Il est si conforme aux principes de la religion et si solidement prouvé par les saintes Ecritures, qu’il ne peut être que très-utile de le mettre sous les yeux des catholiques : « S’il est besoin de se trouver aux compagnies quelquefois, il le faut faire prudemment, et selon que nous sommes enseignés, regarder avec discrétion quelles sont les compagnies que nous voulons fréquenter ; car il n’est pas permis de se réunir à toutes sortes de gens, de peur que tombant dans la compagnie de gens déréglés, l’on ne communique au mal, et que de mauvaises paroles ou actions on n’en remporte quelque vice… Il faut user du conseil que les anciens conciles donnoient jadis aux chrétiens quand ils seroient à quelques noces, qu’ils mangeassent sobrement et honnêtement ; et les tables étant levées, si les ménétriers entroient pour commencer les danses, qu’ils partissent de là.
Si ce charme diminue, si tel enfant cesse de plaire, si ses bras paroissent moins bien dessinés, si la tête n’a plus cet agrément qui séduisoit le spectateur, c’est qu’il grandit, que ses membres en s’alongeant, perdent de leur gentillesse, et que les beautés réunies dans un petit espace, frappent davantage que lorsqu’elles sont éparses. […] La taille qui est propre au demi-caractère et à la danse voluptueuse, est sans contredit la moyenne ; elle peut réunir toutes les beautés de la taille élégante. […] Ils commencent par leur faire dessiner l’ovale, ils passent ensuite aux parties de la physionomie, et les réunissent enfin pour former une tête, ainsi des autres parties du corps. […] Les anciens avoient des bras, et nous avons des jambes : réunissons, Monsieur, à la beauté de notre exécution, l’expression vive et animée des pantomimes ; détruisons les masques, ayons une âme, et nous serons les premiers danseurs de l’univers.
Ce jour est exactement le clair-obscur de la danse ; car si les temps de l’entrechat ne sont ni coupés ni battus, et qu’ils soient au contraire frottés et roulés l’un sur l’autre, il n’y aura point de clair qui fasse valoir les ombres, et les jambes trop réunies n’offriront qu’une masse indistincte et sans effet.
Fragment de Lucien Un Compositeur de Ballets doit réunir plusieurs connaissances glorieuses à l’art ; mais qui le rendent très difficile.
Revenons à présent aux reproches qu’on pourra me faire d’avoir réuni deux actions, ou d’avoir rapproché deux événemens qui au fond, ne sont pas trop éloignés, mais qui n’en fourniront pas moins à la critique, (qui grossit tout) l’occasion de m’accuser d’un Anachronisme aussi hardi que celui de Virgile, qui, sans s’inquiéter, de ce qu’on en diroit, a réuni Enée et Didon, quoiqu’il y eût entre eux un intervalle de trois cents ans. […] A partir de cette époque, on ne pourroit refuser vingt ans et plus à Oreste ; mais en rejettant cette idée pour suivre la plus commune, et par conséquent celle qui ne souffre aucune contestation ; Oreste étoit fort jeune lorsqu’Agamemnon fut unanimement choisi pour chef de l’armée des Grecs ; le siège de Troye a duré dix années ; si l’on ajoute le tems qui s’écoula pendant les disputes qui s’élevèrent entre les chefs de l’armée, celui du retard apporté à son départ par les vents contraires, et celui qu’employa Agamemnon, tant pour la joindre, que pour son retour à Mycènes, on se persuadera facilement que tout ce temps réuni à l’âge tendre qu’Oreste pouvoit avoir, formoit un laps de quinze années au moins ; or, cet age est bien plus que suffisant à un héros, pour immoler à sa vengeance l’assassin de son père et l’usurpateur de son trône.
