La scène brillante de ce spectacle magnifique s’est métamorphosée en scène de scandale et d’impudeur. […] Tous les beaux arts s’empressent à lui prêter leurs secours et leurs charmes ; il est celui des sens, et sa composition fait le plus grand honneur au génie et à l’imagination brillante des François.
Castil-Blaze dans la Revue de Paris au mois d’août dernier, ont si bien résumé cette brillante période de l’art en France, que nous croyons rendre un service véritable à nos lecteurs en les renvoyant à ce recueil. […] Cette réunion de personnes des deux sexes sur la scène fut si fort goûtée, que lorsqu’on donna ce ballet à Paris, sur le théâtre de l’Opéra, on y introduisit les danseuses ; depuis ce temps, elles ont composé la partie la plus brillante de l’Opéra. […] Le service de la garde de l’Opéra était fait par les gardes-françaises, L’Opéra était donc constitué, établi sur des bases larges et brillantes. […] Pharamond, opéra représenté à l’occasion du sacre de Reims, avait inutilement employé les poètes et les musiciens suivant la Cour ; cet appareil n’avait, dans la population parisienne, ni sympathie ni racine ; l’Opéra n’était pas le plus suivi de nos spectacles ; mais, assurément, c’en était toujours le plus brillant. […] Né sous la Régence, pour favoriser les débauches du Palais-Royal, le bal masqué de l’Opéra fut d’abord brillant et animé ; on y jeta à profusion les lumières et les tentures.
Cette suite nombreuse dansa un avant-Ballet ; et des princes de toutes les nations qui sortirent du globe avec un cortège brillant, vinrent danser successivement des Entrées de plusieurs caractères, avec les personnages qui étaient déjà sur la Scène.
Camargo, que vous êtes brillante ! […] Je cite pour mémoire Boïeldieu, qu’elle épousa en 1802, mariage dont la lune de miel tourna rapidement en lune de fiel, les passades avec ces brillants officiers qui se battaient pour elle sous les réverbères. […] * * * C’est entre 1830 et 1870 que se place, pour l’Opéra, la période brillante du foyer, des coulisses et des loges.
Il se croit un Vestris, dès le moment qu’il saute ; Il fait bien quelques pas, même il a du brillant ; Mais au bout de ses pieds est borné son talent. […] &c… Chant II, vers Tout poëme est brillant de sa propre beauté. […] Camargo, que vous êtes brillante ! […] Ce même genre est aujourd’hui dansé aussi par le jeune Duport, talent brillant, qui fait dans ce moment le charme de l’Opéra. […] Apulée, dans l’Ane d’or, en fait une description brillante.
Très peu de danseurs se sont distingués par la belle manière de faire agir les bras, Cela provient et de la médiocrité des principes qu’ont reçu les élèves, ou de leur négligence, parce qu’ils croient qu’en ayant une brillante exécution des jambes, ils peuvent se passer du bel ornement des bras, et s’exempter les difficultés de l’étude qu’ils exigent.
Ces battements sont d’un très joli effet, et ils donnent de la vivacité et du brillant aux jambes79.
Car il y a beaucoup de danseuses, même médiocres, qui s’ingénient à emporter de haute lutte telle difficulté ou de réussir par hasard un temps très brillant.
J e vous ai parlé, Monsieur, dans ma précédente, du triomphe des arts ; j’en ai fixé la brillante époque au beau siècle de Périclès ; mais je ne vous ai rien dit de leur chute, de leur décadence, de leur fuite, de leur disparution totale, et de leur renaissance.
