On les plaçait entre les Actes des Tragédies ou des Comédies, pour divertir la multitude, qui ne prenait qu’un plaisir médiocre aux Représentations régulières.
Il me faut dire que lorsque ce premier incident théâtral vint se placer dans ma vie, j’avais tout juste deux ans et demi…
Les effets de cet art sur le physique de certains individus sont infiniment intéressants ; qu’on se peigne une jeune personne d’un tempérament faible, dont l’éducation aura été négligée ; elle aura naturellement la tête en avant, enfoncée dans les épaules, la poitrine retirée, les genoux crochus et butants, les pieds en dedans, l’habitude du corps chancelante, conservant à peine le centre de gravité : voyez-la sortir après six mois de leçon, d’entre les mains d’un bon maître, les pieds en dehors, le jarret tendu, la hanche bien placée, la poitrine en avant, l’air de tête fier et gracieux, les membres déliés et les mouvements aisés.
Ces mêmes hommes placés où il devroient être, auroient été utiles ; mais, hors du lieu et du rang, qui leur étoient assignés, leur véritable talent est enfoui, et celui d’être à l’envi, plus ridicules les uns que les autres lui est substitué. […] C’est donc essentiellement au maître que le soin de placer chaque éléve dans le genre, qui lui est propre, est reservé.
Tantôt elles sont Circassiennes, et tantôt Egyptiennes : quelques semaines après elles adoptent le costume des femmes du sérail et l’abandonnent ensuite pour prendre celui des Lacédémoniennes ; par un caprice qui est sans exemple, elles ont quitté leurs cheveux, ce magnifique ornement que la nature a placé sur leur tête pour couronner leur front et servir de diadème à la beauté. […] Dans la peinture, les objets une fois placés n’ont que le mouvement de l’instant que le peintre a choisi ; le nû qui favorise cet art et qui est étudié partiellement, dans ce que la nature présente de plus parlait, ne peut être adopté pour le théâtre, toutes les draperies de peintre enchaînent et lient les objets ; mais les draperies jettées avec art, groupées avec intelligence n’ont qu’un mouvement instantané.
Il tombe endormi sur le Sopha placé dans le fond du palais. […] Vénus est placée sur son trône ; Adonis amant chéri de cette Déesse, est à ses pieds ; les Graces l’entourent et la couronnent : des Amours et des Zéphirs sont grouppés de différentes manières.
Le mot d’Horace, que j’ai placé à la tête de cet écrit, me le fait espérer.
Elles précédaient deux grands chariots éclairés par un nombre immense de lumières, cachées avec art aux yeux du Peuple, et qui portaient toutes sur plusieurs groupes de personnages, qui y étaient placés en différentes positions.
L’Amour les engage à s’y placer.
Je repeterai encore que Colbert regardoit comme un fond bien placé, celui qu’il destinoit à embellir la capitale ; à y encourager l’industrie, les talens et les arts ; à y attirer, par l’attrait du plaisir, le concours des étrangers.
Le théatre représente un sallon voluptueux ; Vénus est à sa toilette et dans le deshabillé le plus galant ; les jeux et les plaisirs lui présentent à l’envi tout ce qui peut servir à sa parure ; les Graces arrangent ses cheveux ; l’Amour lace un de ses brodequins ; de jeunes Nymphes sont occupées, les unes à composer des guirlandes, les autres à arranger un casque pour l’amour ; celles-ci à placer des fleurs sur l’habit et sur la mante, qui doit servir d’ornement à sa mère. […] Les femmes du sérail sont placées sur de riches sophas et sur des carreaux ; elles s’occupent à différens ouvrages en usage chez les Turcs. […] Je suis dans la même impuissance relativement aux scènes simultanées que j’avois placées dans ce ballet.
Le Théatre représente un Sallon voluptueux ; Vénus est à sa toilette & dans le déshabillé le plus galant ; les Jeux & les Plaisirs lui présentent à l’envi tout ce qui peut servir à sa parure ; les Graces arrangent ses cheveux ; l’Amour lace un de ses brodequins ; de jeunes Nymphes sont occupées, les unes à composer des guirlandes, les autres à arranger un casque pour l’Amour ; celles-ci à placer des fleurs sur l’habit & sur la mante qui doit servir d’ornement à sa mere. […] Les femmes du Serrail sont placées sur de riches sofas & sur des carreaux ; elles s’occupent à différents ouvrages en usage chez les Turcs. […] Je suis dans la même impuissance relativement aux Scenes simultanées que j’avois placées dans ce Ballet.