Nos maîtres d’école de danse auront aussi introduit dans l’art cette expression, à raison des tableaux ressemblants aux arabesques de la peinture, par les groupes qu’ils ont formé de danseurs et de danseuses, s’entrelaçant de mille manières, avec des guirlandes, des couronnes, des cerceaux ornés de fleurs, et mélangés quelquefois d’instruments antiques propres à la pastorale ; et ces attitudes qui rappellent les belles Bacchantes que l’on voit sur les bas-reliefs antiques ; par leur légèreté presque aérienne, à laquelle se réunit eu même temps la vigueur et le contraste des oppositions, ont en quelque sorte rendu naturel à notre art le mot arabesque. […] « Ces deux arts sont frères, et se tiennent par la main ; les accents tendres et harmonieux de l’un excitent les mouvements agréables et expressifs de l’autre ; leurs effets réunis offrent aux yeux et aux oreilles des tableaux animés ; ces sons portent au cœur les images intéressantes qui les ont affectés ; le cœur les communique à l’âme ; et le plaisir qui résulte de l’harmonie et de l’intelligence de ces deux arts, enchaîne le spectateur, et lui fait éprouver ce que la volupté a de plus séduisant. » [NdE J.
Ils me répondront, s’ils sont sincères, que cet art n’a pu les élever au dessus de ce qu’ils étoient, mais qu’ils ont en revanche tout ce qui a été fait de beau en matière de danse depuis cinquante ans. « Conservez, leur dirai-je, ce recueil précieux ; votre cabinet renferme tout ce que les Dupré, les Camargo, les Lany et peut-être même les Blondi ont imaginés d’enchainemens et de temps subtils, hardis ou ingénieux ; et cette collection est sans doute très-belle ; mais je vois avec regret que toutes ces richesses réunies n’ont pu vous sauver de l’indigence dans la quelle vous êtes des biens que vous auriez tirés de votre propre fonds. […] Si les ballets sont des tableaux vivans, s’ils doivent réunir tous les charmes de la peinture, pourquoi n’est-il pas permis à nos maîtres d’exposer sur le théatre de l’opéra, trois morceaux de ce genre, l’un tiré de l’histoire, l’autre de la fable, et le dernier de leur propre imagination ?
Un comédien sans mémoire, un danseur sans oreille, et un chanteur privé d’une intonation juste ne peuvent prétendre à la perfection que leur état exige, parceque les premiers moyens leurs sont refusés par la nature, et que tous les secours réunis de l’art ne peuvent y remédier, ni même les pailler. […] Non, ajoutoit il, la nature a tant fait pour elle, qu’elle a méprisé tous les secours d’un art étranger ; ses yeux, sans être beaux, disoient tout ce que les passions vouloient leur faire dire ; une voix presque voilée, mais qui se ployoit avec flexibilité à l’expression vraie des grands sentimens, et qui étoit toujours au diapason des passions, une diction brulante et sans étude, des transitions sublimes, un débit rapide, des gestes éloquens sans principes, et ce cri déchirant de la nature, que l’art s’efforce envain de vouloir imiter, et qui portoit dans l’âme du spectateur, l’effroi, l’épouvante, la douleur et l’admiration ; tant de beautés réunies, disoit Garrick, m’ont frappé d’étonnement et de respect.
— Oui, dit Flammarion, mais une petite étoile venue de l’Ouest nous a réunis.
Les ballets etant des représentations, ils doivent réunir les parties du drame.
Les Ballets étant des représentations, ils doivent réunir les parties du Drame.
Cette meme machine remontoit vers le ciel, et étoit remplacée par un autre palais qui, en sortant de terre, s’élevoit gradativement vers le ceintre ; la richesse des vêtemens, la beauté des voix, l’exécution précise et brillante de deux cens musiciens, tant de belles choses réunies offrirent un spectacle digne de la circonstance pour la quelle il avoit été composé, et digne encore de la grandeur et de la magnificence de Louis quatorze. […] On avoit réuni à cette haute noblesse les danseurs-pensionnaires de sa Majesté, et tous ceux de l’Académie Royale de Musique.
