nom, car aujourd’hui mon ancien courtisan occupe en province une place gouvernementale.

174. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

Je n’étais pas rentrée, ils attendirent jusqu’à sept heures, et le chef se décida à payer en mon lieu et place.

175. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

On fit aussitôt des préparatifs pour que ma représentation eût lieu à la même place où l’on avait admiré les danseuses du roi de Cambodge.

176. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

Puis une sonnette retentit, la cohue s’écarte, un chasseur nègre balaye le plancher et voilà qu’un blanc essaim de tutus romantiques envahit la place.

177. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224

Aux accens de la lyre d’Orphée, la décoration change successivement de forme, et s’embellit par gradation : les arbres viennent se ranger à la place des rochers ; les ronces se métamorphosent en fleurs, les autres se transforment en berceaux ; le coteau enfante des vignes qui en croissant s’unissent pour former de leurs pampres des guirlandes ; les oiseaux s’empressent, à répéter les chants d’Orphée ; des bergers et des Bergères quittent leurs hameaux pour se livrer aux transports de leur innocente joie : ils lui présentent des fleurs et des fruits, et ils expriment par des danses simples et naïves le bonheur qu’ils ont de le posséder dans leur voisinage ; la nature enfin, semble rendre hommage au chantre de la Thrace, en s’empressant d’embéllir sa sollitude par ces agréables métamorphoses.

178. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Les jeunes Danseurs qui avoient des talents s’animerent d’une juste émulation pour remplir cette place.

179. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Par un effort calculé et persistant, il s’était créé de précieuses relations dans la presse et s’y était lui-même fait une place, sinon brillante, du moins fructueuse. […] Il nous communique, dans ses Mémoires, les réflexions qu’il se fit : « La révolution de Juillet, se disait-il, est le triomphe de la bourgeoisie ; cette bourgeoisie victorieuse tiendra à trôner, à s’amuser ; l’Opéra deviendra son Versailles, elle y accourra en foule prendre la place des grands seigneurs et de la cour exilés32. » Partant de ce principe que l’Opéra devait être un lieu de plaisir où la bourgeoisie riche, vaniteuse, avide de distractions mondaines se donnerait rendez-vous dans une atmosphère de luxe sous prétexte d’entendre de la musique, Véron s’efforça de parer de toutes les élégances et de toutes les splendeurs ce « Versailles » des nouvelles classes dirigeantes. […] Les places furent âprement disputées.

180. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Mais notre jeune homme est résolu à tout braver, il obéit à la main qui le guide, où va la Sylphide, il ira ; il est à elle, pour la suivre il a tout oublié, tout quitté, il est son amant, il est son esclave : « Attache-moi comme ton esclave, comme ton hôte, esprit vagabond du foyer domestique, toi qui as rempli mon sommeil d’illusions si douces et si charmantes ; ou du moins, si je n’ai pas de place dans tes domaines, mon amour aérien, rends-moi le foyer d’où je pouvais t’entendre et te voir, la terre modeste de la cendre que tu agitais le soir pour éveiller une étincelle, le tissu aux mailles invisibles qui court sur les vieux lambris, et qui te prêtait son hamac flottant dans les nuits tièdes de l’été. — Reviens, reviens dans ma cabane ; s’il se peut, je ne te dirai plus que je t’aime, je n’effleurerai plus ta robe, même quand elle céderait, en courant vers moi, au courant de la flamme et de l’air. — Je te nommerai tout bas, personne ne m’entendra. — Tout ce que je veux, c’est de le savoir là et de respirer un air qui touche à l’air que tu respires, qui a passé si près de ton souffle, qui a circulé entre tes lèvres, qui ait été pénétré par tes regards !  […] Portée à ce degré de légèreté et d’élégance, la danse devient, tout à fait, un art digne de tenir sa place à côté des plus beaux-arts.

181. (1936) Philosophie de la danse

  L’homme est cet animal singulier qui se regarde vivre, qui se donne une valeur, et qui place toute cette valeur qu’il lui plaît de se donner dans l’importance qu’il attache à des perceptions inutiles et à des actes sans conséquence physique vitale. […] La danse lui apparaît comme un somnambulisme artificiel, un groupe de sensations qui se fait une demeure à soi, dans laquelle certains thèmes musculaires se succèdent selon une succession qui lui institue son temps propre, sa durée absolument sienne, et il contemple avec une volupté et une dilection de plus en plus intellectuelles cet être qui enfante, qui émet du profond de soi-même cette belle suite de transformations de sa forme dans l’espace ; qui tantôt se transporte, mais sans aller véritablement nulle part ; tantôt se modifie sur place, s’expose sous tous les aspects ; et qui, parfois, module savamment des apparences successives, comme par phases ménagées ; parfois se change vivement en un tourbillon qui s’accélère, pour se fixer tout à coup, cristallisée en statue, ornée d’un sourire étranger.

182. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185

Je n’ai donné que des indications ; mais, en matière de stratégie, lorsqu’on connaît l’intérieur de la place, la ville, dit-on, est à moitié prise.

183. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre III. Objections tirées des Docteurs de l’Eglise. » pp. 167-174

Sa réponse frappe donc autant les danses que les spectacles ; et elle trouve par conséquent très-bien sa place dans ce petit traité.

184. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24

Il est aisé de concevoir, d’après mes idées, que le ballet pantomime doit toujours être action, et que les figurans ne doivent prendre la place de l’acteur qui quitte la scène, que pour la remplir à leur tour, non pas simplement par des figures symétriques et des pas compassés, mais par une expression vive et animée, qui tienne le spectateur toujours attentif au sujet que les acteurs précédens ont exposé.

185. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39

Il est essentiel de discerner la place que chaque partie doit occuper : l’homme enfin doit se trouver sous la draperie, l’écorché sous la peau, et le squelette sous les chairs, pour que la figure soit dessinée dans la vérité de la nature, et dans les proportions raisonnées de l’art.

186. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Médée. Ballet tragique. » pp. 65-74

Ce Prince est sur son trône ; il en descend, après avoir reçu l’hommage des trois ordres de l’état Il approche de l’autel, il montre Jason au peuple, comme le Prince que son cœur choisit pour régner à sa place ; il abdique le trône, et en fait serment sur l’autel.

187. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46

Il est aisé de concevoir d’après mes idées, que le Ballet Pantomime doit toujours être en action, & que les Figurants ne doivent prendre la place de l’Acteur qui quitte la Scene, que pour la remplir à leur tour, non pas simplement par des figures symmétriques & des pas compassés, mais par une expression vive & animée, qui tienne le Spectateur toujours attentif au sujet que les Acteurs précédents lui ont exposé.

188. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77

Il est essentiel de discerner la place que chaque partie doit occuper : l’homme enfin doit se trouver sous la draperie ; l’écorché sous la peau ; & le squélette sous les chairs, pour que la Figure soit dessinée dans la vérité de la nature, & dans les proportions raisonnées de l’Art.

189. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Si la place ne lui eût manqué, elle en eût porté bien d’autres. » *** Ces exercices obligatoires terminés, les danseuses commencent à travailler leurs pas : les jetés, les balancés, les pirouettes, les gargouillades, les entrechats, les fouettés, les ronds de jambes, les assemblées, les pointes, les parcours, les petits temps, etc., etc., etc.

190. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

La place reste vide et l’astre des nuits, ouvrant ses paupières aux ailes d’argent, verse une lumière plus vive dans la clairière. Ne voyez-vous pas dans les hautes herbes comme un cercle foulé qui indique la place où tourne la ronde des wilis ?

191. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

En sa « parfaite procession » l’Athikté n’accomplit rien d’autre que ce que nous faisons à tout instant. « Elle place avec symétrie sur ce miroir de ses forces (le sol) ses appuis alternés, le talon versant le corps vers la pointe, l’autre pied passant et recevant ce corps et le reversant à l’avance. […] La rotation, toujours accélérée, s’accomplit sur place, trombe immobile.

192. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre second. Étude des jambes » pp. 40-51

Aidé par cet exercice, les genoux suivront la même direction, et rentreront, pour ainsi dire, dans leur place.

193. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

A votre place, je ne viendrais pas du tout.

194. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166

C’est une place très-recherchée.

195. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre IV. Des Bals »

Le Festin fini, les Tables disparurent ; des Amphithéâtres de verdure, et un Parquet de gazon furent mis en place, comme par magie : le Bal de cérémonie commença ; et la Cour s’y distingua par la noble gravité des Danses sérieuses, qui étaient alors le fond unique de ces pompeuses Assemblées.

196. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10

On ne contestera pas le fait ; et de tout cela ne résulte-t-il pas que partout où la chasteté sera bien établie, les danses ne pourront guère y trouver de place.

197. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48

Soyez moins paresseux, parce que vous êtes trop riches ; ayez un Théâtre où soient représentées toutes les Pièces qu’on vous apporte ; attendez que le véritable Juge des productions de l’esprit les ait mises à leur place ; & convenez enfin que parce que vous avez une mémoire excellente, & l’art de faire valoir les vers des Auteurs, vous n’en êtes pas pour cela plus spirituels ni plus grands connaisseurs dans tout ce qui concerne la Poétique.

198. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

La plupart des danseurs ou des compositeurs auroient besoin d’adopter l’usage que les peintres suivoient dans les siècles d’ignorance ; ils substituoient à la place du masque des rouleaux de papier qui sortoient de la bouche des personnages ; et sur ces rouleaux, l’action, l’expression et la situation que chacun d’eux devoit rendre étoit écrite.

199. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Mort d’Hercule. Ballet tragique. » pp. 157-168

Jupiter le reçoit dans le ciel, et le place au rang des Demi-Dieux.

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