Ces mêmes hommes placés où ils devoient être auroient été utiles à l’humanité, ils auroient bien mérité de leur Patrie ; mais hors du lieu & du rang qui leur étoient assignés, leur véritable talent est enfoui, & celui d’être à l’envi plus ridicules les uns que les autres lui est substitué. […] C’est donc essentiellement au Maître que le soin de placer chaque éleve dans le genre qui lui est propre est réservé.
Ou encore ce long moment quand la danseuse, abandonnée par son danseur et placée en attitude, repose, sans appui, sur la pointe rigide, — prouesse particulièrement affectionnée par la Pavlova ?
Le dessin est encore une partie qu’il ne doit pas négliger ; s’il l’ignore il commettra des fautes grossières dans la composition ; les têtes ne sont plus placées agréablement et contrastent mal avec les effacements du corps ; les bras ne seront plus dans des situations aisées, tout sera lourd et privé d’ensemble et d’harmonie.
Loret, lettre du 16 février 1664 Mercredi, fut le premier jour Où le beau Ballet de la Cour, Agréable par excellence, Avec grande magnificence, Au Palais Royal fut dansé, Où le Commandant, Charnassé, Gentilhomme digne d’estime, À la prière d’un intime, Qui l’en requit obligeamment, M’y fit placer commodément, Et tout contre, par bonne chance, D’une Belle, de connaissance.
Dans quelques-unes des premières positions de la danse, la tête est placée en face ; ce sont des poses d’étude.
Les artistes de ce théâtre avaient été autorisés à se gouverner eux-mêmes, et on leur avait permis de prendre, aux ci-devant Menus-Plaisirs, toutes les décorations dont ils avaient besoin : l’Opéra avait été spécialement placé sous la protection de la République. […] Mais ce qui acheva de placer bien haut l’Opéra dans l’opinion publique, ce fut la fête donnée pour l’inauguration des bustes de Marat et de Lepelletier-Saint-Fargeau par la section de Bondy ; elle eut lieu le sextidi, 6 brumaire de l’an II (27 octobre 1793). La façade de l’Opéra représentait une montagne, sur le sommet de laquelle était bâti le temple des Arts et de la Liberté ; les tombeaux de Marat et de Lepelletier étaient placés à droite et à gauche : une autre montagne était destinée à recevoir les députés de la Convention, des autorités constituées et des sociétés populaires. […] D’abord, comme autrefois, l’Opéra fit partie de la maison du souverain, et fut soutenu et aidé par les deniers de la couronne ; il était placé sous la haute surveillance du grand-maréchal du palais, et sous la vigilance particulière du premier préfet du palais : cette charge était alors occupée par M. de Luçay. […] C’est à dessein que nous nous sommes servi de cette expression nationale, ne voulant et ne prétendant faire aucun parallèle entre les chanteurs des différentes nations et l’excellence des chanteurs italiens, que nous n’hésitons pas à placer au premier rang.
Le ministre de la police reçut aussitôt l’ordre de lever une conscription générale dans tous les établissements qui, alors comme aujourd’ui, étaient placés sous la surveillance de l’autorité. […] De l’ordre, des valeurs et de l’argent placé !
En leur qualité d’invités ils avaient tous été placés à l’orchestre ; avec leurs pantalons et leurs vestes bleus, leurs chemises blanches, leurs cols bleu clair et leurs chapeaux noirs, ils offraient un coup d’œil pittoresque. […] De nombreuses boutiques se plaçaient sous son patronage. […] Un orchestre allemand s’était placé dans la rue avec des pupitres éclairés par des torches. […] « Leurs premiers droits existent, indubitablement, vis-à-vis de la profession à laquelle ils appartiennent, et qui compte parmi ses membres des personnes aussi estimables que riches, dont je suis fière de connaître un grand nombre, et qui, par leurs remarquables talents, élèveraient toute position dans laquelle elles pourraient se trouver placées. […] Fanny avait placé sa fortune nouvellement acquise en stocks des Etats-Unis et de l’Ohio.
J’ai fait revivre l’art de la pantomime si célèbre sous le regne d’Auguste, et la nature que j’ai pris pour guide et pour modèle, m’a fourni les moyens de faire parier la danse, de lui faire peindre toutes les passions, et de la placer au rang des arts imitateurs.