L’amour, pour les convaincre de son attachement, réunit plusieurs guirlandes éparses pour n’en former qu’une seule avec la quelle il s’enchaîne aux trois jeunes Bergères qui en tiennent l’extrémité. Le fils de Vénus, par un sentiment qui lui est inconnu, aime les trois Arcadiennes, sans malice, sans méchanceté, comme si elles étoient ses sœurs, et ces filles charmantes qui réunissent ce qu’ont de divin, la beauté simple, l’innocence naïve, la gaité modeste et la douce sérénité, prodiguent leurs caresses à l’Amour, comme si elles pressentoient à leur tour que ce dieu est leur frère.
La décoration représente la mer ; les deux cotés du théâtre offrent l’aspect de deux rochers, qui de loin paroîssent se réunir ; ils partagent les isles Cyanées. […] Isménie saisit cet instant pour le ramener à des sentimens plus doux, elle lui représente les Dieux irrités de ses sacrifices ; que le sang humain dont il innonde le temple et l’autel de Diane, offense cette divinité et déshonore son culte ; enfin que tant de sang versé se réunit (peut-être) pour demander vengeance.
[6] Peut-être que mon zèle, réuni à mes efforts, m’obtiendra l’indulgence publique, et que les jeunes danseurs me sauront gré de l’intérêt que je prends à leurs progrès.
Dites que les saints pères ne blâment pas toutes ces choses et tous ces amas de périls que les théâtres réunissent : dites qu’ils n’y blâment pas les choses honnêtes qui enveloppent le mal, et lui servent d’introducteur… Parmi ces commotions dont je parle, qui peut élever son cœur à Dieu ?
Mais tous ces matériaux confiés à l’amitié eûssent été vraisemblablement perdus pour le public et pour les arts, sans une circonstance aussi honorable qu’imprevue qui me permet aujourd’hui de les réunir et de les rendre publics.
L’art du compositeur est donc de rapprocher et de réunir toutes ses idées en un seul point, afin que les opérations de l’esprit et du génie y aboutissent toutes.
L’élégance, la richesse et le goût se trouvoient réunis dans cette décoration.
L’Art du Compositeur est donc de rapprocher & de réunir toutes ses idées en un seul point, afin que les opérations de l’esprit & du génie y aboutissent toutes.
Leurs appointements réunis formaient un total de huit mille quatre cents livres : Deux avaient mille livres ; Quatre étaient à huit cents livres ; Quatre, à six cents ; Les deux autres, à quatre cents.
En juillet 1840, lorsque Fanny vint à Washington, les deux Chambres y étaient réunies en congrès. […] Il fut décidé que la Chambre se réunirait les soirs où Fanny ne danserait pas. […] Le 15 août 1840, vers une heure du matin, près de huit mille personnes étaient réunies aux alentours de l’American Hôtel où Fanny venait de rentrer. […] Le 11 mai 1841, après le spectacle donné au bénéfice de Fanny, les notables de la colonie se réunirent à l’hôtel Saint-Charles en un souper où le champagne de France émut joyeusement les cœurs.
On y voit partout l’imagination et le goût marquer la place des Arts qu’il y a réunis, et faire toujours naître du fond du sujet chacun de leurs emplois différents.
.° que les danses sont des assemblées de personnes de différent sexe, et surtout de jeunes personnes qui se réunissent pour se réjouir ensemble.
Le publie divisé d’opinions, se réunit pour rendre justice au mérite distingué de Pylade ; et Auguste ne dédaigna pas de prendre intérêt an triomphe bien mérité de cet excellent pantomime.