La première accompagnée d’une suite nombreuse de guerriers et d’héroïnes descend d’un char brillant attelé de superbes coursiers ; les guerriers et les guerrières au son des instrumens consacrés à la guerre, exécutent des danses caractéristiques ; ils forment en dansant plusieurs figures militaires, et mêlent à leurs jeux tantôt l’image des combats avec les sabres et les boucliers, tantôt celle de la lutte ; ils accompagnent ces exercices de voltes, d’évolutions ; les vainqueurs sont couronnés des mains de la gloire ; on les porte en triomphe ; on danse autour d’eux ; on célèbre leur victoire ; les arbres de la forêt sont chargés de trophées ; tout est martial, tout peint la valeur, tout exprime le courage ; tout parle enfin en faveur de la gloire, qui embellit elle-même cette fête. […] Toutes les scènes de cette composition doivent conduire sans embarras et sans confusion à un dénouement, et ce dénouement est celui où l’allégorie doit se montrer avec le cortège brillant des allusions. […] Je dirai encore que la danse agréable et intéressante de ce spectacle, ravissante par ses pirouettes, étonnante par les dessins de ses groupes, éblouissante par le brillant de son exécution, a renoncé à sa noblesse. […] Sachez faire un bon choix dans vos modèles, ayez l’art de les embéllir ; apprenez à les placer dans des jours avantageux, à les peindre avec vérité ; ils plairont, n’en doutez point, en admettant mon opinion sur cet objet, vous vous varierez à l’infini, vous ferez disparoitre votre assommante monotonie ; vous serez neufs, et vos essais seront couronnés par les plus brillants succès.
À l’âge où je suis, c’est-à-dire de vingt-trois à vingt-quatre ans, le danseur doit avoir acquis tout le mécanisme de son art, et il doit posséder l’exécution la plus brillante dont ses moyens seront susceptibles.
Ricaux pour arriver à la « valse brillante » qui est une composition très bien venue.
L’applaudissement part ; les bras et les doigts méritent des éloges ; et on accorde à l’homme-machine et sans tête, ce que l’on refusera constamment de donner à un violon Français qui réunira au brillant de la main, l’expression, l’esprit, le génie et les graces de son art. […] Je ferai d’un homme ordinaire un danseur comme il y en a mille, pourvû qu’il soit passablement bien fait ; je lui enseignerai à remuer les bras et les jambes, et à tourner la tête ; je lui donnerai de la fermeté, du brillant et de la vitesse ; mais je ne pourrai le douer de ce feu, de cet esprit, de ces graces et de cette expression de sentiment qui est l’âme de la vraie pantomime : La nature fut toujours au dessus de l’art ; il n’appartient qu’à elle de faire des miracles.
Je vois Mlle Zambelli enlever ce mouvement brillant ; il serait plus haut, plus soutenu que celui de Mlle Schwarz : sa pointe aurait parcouru une courbe plus vaste et, dardée victorieusement, piquerait dans l’espace.
Votre génie est un flambeau brillant qui éclaire l’humanité ; à l’exemple du soleil, il anime, il vivifie tous les objets qu’il échauffe du feu de ses rayons.
La Gavote vient originairement du Lyonnois & du Dauphiné, & c’est de-là que l’on a tiré nombre de contre-tems que nous avons dans nos danse ; ce qui s’est introduit par les soins de plusieurs grands Maîtres que nous avons eu, à qui l’on est redevable des soins qu’ils se sont donnez, d’avoir mis ces pas dans toute la grace qu’ils ont aujourd’hui, ce qui a donné tout le brillant & le bon goût à cet art.
Tout étoit donc à merveille ; la Musique étoit faite pour la Danse, & la Danse pour la Musique ; mais ce qui se marioit alors ne peut plus s’allier aujourd’hui : les pas sont multipliés ; les mouvements sont rapides & se succédent avec promptitude ; les enchaînements & le mêlange des temps sont sans nombre ; les difficultés, les cabrioles, le brillant, la vîtesse, les repos, les indécisions, les attitudes mâles, les positions variées, tout cela, dis-je, ne peut plus s’ajuster avec cette Musique tranquille & ce chant uniforme qui regne dans la composition des anciens Maîtres. […] Faire des pas hardis & brillants ; parcourir le Théatre avec autant de vîtesse que de légéreté sur un air froid & monotone, voilà ce que j’appelle une Danse sans musique ? […] Pour peu que le Poëte s’humanisât, il donneroit le ton & les choses changeroient de face, mais il n’écoute que sa verve : dédaignant les autres Arts il ne peut en avoir qu’une foible idée ; il ignore l’effet que chacun d’eux peut produire en particulier, & celui qui peut résulter de leur union & de leur harmonie ; le Musicien à son exemple prend les paroles, il les parcourt sans attention, & se livrant à la fertilité de son génie, il compose de la Musique qui ne signifie rien, parce qu’il n’a pas entendu le sens de ce qu’il n’a lu que des yeux, ou qu’il sacrifie au brillant de son Art & au grouppe d’harmonie qui le flatte, l’expression vraie qu’il devroit attacher au récitatif. […] Telle partie du Tableau qui doit être éclairée devient noire & obscure ; telle autre qui demande à être privée de lumiere se trouve claire & brillante.