C’est dans ces délicieux climats et sous un ciel heureux que le génie et le goût placèrent le berceau des arts imitateurs ; c’est là qu’ils étalérent les chefs-d’œuvre de la peinture, de la sculpture et de l’architecture ; c’est-là que les jeunes artistes, enflammés à la vue de tant de merveilles, les étudient et les copient ; le génie de ces hommes illustres embrâse le leur ; ils trouvent dans les uns le brillant et l’entente harmonieuse des couleurs ; dans les autres, la pureté et l’élégance du dessin : Celui-ci se distingue par la grace de ses figures et le moëlleux de leurs contours ; celui-là étonne par la richesse et la belle ordonnance de sa composition et par la distribution heureuse de ses personnages.
D’autres qui se font de côté en effaçant l’épaule ; qui se pratique de la maniere suivante, sçavoir le corps posé sur le pied gauche, vous pliez dessus ayant le pied droit en l’air prés du gauche, & vous le portez à côté en vous élevant sur la pointe & en retirant l’épaule droite en arriere, mais la jambe gauche suit la droite, & se pose derriere à la troisiéme position, les genoux étendus sur la pointe ; & pour le troisiéme vous laissez glisser le pied droit devant à la quatriéme position, en laissant poser le talon à terre ce qui finit ce pas ; le corps étant posé sur le droit vous pouvez plier dessus, & en faire un autre du gauche, en observant les mêmes principes, on les trouve placés à la fin de la Bretagne, & dans plusieurs autres danses de Ville ; lorsque ces pas sont bien pris, ils sont des plus gracieux.
Elle montra un talent réel dans le Page inconstant (1824), dans la Somnambule d’Aumer et d’Hérold (1827), dans l’Orgie de Coralli et de Carafa (1831), sans réussir pourtant à donner ce coup d’aile qui l’aurait placée parmi les noms glorieux de son art. […] D’autres affirmaient qu’elle était transparente comme un verre de lanterne et qu’on voyait, à travers son corps, les objets placés derrière. […] A Mlle Duvernay manquait, ainsi qu’à ses camarades jeunes ou vieilles du corps de ballet, ce qui fait les artistes créateurs, le feu sacré qui excite à diriger toutes les énergies physiques et morales vers un but haut placé.
Je dirai simplement que la danse dans ce spectacle devroit être placée dans un jour plus avantageux ; j’avancerai seulement que l’opéra est son élément, que c’est là que l’art devroit prendre de nouvelles forces, et paroitre avec le plus d’avantage ; mais, par un malheur qui nait de l’entêtement des poètes, ou de la mal-adresse des maitres de ballets, la danse à ce spectacle ne tient à rien et ne dit rien ; elle est dans mille circonstances si peu analogue au sujet, et si indépendante du drame, que l’on pourroit la supprimer, sans affoiblir l’intérêt, sans interrompre la marche des scènes et sans en refroidir l’action. […] Ce n’est pas que la danse, dans tous les opéra de Quinault, soit généralement bien placée, et toujours en action ; mais il seroit facile de faire ce que le poète a négligé, et de finir ce qui de sa part ne peut être envisagé que comme des ébauches. […] Je ne voudrois plus de ces tonnelets roides, qui, dans certaines positions de la danse, placent pour ainsi dire, la hanche à l’épaule, et qui en éclipsent tous les contours. […] Si ces morceaux n’eussent pas été au dessus des forces des exécutans, croyez vous qu’un tambourin qui les auroit suivis eût été bien placé ?
Je dirai simplement que la Danse dans ce Spectacle devroit être placée dans un jour plus avantageux ; j’avancerai même que l’Opéra est son élément, que c’est là que l’Art devroit prendre de nouvelles forces, & paroître avec le plus d’avantage ; mais par un malheur qui naît de l’entêtement des Poëtes ou de leur maladresse, la Danse à ce Spectacle ne tient à rien & ne dit rien ; elle est dans mille circonstances si peu analogue au sujet, & si indépendante du Drame, que l’on pourroit la supprimer sans affoiblir l’intérêt, sans interrompre la marche des Scenes, & sans en refroidir l’action. […] Ce n’est pas que la Danse dans tous les Opéra de Quinault soit généralement bien placée & toujours en action ; mais il seroit facile de faire ce que le Poëte a négligé, & de finir ce qui de sa part ne peut être envisagé que comme des ébauches. […] Je ne voudrois plus de ces tonnelets roides qui dans certaines positions de la Danse placent, pour ainsi dire, la hanche à l’épaule, & qui en éclipsent tous les contours. […] Si ces morceaux n’eussent pas été au-dessus des forces des exécutants, croyez-vous qu’un Tambourin qui les auroit suivi eût été bien placé ?