Partout, dans les premiers plaisirs des hommes réunis, dans leurs premières fêtes, dans leurs premières solennités agrestes, militaires ou religieuses destinées à implorer la divinité ou bien à lui rendre grâce, à célébrer une joie ou un triomphe, à se consoler d’un malheur ou d’une défaite, à perpétuer un souvenir funeste ou favorable, glorieux ou accablant ; partout, dans les sociétés primitives, le drame préside aux principaux actes de l’association. […] Parmi les artistes, Sophie Arnould et Laguerre, Guimard, Saint-Huberty, Laïs, les Vestris, les Lionnais, les Dauberval, avaient, à des époques différentes, rivalisé d’éclat et de réputation : les uns par leur galanterie, leur esprit et leurs talens réunis ; les autres, par leurs talens seulement. […] Véron, directeur actuel, a su faire, tantôt par son empressement auprès des hommes distingués dans tous les rangs, tantôt par l’accueil qu’il réserve aux jeunes talens, tantôt par le soin qu’il apporte à publier les spectacles de l’Opéra, tantôt par sa générosité envers les artistes, tantôt par l’heureuse et productive idée des représentations du dimanche, tantôt par le charme et la richesse du spectacle, et enfin par l’habileté avec laquelle il a su profiter du moment où toute la société, divisée de sentimens, d’affections et d’opinions, fuyait les salons, et ne demandait qu’un endroit où le plaisir commun pût là se réunir. […] Chaque soir on y voit se réunir ce qu’on nomme les notabilités de tous les rangs. […] La fortune y fait mille tours ; elle jette en aveugle à tout ce peuple les bijoux et l’opulence, la vogue, et ensuite la misère et les dédains, l’éclat et la laideur ; elle se joue et se plaît au milieu de ces cruelles et poignantes métamorphoses, et à ses côtés l’insouciance vient tout niveler et réunir des mains et des cœurs que d’ambitieuses rivalités avaient séparées.
Le vol rapide et surprenant du dieu qui partait du haut des cataractes, et se précipitait au milieu des flots irrités en maître suprême de tous ces torrents réunis pour servir sa colère, excita la surprise, et mérita le suffrage de l’assemblée la plus nombreuse et la plus auguste de l’univers. […] Celui de la droite représentait deux lis, qui fleurissent d’eux-mêmes et sans culture étrangère ; ce qui faisait allusion au prince et à la princesse, en qui le sang a réuni toutes les grâces et toutes les vertus. […] Cette colonne était feinte de marbre blanc veiné, ainsi que le piédestal ; les moulures, ornements, vases, et chapiteaux, étaient en dorure, et toutes ces hauteurs réunies formaient une élévation de 102 pieds. […] Les deux épis étaient ornés d’amortissements en sculpture, et les quatre arêtiers l’étaient de quatre dauphins, dont les têtes paraissaient sur l’aplomb des quatre angles de l’entablement, et leurs queues se réunissaient aux deux épis : le tout de relief et dorure. […] Après bien des propos, des contradictions, des conjectures, les soupçons et les vœux se réunirent sur M. le duc de Saint-Aignan.
Ces grands trumeaux si semblables les uns aux autres, que l’art a divisés et qui les réunit, sont toujours prêts à recevoir et à rendre l’empreinte de la figure qui les frappe.
Les Goncourt ont réuni les éléments d’intéressantes biographies.
L’homme, condamné dès sa naissance à la peine et au travail, eut besoin de délassement ; ce besoin devint actif ; il sentit que la joye, et le plaisir pouvoient seuls le consoler des fatigues de la journée ; pour éxprimer ses sentimens, il sauta, gambada, et trépigna, fit des bonds, frappa dans ses mains en signe d’allégresse ; ses bras s’associèrent aux mouvements de ses pas et de son corps ; les sons éclatants de sa voix se réunirent à son action ; les traits de sa physionomie s’animèrent ; ses yeux éxprirnèrent le sentiment de la joye ; et ses mouvemets toniques peignirent de concert le plaisir, et le bonheur.
Le chiffre des traitements des premiers ténors varie de 50 à 70,000 francs, et la somme de tous les appointements réunis dépasse 1,100,000 francs.