C’était une grande, souple et superbe créature, avec une figure à pans antiques, — grecs ou romains, — comme l’exigeait la mode, — et une taille qui aurait tenu dans la dragonne du sabre de l’un des brillants officiers qui se battaient pour elle, tous les soirs, sous les réverbères. […] L’amant délaissé se vengea par un couplet qui courut tout Paris sur le vaudeville de circonstance : A soixante ans… Je cultivais, dans un riant bocage, Joli bouton d’une brillante fleur ; J’allais, pour prix de mes soins sans partage, Voir s’entr’ouvrir son calice enchanteur. […] Ecoutons l’auteur — déjà cité — des Petits Mémoires de l’Opéra, lequel semble avoir prodigué à cette physionomie originale toutes les cajoleries de sa plume : « Après ces brillants débuts, mademoiselle Duvernay disparut tout à coup du domicile maternel. […] Pauline Leroux D’une physionomie intéressante et distinguée, le visage pâle, l’air fatigué et un peu souffrant, mademoiselle Pauline Leroux, — qui débuta d’une façon brillante dans la Caravane, reprit ensuite avec succès le rôle de madame Montessu dans la Somnambule et finit par créer le Diable amoureux avec assez de bonheur, — avait, malheureusement, moins de santé que de talent.
Comme j’ai à vous parler ailleurs de Batyle et de Pylade, créateurs d’un nouveau genre de spectacles, qui remplaça la tragédie et la comédie ; je me contenterai de vous dire maintenant que ces deux pantomimes eurent un succès brillant, et qu’ils firent oublier le théatre de déclamation, et les grands acteurs qui en faisoient l’ornement.
On m’écrit qu’il a débuté avec le plus brillant succès par le Ballet de la Mort d’Orphée.
Ainsi, sans que rien puisse le distraire, ou l’arrêter, le peintre saisit son pinceau, et la toile se colore, les figures s’arrangent, les morts revivent ; le ciseau est déjà dans la main du sculpteur, et le marbre s’anime ; les vers coulent de la plume du poète, et le théâtre s’embellit de mille actions nouvelles qui nous intéressent et nous étonnent ; le musicien monte sa lyre, et l’orchestre remplit les airs d’une harmonie sublime ; un spectacle inconnu, que le génie de Quinault a créé, et qu’elle embellit, ouvre une carrière brillante aux Arts divers qu’il rassemble ; des masures dégoûtantes disparaissent, et la superbe façade du Louvre s’élève ; des jardins réguliers et magnifiques prennent la place d’un terrain aride, ou d’un marais empoisonné ; une éloquence noble et mâle, des accents dignes de l’homme, font retentir le barreau, nos tribunes, nos chaires ; la face de la France change ainsi rapidement comme une belle décoration de théâtre ; les noms des Corneille, des Molière, des Quinault, des Lully, des Le Brun, des Bossuet, des Perrault, des Le Nôtre, volent de bouche en bouche, et l’Europe entière les répète et les admire : ils sont désormais des monuments immuables de la gloire de notre nation et de l’humanité. […] Si l’enthousiasme, à qui seul nous sommes redevables des belles productions des Arts, n’est dû qu’à la raison comme cause première ; si c’est à ce rayon de lumière plus ou moins brillant, à cette émanation plus ou moins grande d’un Être suprême, qu’il faut rapporter constamment les prodiges qui sortent des mains de l’humanité, dès-lors tous les préjugés nuisibles à la gloire des beaux-arts sont pour jamais détruits, et les Artistes triomphent.