Il placera sur plusieurs lignes paralleles les Nymphes & les Faunes ; il exigera scrupuleusement que toutes les Nymphes soient posées dans des attitudes uniformes, & que les Faunes aient les bras élevés à la même hauteur ; il se gardera bien dans sa distribution de mettre cinq Nymphes à droite, & sept Nymphes à gauche ; ce seroit pécher contres les vieilles regles de l’Opéra ; mais il fera un exercice froid & compassé d’une Scene d’action qui doit être pleine de feu.
Ce Prince est dans son char ; Cassandre, .Princesse Troyenne et fille de Priam est placée à sa gauche ; le peuple de Mycènes suit ce char, en jettant des cris d’allégresse et et portant des couronnes de laurier, tandis qu’une autre partie s’empresse à parsemer de fleurs les chemins par les quels Agamemnon doit passer, Scène ii. […] La porte est placée au milieu de ces deux croisées ; des colonnes ou pilastres separent ces trois ouvertures et forment un avant-corps assez saillant pour se dérober aux regards des personnes qui sont dans ce salon. […] Des soldats tiennent des carreaux de deuil qu’ils placent autour du tombeau.
Ils sont placés en haie sur les deux ailes du théâtre ; les hautes-contre et les tailles forment une espèce de demi-cercle dans le fond.
Peu de temps auparavant s’était placé, dans ma vie, le prologue d’un incident pénible qui devait causer la rupture des bonnes relations existant entre la direction du Madison et moi.
Celle, petite, d’Anna, aux traits qui, volontiers, s’empreignent d’une douloureuse extase, admirablement placée sur un cou élégant ; celle de Lisa, beauté vénitienne, blonde aux sourcils noirs qui semble avoir échangé le domino et la botte d’un personnage de Gozzi contre la tunique grecque ; celle de Margot, écolière sage.
Il placera sur plusieurs lignes paralelles les nymphes et les Faunes ; il exigera scrupuleusement que toutes les nymphes soient posées dans des attitudes uniformes, et que les Faunes ayent les bras élevés à la même hauteur ; il se gardera bien, dans sa distribution, de mettre cinq nymphes à droite, et sept nymphes à gauche ; ce seroit pécher contre les vieilles règles de l’opéra ; mais il fera un exercice froid et compassé d’une scène d’action qui doit être pleine de feu.
Armide et son amant sont suivis du plus brillant cortège ; ils se placent sur un sopha ; les Jeux, les Plaisirs, les Nymphes, les Graces et les Amours s’empressent à l’envi à exécuter des danses, et à se groupper de diverses manières autour de Renaud et d’Armide.
Placés l’un et l’autre sur deux estrades opposées, leurs yeux se rencontrent, s’évitent, et se retrouvent.
De vieux Arcadiens, et de vieilles Arcadiennes se placent en ordre comme juges au bas de la montagne, pour décerner la couronne au vainqueur ; les Bergères se rangent sur la colline. […] Les Bergers sont placés sur le coteau pour voir les jeux ; les Bergères se disputent le prix de la course, d’autres celui du tambourin ; celles-ci forment des danses avec des guirlandes, tandis que celles-là tracent en dansant avec des cerceaux garnis de roses, différentes figures variées, les Graces présentes à ces jeux, les embellissent encore en formant sous les berceaux différentes figures pittoresques.
La décoration représente la chambre à coucher de Thoas ; une couchette est placée sur un des cotés de la scène ; elle est couronnée par un baldaquin surmonté de panaches ; le diadême et le casque de Thoas sont posés sur une table près de la couchette, et sur cette même table est une lampe qui éclaire moins l’appartement qu’elle ne réfléchit la lumière sur les traits de Thoas. […] scene i Les Prêtres et les Prétresses de Diane sont rangés dans le sanctuaire, et tous les instrumens employés dans les sacrifices sont placés autour de l’autel ; pendant un hymne executé par le chœur des Prêtresses, de jeunes enfans vêtus de lin et le front ceint d’une couronne de fleurs, conduisent la victime à l’autel ; c’est Oreste ; il est vêtu d’une robe blanche, couronné comme ses conducteurs et enchainé avec des guirlandes.