La société la plus brillante de Paris, réunie ce soir-là à la salle de la rue Le Peletier, accueillit, avec des transports d’enthousiasme, l’œuvre nouvelle qui formait, semblait-il, un digne pendant à Robert le Diable. […] Dans deux situations surtout elle pouvait déployer tout son talent : dans la scène où Florinde s’épuise en vains efforts pour arracher des applaudissements au public rendu inerte par les maléfices d’Asmodée, et dans celle où par sa virtuosité elle éblouit ses adorateurs réunis autour de sa table. […] Pour la deuxième fois de l’année, la Faculté était réunie au chevet d’une étoile de la danse.
Les mutins se réunissent chez elle. […] Ces saynètes érotiques ont été réunies dans un recueil, intitulé Théâtre d’amour, qui n’a jamais été livré à l’impression et qui contient Junon et Ganymède, la Vierge de Babylone, Minette et Finette.
Quelle artiste elle doit être pour avoir su réunir toutes ces belles choses !
Vers le milieu de cette fête, Didon, Enée, Jarbe et Ascagne s’y réunissent ; ce pas de quatre bien plus rempli d’intérêt et d’action que de danse, éclaire les soupçons qu’Jarbe a conçus, et, quelques précautions que puissent prendre Didon et Enée pour se contraindre, les éteincelles de leur passion n’échappent point à l’œil pénétrant du Prince Maure.
Pour cet effet, elle les oblige à se donner la main ; ils se font tirer l’un et l’autre ; mais elle parvient enfin à les rapprocher et à les réunir. […] Ce sont des tableaux des meilleurs maîtres, que j’ai pris soin de réunir.
Pour cet effet elle les oblige de se donner la main ; ils se font tirer l’un & l’autre, mais elle parvient enfin a les rapprocher & à les réunir. […] Ce sont des tableaux des meilleurs Maîtres que j’ai pris soin de réunir.
5C’est Lucien qui nous a laissé tout ce que nous avons de plus complet sur ces sortes de Spectacles ; mais en lisant tout ce qu’il exige d’un Danseur Pantomime, on voit que nous sommes bien éloignés de la perfection des Danseurs Anciens, supposé qu’il s’en soit trouvé qui aient réuni toutes les qualités demandées par ce Philosophe.
Ils luttent avec courage contre les efforts des Satellites, ils se réunissent et se disent les plus tendres adieux.
Il n’y a pas un spectacle en Europe qui puisse réunir tant de talens divers que l’opéra.
C’est là que se réunissaient autour du comte Guy de La Tour du Pin et du comte Fernand de Montguyon, leurs chefs de file, les jeunes gens les mieux habillés de l’époque, les superbes dandys, les lions, les gants-jaunes, disciples de Brummel, rivaux du suprême arbitre des élégances, le fameux comte d’Orsay. […] Tout le cinquième acte était royal et digne de l’Opéra37. » Une autre féerie du même genre fut la Tentation, opéra-ballet en cinq actes, pour laquelle furent faits six cent dix costumes nouveaux et qui réunissait à un moment sept cents personnes sur la scène.
— Les colonnes de marbre, les plaques de porcelaine, les fontes dorées et peintes, les portes de bois de cèdre, les bassins d’albâtre, les murs découpés comme des guipures ou des truelles à poisson, tout cela est réuni, mis en place, ajusté, au bout de quelques secondes ! […] Afin de le désabuser tout à fait, Asmodée médite de le conduire le soir même chez Florinde. — La belle courtisane donne un souper splendide, où elle a réuni la plupart de ses adorateurs, ce qui porte le nombre des convives à un chiffre assez honnête, ou, si vous aimez mieux, assez malhonnête.