Les maîtres s’envoyoient réciproquement de petites contredanses et des morceaux brillants et difficiles, tels que le Menuet d’Anjou, la Bretagne, la Mariée, le Passepied ; sans compter encore les folies d’Espagne, la Pavonne, la Courrante, la bourrée d’Achille, et l’Allemande. […] Cependant il se déploie avec grace, il se dessine avec élégance ; ses attitudes sont belles, ses pas bien écrits ; il est brillant en l’air, il est vif et précis terre-à-terre, quelle surprise !
Les Maîtres s’envoyoient réciproquement de petites contre-danses & des morceaux brillants & difficiles, tels que le Menuet d’Anjou, la Bretagne, la Mariée, le Passepied, sans compter encore les Folies d’Espagne, la Pavanne, la Courante, la Bourrée d’Achille & l’Allemande. […] L’Eleve se présente ; on l’applaudit avant qu’il danse ; cependant il se déploye avec grace, il se dessine avec élégance, ses attitudes sont belles, ses pas bien écrits, il est brillant en l’air, il est vif & précis terre-à-terre, quelle surprise !
. — Son brillant examen. — Sa situation actuelle. […] Plus tard, après un brillant examen passé devant le sanhédrin de l’Opéra, — MM.
J’y dansais en compagnie de jeunes gens fort distingués qui me suivaient comme une reine et me composaient gratis une brillante escorte.
Les pas, l’aisance et le brillant de leur enchainement, l’à plomb, la fermeté, la vitesse, la légéreté, la précision, les oppositions des bras avec les jambes, voilâ ce que j’appelle le mécanisme de la danse.
Armide et son amant sont suivis du plus brillant cortège ; ils se placent sur un sopha ; les Jeux, les Plaisirs, les Nymphes, les Graces et les Amours s’empressent à l’envi à exécuter des danses, et à se groupper de diverses manières autour de Renaud et d’Armide.
On avertit l’Empereur que tout est prêt pour la cérémonie ; il présente la main à Zulmire ; Usbeck offre la sienne à Zélis, ils partent accompagnées du plus brillant cortège pour se rendre à la Mosquée.
Les pas, l’aisance & le brillant de leur enchaînement, l’a-plomb, la fermeté, la vîtesse, la légéreté, la précision, les oppositions des bras avec les jambes, voilà ce que j’appelle le méchanisme de la Danse.
Quelle émulation ne ressentoient pas tous les jeunes Courtisans, dans l’esperance d’être admis aux plaisirs d’une Cour si brillante ?
Des cheveux châtains très doux, très soyeux et très brillants, ordinairement séparés en bandeaux, entourent ce front aussi bien fait pour porter le cercle d’or de la déesse que la couronne de fleurs de la courtisane. — Bien qu’elle soit femme dans toute l’acception du mot, l’élégante sveltesse de ses formes lui permet de revêtir le costume d’homme avec beaucoup de succès. — Tout à l’heure c’était la plus jolie fille, maintenant c’est le plus charmant garçon du monde ; c’est Hermaphrodite, pouvant séparer à volonté les deux beautés fondues en lui. […] Or, Florinde s’aperçoit qu’elle produit très peu d’effet, que le pas de sa partenaire est beaucoup plus brillant, mieux dessiné que le sien ; en un mot, qu’elle a été complètement sacrifiée. […] *** Parmi les plus agréables ballets de l’Académie royale de musique, il en est peu qui, pour l’éclat et la fidélité des costumes, l’heureuse disposition de la mise en scène et la facilité brillante de la musique, méritent mieux que le Diable boiteux la vogue populaire dont il jouit encore.
Une nouvelle mine d’or s’ouvrit pour le brillant écrivain. […] Le paternel éducateur craint que son élève n’ait pas été brillante. […] Rahel lui avait demandé s’il ne craignait pas que sa charmante petite amie, devenue l’idole du public berlinois, ne se laissât retenir définitivement par des offres brillantes qui lui étaient faites. […] Une vaste et brillante carrière est ouverte devant elle. […] Tout ce qu’elle pouvait attendre de lui, c’était qu’il la fit profiter de sa haute influence et de ses relations étendues pour lui assurer, soit à Vienne, soit à l’étranger, une carrière plus rapide et plus brillante.