La grise ou la blanche n’est placée ici que pour mémoire.
On m’a raconté qu’elle s’était rendue chez tous les gens auxquels je l’avais présentée afin de leur demander de prendre des billets : Elle en aurait placé ainsi pour quelques milliers de florins.
Ces gestes de tête si antiques et si nouveaux qui placent le cou tantôt dans la ligne du bras et tantôt, renversée, dans la ligne du corps, c’est la résurrection de la danse athénienne.
Dèslors, avant de choisir des airs pour y adapter des pas ; avant d’étudier des pas pour en former ce que l’on appelloit dans ce temps là un ballet, je cherchai, soit dans la fable, soit dans l’histoire, soit enfin dans mon imagination, des sujets, qui, non seulement présentâssent l’occasion d’y placer à propos des danses et des fêtes etc. mais qui offrissent encore dans leur développement une action et un intérêt gradués, mon poème une fois conçu, j’etudiai tous les gestes, tous les mouvemens et toutes les expressions qui pouvoient rendre les passions et les sentimens que mon sujet faisoit naître.
L’embarras n’est donc pas de donner un caractère dominant et distinctif à Ajax et Ulisse, puisqu’ils l’ont naturellement, et qu’ils sont les héros de la scène ; la difficulté consiste à y introduire les figurans avec décence ; à leur donner des rôles plus, ou moins forts ; à les associer aux actions de nos deux héros ; à placer adroitement des femmes dans ce ballet ; à faire partager à quelqu’une d’elles la situation d’Ajax ; à faire pencher enfin le plus grand nombre en faveur d’Ulisse.
L’embarras n’est donc pas de donner un caractere primant & distinctif à Ajax & Ulisse, puisqu’ils l’ont naturellement, & qu’ils sont les Héros de la Scene ; la difficulté consiste à y introduire les Figurants, avec décence ; à leur donner à tous des Rôles plus ou moins forts ; à les associer aux actions de nos deux Héros ; à placer adroitement des femmes dans ce Ballet ; à faire partager à quelqu’une d’elles la situation d’Ajax ; à faire pencher enfin le plus grand nombre en faveur d’Ulisse.
Dans le vieux cadre classique la jeune artiste plaçait des figures d’une libre fantaisie. […] Non seulement l’artiste avait un rôle conçu tout spécialement pour elle, mais toute l’œuvre la plaçait dans une atmosphère qui favorisait l’éclosion complète de ses dons. […] *** On plaçait aux siècles antiques Sur les autels du corridor Les dieux pénates domestiques Faits de marbre, d’argile ou d’or.
Tâchez d’acquérir de la facilité dans les hanches, pour que le mouvement des cuisses soit libre, et pour que les genoux se placent en dehors ; les développés seront faits avec aisance et grâce.
J’ai fortement envie de le placer ici. — titre de document historique, bien entendu.
Saint Augustin lui-même, en parlant des ballets, dit qu’on étoit obligé de placer sur le bord de la scène un homme qui expliquoit à haute voix l’action qu’on alloit peindre.
Il tient une couronne à la main ; il fait placer un trône de verdure, couronné d’un baldaquin de fleurs : il va élire une nouvelle Rosière : toutes les filles attendent en silence l’arrêt du Bailli, et de leur bonheur… un bruit de chasse se fait entendre.
Philémon, en managger habile, encaissait les rayons de cette gloire et s’occupait à les placer conformément aux intérêts de la communauté.
Elle plaçait son déjeuner et la moitié de son dîner à la caisse d’épargne.
Je suis de ce sentiment, et je ne fais pas plus de cas d’un visage triste, froid et inanimé, que d’un masque ; mais comme il y a trois genres de danse réservés à des tailles et à des physionomies différentes, les danseurs, en s’examinant avec soin, et en se rendant justice, pourront tous se placer avantageusement ; leur objet est égal ; dans quelque genre que ce soit, ils doivent imiter, ils doivent être pantomimes, il n’est donc question que de faire parler à la danse un langage plus ou moins élevé, suivant la dignité du sujet et l’espèce de genre. […] Que tous ceux au contraire que sont favorisés de la nature, qui ont un goût vif et décidé pour la danse, et qui sont comme appellés à la pratique de cet art, apprennent à se placer et à saisir le genre qui leur est véritablement propre. […] Voilà mon sentiment ; et si l’on suivoit exactement la route que je viens de tracer, on briseroit les masques, on fouleroit aux pieds l’idole, pour se vouer à la nature, et la danse produiroit des effets si frappans, que l’on seroit forcé de la placer au niveau de la peinture et de la poësie1.