Lumsley, directeur de Her Majesty’s Theatre, avait eu l’idée, en 1845, de réunir dans un même spectacle Marie Taglioni, Carlotta Grisi, Fanny Cerrito et Lucile Grahn. […] Sans doute parce qu’il était plus difficile de réunir Marie Taglioni et Fanny Elssler que de marier la République de Venise et le Grand Turc. […] Cela n’était pas possible, prétendait cet homme sévère, en essuyant la bouche et le nez de Son Altesse, comme à un enfant au maillot ; il se disait responsable de la marche régulière de cette vieille horloge, dont il ne fallait pas déranger les habitudes. » Mais le salon de Fanny Elssler réunissait d’autres visiteurs que ces momies.
Alors je réunis tout mon courage et je débitai, d’un seul trait, tout à la ronde : — Messieurs, je voudrais bien voir le directeur de ce théâtre, s’il vous plaît ?
Il m’a semblé intéressant de réunir, ici, à leur propos, quelques anecdotes, parmi les plus typiques qui se présentent sous ma plume au hasard du souvenir.
Aussi, saint Augustin a-t-il réuni les devoirs des maîtres et maîtresses envers leurs domestiques, avec ceux des pères et mères envers leurs enfans, dans une exhortation qu’il fait aux uns et aux autres à se bien acquitter de ce qu’ils doivent à ceux dont ils sont chargés.
Oui, sans doute : resserez l’action de l’Avare, retranchez de cette pièce tout dialogue tranquille, rapprochez les incidens, réunissez tous les tableaux épars de ces drames, et vous réussirez.
Toutes ces qualités réunies dans le même cerveau fermentent, s’échauffent, s’enflamment, et produisent ce volcan que l’on nomme enthousiasme ; c’est alors que l’artiste animé par ce feu divin enfante dans son délire le beau et le sublime ; que délivré des règles il s’élève avec la rapidité de l’Aigle à la perfection, en laissant au dessous de lui l’oison au vol pésant, qu’il abandonne à la protection des règles.
Je sais qu’il y a bien des peines à se donner, bien des difficultés à vaincre et beaucoup d’obstacles à surmonter ; mais l’application et la modestie réunies à l’amour de son art et à la passion de la gloire, brisent et renversent bientôt tout ce qui s’oppose aux élans de l’imagination.
oui sans doute : resserrez l’action de l’Avare ; retranchez de cette Piece tout dialogue tranquille ; rapprochez les incidents ; réunissez tous les Tableaux épars de ces Drames, & vous réussirez.
J’ose croire qu’une pareille disparate blessera toujours ceux que le plaisir de sentir conduit au spectacle ; car elle peut n’être pas apperçue par les originaux qui n’y vont que par air, et qui, tenant une énorme lorgnette à la main, préférent la satisfaction d’étaler leurs ridicules, de voir et d’être vus, à celle de goûter le plaisir que les arts réunis peuvent procurer. […] Les talens réunis réussiront toujours.
J’ose croire qu’une pareille disparate blessera toujours ceux que le plaisir de sentir conduit au Spectacle, car elle ne peut n’être pas apperçue que par les Originaux qui n’y vont que par air, & qui tenant une énorme lorgnette à la main, préférent la satisfaction d’étaler leurs ridicules, de voir & d’être vus, à celle de goûter les délices que les Arts réunis par l’esprit, par le génie & par le goût peuvent procurer. Que les Poëtes descendent du sacré Valion ; que les Artistes chargés de différentes parties qui composent l’Opéra agissent de concert, & se prêtent mutuellement des secours, ce Spectacle alors aura le plus grand succès ; les talents réunis réussiront toujours.
Pour que ces mouvemens se lassent avec plus de facilité, la nature a formé des os qui ont des cavités, et des os qui ont des têtes ; ces cavités et ces têtes qui se réunissent et s’emboitent, sont couverts de cartilages lisses et polis, surtout pour les os qui sont destinés à produire des mouvemens manifestes ; ce sont ces rencontres et ces jonctions, que l’on nomme articulations.
Pendant son séjour en Amérique, elle avait réuni une troupe de trente-cinq danseurs et danseuses, — sans compter les violons, et avait voulu tenter la fortune.