Il est perfide et fin, il est sournois ; il guette le je ne sais quoi qui va venir ; il est plus clairvoyant qu’Effie elle-même, car de ses gros yeux stupides, mais jaloux, il découvre la légère Sylphide ; il prend ce bel oiseau ailé pour une femme de la terre ; il l’a vue recevoir un baiser, et il s’en va pour avertir la fiancée. « Accourez, accourez tous, une femme est là, brillante et parée ; elle m’a vue, elle s’est cachée dans le fauteuil de la grand-mère, sous le plaid du jeune homme. » — On accourt ; Gurn est triomphant, James est troublé. […] — Cette écharpe brillante, c’est la mort !
L’opéra prit bientôt une nouvelle forme quant au costume à la pompe et à la variété des ballets ; et la danse de ce spectacle, qui, quoique susceptible encore de perfection, est devenue néanmoins la plus brillante de l’Europe, sortit enfin à cette époque de sa longue enfance ; elle apprit à parler le langage des passions qu’elle n’avoit pas encore balbutié.
Il faut convenir que les auteurs anciens n’ont jamais parlé des jambes de leurs pantomimes, ni de leurs élans, ni du brillant de leurs pieds ; ce qui prouve que la danse proprement dite n’éxstoit ni à Athènes, ni à Rome.
Pour réussir dans ce projet, il donne à ce héros les fêtes les plus brillantes, afin de procurer plus d’occasions à sa fille de le séduire par ses charmes, aux quels Jason n’est déjà que trop sensible ; Créuse de sou coté ne jouit pas d’une plus grande tranquillité ; mais l’ardeur de ces amants, malgré toute sa violence n’a point encore osé éclater.
elle ne pouvait plus y danser, depuis que s’étaient fermés ces deux yeux si brillants et si vifs qui la regardaient avec amour. […] Quand je vous dirai qu’elle paraît dans un palais de féerie tout brillant d’or, de cristal et de pierreries, que vous importe ? […] Mlle Taglioni mérite tous les bravos, tous les applaudissements ; cependant il nous semble que ceux-ci avaient l’air d’être prodigués comme compensation au brillant et légitime succès de Mlle Elssler, et en cela les auteurs du divertissement se sont montrés maladroits. » La Revue de Paris était taglioniste.
Le Roi avoit fait prier par billets tout ce qu’il y a de personnes les plus distinguées de l’un & de l’autre sexe, de la Cour & de la Ville, avec ordre de ne paroître au bal qu’en habits décens, des plus riches & des plus propres, pour rendre l’assemblée plus brillante ; desorte que les moindres habits d’hommes coutoient jusqu’à trois à quatre cens pistoles : les uns étoient de velours brodez d’or & d’argent, & doublez d’un brocard, qui coutoit jusqu’à cinquante écus l’aulne ; d’autres étoient vêtus de drap d’or ou d’argent. […] Je ne crois pas que dans quelque Cour que ce puisse être, on pût voir un bal de cérémonie plus superbe, plus brillant, mieux ordonné, & plus accompli.
Giselle est le premier ballet que Carlotta Grisi ait dansé à l’Opéra, où elle avait débuté par ce pas si brillant de la Favorite, qui est encore un des plus beaux fleurons de sa couronne chorégraphique. […] le cor sonne des fanfares éclatantes, répétées par l’écho de la vallée ; les chiens aboient, retenus à grand-peine par les piqueurs ; les chevaux piaffent et se cabrent ; c’est la princesse Bathilde qui chasse avec le duc son père, accompagnée d’une suite brillante et nombreuse.
Comme cet artiste n’aura pas aussi une grande vigueur, il sera obligé alors, comme je l’ai déjà dit, de recourir aux moyens qu’offrent les cous-de-pied quoique son entrechat ne soit pas aussi brillant, il sera plus correct et plus gracieux.