Je suis de ce sentiment, & je ne fais pas plus de cas d’un visage triste, froid & inanimé que d’un masque ; mais comme il y a trois genres de Danse, réservés à des tailles & à des physionomies différentes, les Danseurs en s’éxaminant avec soin, & en se rendant justice, pourront tous se placer avantageusement. […] Que tous ceux au contraire qui sont favorisés de la nature, qui ont un goût vif & décidé pour la Danse, & qui sont comme appellés à la pratique de cet Art, apprennent à se placer & à saisir le genre qui leur est véritablement propre ; sans cette précaution, plus de réussite, plus de supériorité. […] Voilà mon sentiment, & si l’on suivoit exactement la route que je viens de tracer, on briseroit les masques, on fouleroit aux pieds l’idole pour se vouer à la nature, & la Danse produiroit des effets si frappants, que l’on seroit forcé de la placer au niveau de la Peinture & de la Poésie.
Un compositeur copiste est placé au rang de Noverre, et un compositeur sans grâce est comparé à Hilverding.
Il n’aura que les couleurs à y placer et le clair-obscur à y mettre.
Augustin lui-même, en parlant des Ballets, dit qu’on étoit obligé de placer sur le bord de la Scene un homme qui expliquoit à haute voix l’action qu’on alloit peindre.
Un crocheteur qui se trouvait dessus s’avisa de placer sur sa tête un casque de théâtre, puis s’affubla d’un manteau royal.
Qu’il prenne un jeune arbrisseau, il parviendra facilement à lui donner telle forme qu’il voudra ; ses branches tendres se plieront, se placeront à son gré ; le temps en fortifiant ses rameaux, fortifiera la pente que la main du maitre aura dirigée, et chacun deux s’assujettira pour toujours à l’impression et à la direction que l’art lui aura prescrites. […] La plupart des jeunes gens qui se livrent à la danse, se persuadent qu’ils parviendront à se tourner, en forçant uniquement leurs pieds à se placer en dehors.
Qu’il prenne un jeune arbrisseau, il parviendra facilement à lui donner telle forme qu’il voudra ; ses branches tendres se plieront & se placeront à son gré ; le temps en fortifiant ses rameaux fortifiera la pente que la main du Maître aura dirigé, & chacun d’eux s’assujettira pour toujours à l’impression & à la direction que l’Art lui aura prescrit. […] La plupart des jeunes gens qui se livrent à la Danse se persuadent qu’ils parviendront à se tourner, en forçant uniquement leurs pieds à se placer en dehors.
Les chœurs dont les Grecs n’avaient fait qu’un trop faible usage, et dont les Italiens, ainsi que je l’ai déjà dit, n’ont pas su se servir, placés par Quinault dans les lieux où ils devaient être, lui procuraient des occasions fréquentes de grand spectacle126, des mouvements généraux127, des concerts ravissants128, des coups de Théâtre frappants129, et quelquefois le pathétique le plus sublime130.
Quand je vis la foule que cela représentait tout de même, je me demandai comment on pourrait placer tout le monde.
Didon est placée sur un trône.
Elle buvait son lait, faisait la guerre à ses oiseaux, lui jouait mille tours, jusqu’à ce que le jeune homme plaçât mieux ses affections et préférât la femme à la bête. […] Mlle Elssler devrait aussi se coiffer avec plus de fond de tête ; ses cheveux, placés plus bas, rompraient la ligne trop droite des épaules et de la nuque. […] Le journal rappelait que dès 1830 le prince s’était plaint de voir son portrait placé, à l’Exposition de peinture, à côté de celui de Léontine Fay et avait exigé la disparition de ce dernier. […] L’empereur avait mis, disait-on, 150 000 roubles à la disposition de l’administration du théâtre, afin que Marie Taglioni fût placée dans le cadre le plus somptueux.
S’il se présentait un Acteur, sur quelque Théâtre que ce fût, qui eût un bel organe, & s’exprimât avec grâce, mais qui parût gêné dans son maintien, ainsi que cela n’arrive que trop souvent ; de temps en temps il serait le maître de déclamer ou de chanter ses rôles, tandis qu’un autre Acteur placé à côté de lui, ferait tous ses gestes : méthode sagement pratiquée par les Anciens.