Le lecteur de l’épître, ayant cinq pieds sept pouces (ancienne mesure), comprend qu’il y a erreur, et que ce mot est évidemment tronqué ; il poursuit ses recherches et réunit cette phrase : Tu n’ai qu’un nain fidèle. […] Le plus grand chagrin qu’on puisse lui faire dans une correspondance suivie, c’est de changer souvent de format de papier ; parce que le volume des lettres réunies n’a plus de grâce et ne peut pas faire corps de bibliothèque. […] On se réunira à 11 heures précises.
Quand le rideau se lève, le soleil éclaire les rives fécondes et les vigoureux paysages de la Sicile ; c’est la fête de la Madone, Paysans et pêcheurs, réunis sur le rivage, font les préparatifs de la fête.
Or, la danse réunit tous ces dangers ».
Une musique au contraire expressive, harmonieuse et variée, telle que celle sur la quelle j’ai travaillé1 depuis quelque temps, me suggère mille idées et mille traits ; elle me transporte, elle m’élève, elle m’enflamme ; et je dois aux différentes impressions qu’elle m’a fait éprouver, et qui ont passé jusque dans mon âme, l’accord, l’ensemble, le saillant, le neuf, le feu, et cette multitude de caractères frappans et singuliers que des juges impartiaux ont crû pouvoir remarquer dans mes ballets ; effets naturels de la musique sur la danse, et de la danse sur la musique lorsque les deux artistes se concilient et lorsque les deux arts se marient, se réunissent, et se prêtent mutuellement des charmes pour séduire et pour plaire.
Une Musique au contraire expressive, harmonieuse & variée, telle que celle sur laquelle j’ai travaillé9 depuis quelque temps me suggere mille idées & mille traits ; elle me transporte, elle m’éleve, elle m’enflamme, & je dois aux différentes impressions qu’elle m’a fait éprouver & qui ont passé jusques dans mon ame ; l’accord, l’ensemble, le saillant, le neuf, le feu & cette multitude de caracteres frappants & singuliers que des Juges impartiaux ont cru pouvoir remarquer dans mes Ballets ; effets naturels de la Musique sur la Danse, & de la Danse sur la Musique, lorsque les deux Artistes se concilient, & lorsque leurs Arts se marient, se réunissent & se prêtent mutuellement des charmes pour séduire & pour plaire.
Dans quelques villes considérables de province, plusieurs particuliers se réunissent pour entretenir à leurs dépens des musiciens qui forment un concert. […] On doit donc trouver dans la bonne Musique vocale, l’expression que les paroles ont par elles-mêmes ; celle qui leur est donnée par la poésie ; celle qu’il faut qu’elles reçoivent de la musique ; et une dernière qui doit réunir les trois autres, et qui leur est donnée par le chanteur qui les exécute.
Le quatrième Chant a pour objet l’art du Pantomime, les Ballets d’actions et les connaissances qu’un Maître de Ballets doit réunir. […] Sa taille svelte et légère lui permet de réunir le genre sérieux et le demi-caractère. […] Resserrez l’action, retranchez tout dialogue tranquille, rapprochez les incidens, réunissez tous les tableaux épars, et vous réussirez.
Par ce court détail, on voit que ce genre de spectacle réunissait toutes les parties qui peuvent faire éclater la magnificence et le goût d’un souverain ; il exigeait beaucoup de richesse dans les habits, et un grand soin pour qu’ils fussent toujours du caractère convenable.
Ces deux arts sont frères et se tiennent par la main ; les accents tendres et harmonieux de l’un excitent les mouvemens agréables et expressifs de l’autre ; leurs effets réunis offrent aux yeux et aux oreilles, des tableaux animés ; ces sens portent au cœur les images intéressantes qui les ont affectés ; le cœur, les communique à l’ame, et le plaisir qui résulte de l’harmonie et de l’intelligence de ces deux arts, enchaîne le spectateur et lui fait éprouver ce que la volupté a de plus séduisant.