Tout ce que la Magie a de redoutable ou de séduisant : les tableaux de Danse de la plus grande force, ou de la plus aimable volupté : des embrasements, des orages, des tremblements de terre : des Ballets légers, des Fêtes brillantes, des enchantements délicieux ; voilà ce que Quinault demandait dans cet Acte : c’est le plan qu’il avait tracé, que Lully aurait dû remplir et terminer en homme de génie, par un entracte dans lequel la magie eut fait un dernier effort terrible.
je considère toutes les productions de ce genre dans les différentes cours de l’Europe, comme des ombres incomplettes de ce qu’elles sont aujourd’hui, et de ce qu’elles pourront être un jour, j’imagine que c’est à tort que l’on a donné ce nom à des spectacles somptueux, à des fêtes éclatantes qui réunissoient tout à la fois la magnificence des décorations, le merveilleux des machines, la richesse des vêtemens, la pompe du costume, les charmes de la poésie, de la musique et de la déclamation, le séduisant des voix, le brillant de l’artifice et de l’illumination, l’agrément de la danse, et des divertissemens, l’amusement des sauts périlleux et des tours de force : toutes ces parties détachées forment autant de spectacles différens ; ces mêmes parties réunies en composent un, digne des plus grands Rois.
Quant à notre danse, à sa brillante éxecution, à la perfection des mouvemens, et aux graces du corps ; elle ne peut-être comparée qu’à elle-même, malgré les licences nouvellement introduites par le caprice et la fantaisie. — Nonobstant ces taches que le temps et la réfléxion éffaceront sans doute ; je crois que cet art enchanteur qui fait les délices de nos spéctacles, n’éxistoit ni à Athènes, ni à Rome, et je lui accorde une préférence obsoluë sur ces mimes, qui n’avoient que des gestes de convention, et qui ignoroient parfaitement la danse.
Déjanire accompagnée d’une suite aussi brillante que nombreuse, se jette avec transport dans les bras de son époux.
Tout étoit donc à merveille ; la musique étoit faite pour la danse, et la danse pour la musique ; mais ce qui se marioit alors, ne peut plus s’allier aujourd’hui ; les pas sont multipliés ; les mouvemens sont rapides et se succédent avec promptitude ; les enchainements, et le mélange des tems sont sans nombre ; les difficultés, le brillant, la vitesse, les repos, les indécisions, les attitudes, les positions variées ; tout cela, dis-je, ne peut plus s’ajuster avec cette musique tranquille et ce chant uniforme qui règne dans la composition des anciens maîtres. […] Le musicien, à son exemple, prend les paroles, il les parcourt sans attention, et, se livrant à la fertilité de son génie, il compose de la musique qui ne signifie rien, parce qu’il n’a pas entendu le sens de ce qu’il n’a lu que des yeux, ou qu’il sacrifie au brillant de son art et à l’harmonie qui le flatte, l’expression vraie qu’il devroit attacher au récitatif. […] Telle partie du tableau qui doit être éclairée, devient noire et obscure ; telle autre qui demande à être privée de lumière, se trouve claire et brillante.
Le jeu mâle, précis et correct qui règne dans l’exécution de l’orchestre de l’opéra ; l’ensemble parfait qui résulte de la manière vigoureuse que cet orchestre emploie pour produire de grands effets, ne peut être assimilé au jeu brillant et souvent fantastique des violons qui ne jouent que des sonnates et des concertos : il leur est libre d’orner et d’embellir leur ouvrage, de démancher jusqu’au chevalet, de se perdre dans des variations, d’entreprendre toutes les difficultés possibles, et de les vaincre ; voilà le grand violon comparé au premier danseur ; mais l’orchestre a son thême écrit, comme le corps de ballet a le sien dicté.
Je considere toutes les productions de ce genre dans les différentes Cours de l’Europe, comme des ombres incomplettes de ce qu’elles sont aujourd’hui & de ce qu’elles pourront être un jour ; j’imagine que c’est à tort que l’on a donné ce nom à des Spectacles somptueux, à des Fêtes éclatantes qui réunissoient tout à la fois la magnificence des décorations, le merveilleux des machines, la richesse des vêtements, la pompe du costume, les charmes de la Poésie, de la Musique & de la Déclamation, le séduisant des voix, le brillant de l’artifice & de l’illumination, l’agrément de la Danse & des Ballets, l’amusement des Sauts périlleux & des tours de force : toutes ces parties détachées forment autant de Spectacles différents ; ces mêmes parties réunies en composent un digne des plus grands Rois.
Les protecteurs du rat, et en général de tous les brillants animaux femelles de l’Académie de musique, sont messieurs les abonnés de la loge infernale, composée de la fleur des pois des élégances… du boulevard, de lions à tous crins, de spéculateurs enrichis, de quarts d’agents de change, vieux jeunes gens pour la plupart.
Camargo, que vous êtes brillante ! […] Elle y dansait la gargouillade, pas brillant et difficile que les femmes n’osaient pas aborder : Quand, sous la forme d’un démon, Lyonnais parait sur la scène, Chacun dit à son compagnon : Je sens que le diable m’entraîne.
Les Dieux, les premiers Héros dont la Fable nous donne des idées si poétiques et si élevées, l’Olympe, les Enfers, l’Empire des Mers, les Métamorphoses miraculeuses, l’Amour, la Vengeance, la Haine, toutes les passions personnifiées, les Éléments en mouvement, la Nature entière animée fournissaient dès lors au génie du Poète et du Musicien mille tableaux variés, et la matière inépuisable du plus brillant Spectacle.
L’instant du triomphe d’Enée et la défaite de Didon est caractérisée par un feu brillant qui embrâse le flambeau de l’Amour.
A la Porte de Carinthie, elle était continuée par une autre Fanny qui commençait alors une brillante carrière, Fanny Cerrito. […] La salle était fort brillante. […] Pour toutes ces raisons, Fanny Elssler sollicita de Duponchel, qui la lui accorda, une prolongation de son congé annuel, et, le 9 octobre 1839, elle signait avec une agence américaine un traité par lequel elle s’engageait à donner, contre de brillants émoluments, une série de représentations dans plusieurs villes importantes des Etats-Unis. […] Les parties les plus brillantes furent Nina dont Fanny sut faire un spectacle extrêmement pathétique et la Smolenska qui fut bissée.
Une voix sans agrément et mal conduite distrait autant de son propre ennui la personne qui chante, qu’une voix sonore et brillante, formée par l’art et le goût. […] Les jeunes gens qui ont savouré le brillant, la variété, le feu de la nouvelle Musique, sont ennuyés de la trop grande quantité de déclamation des opéras anciens.
Ses yeux et ses cheveux sont identiques, très noirs et très brillants.
Cette culture intéressante fait les délices de l’homme sage ; en examinant leur éclat, leur fraîcheur, leurs couleurs brillantes, et en voyant ensuite la dégradation de leurs formes et la diminution de leur beauté, il retrouve dans cette métamorphose succéssive l’image de sa naissance et de sa mort.
Corneille et Quinault ont cru nécessaire, eux qui avaient tant de talents divers, un si beau génie, un feu poétique si brillant, ne doit pas sans doute paraître inutile aux poètes qui viennent après eux, quelques talents qu’ils se flattent d’avoir d’ailleurs.
Quand elle se retirera du théâtre et qu’elle liquidera pour jouer à la châtelaine mariée, elle enverra à l’hôtel des Ventes pour trente mille écus de brillants de la plus belle eau.
Lany embarrassera toujours un Danseur, s’il n’est ferme & vigoureux, vif, brillant & précis. […] On seroit presque tenté de croire que les anciens n’avoient aucune idée de Danse analogue à celle de nos jours ; car comment concilier notre exécution vive & brillante avec l’attirail lourd & incommode des Grecs & des Romains.
Un ballet ne devait pas consister en une succession d’entrées brillantes, mais devait former une action divisée en plusieurs tableaux. […] Gioja, presque contemporain de Viganò et qui l’avait imité avec intelligence et adresse, réussit à donner encore quelques ballets brillants, mais auxquels il manquait ce je ne sais quoi qui faisait des drames chorégraphiques de Viganò des œuvres d’art au même titre qu’une tragédie de Racine ou un tableau du Poussin.
Si vous vous procurez de la vivacité, elle donnera du brillant à vos pas, et vous enchanterez les yeux.
Elle le guide ou plutôt l’entraîne : il gravit avec elle, et malgré lui, la cime de ces rocs, et déjà il en atteint le plus haut sommet, lorsque tout à coup le corps diaphane de l’Ondine s’affaisse, et lentement, gracieusement, elle tombe et disparaît au sein des eaux brillantes, faisant signe à Mattéo de la suivre.
C’est Taglioni qui inaugure l’époque brillante et néfaste des virtuoses.