J’imagine la fureur du vieux Petipa, autoritaire et susceptible, s’il avait vécu pour apprécier cet hommage !
On ne vous a montré jusqu’ici que d’anciennes rubriques, de vieilles routines qui ne sont pas dignes de vous.
Ensuite, le Dieu, se patronne En la Nourrice de Pomone, Qui, sur Elle, avait plein pouvoir, Afin de la mieux décevoir, Or, cette Vieille dépitée De voir sa figure empruntée Par Vertumne qu’elle aime, aussi, Et qui, d’elle, n’a nul souci, Veut découvrir le Pot aux Roses : Mais quittant ses métamorphoses, Il reprend, lors, son natureau De jeune & charmant Damoiseau, Et fait offre à cette Déesse, De son cœur, avec tant d’adresse, Qua, par un Sort assez plaisant, Elle en accepte le Présent, Et qui paressait n’aguiére, Envers Monsieur Amour son frère.
Sur le premier plan, un lion d’un âge mûr, dans l’attitude mélancolique du bipède qui se sent devenir vieux. […] Les protecteurs du rat, et en général de tous les brillants animaux femelles de l’Académie de musique, sont messieurs les abonnés de la loge infernale, composée de la fleur des pois des élégances… du boulevard, de lions à tous crins, de spéculateurs enrichis, de quarts d’agents de change, vieux jeunes gens pour la plupart.
Rameau créa un nouveau genre ; son génie triompha des vieilles rubriques ; ses riches compositions étoient alors d’une exécution difficile : en effet le Trio des parques de l’opéra, d’Hypolite et d’Aricie ne put être exécuté qu’après six semaines de répétitions : cependant-il étoit confié aux seconds chanteurs de l’opéra, en 1773 Rameau donna son opéra des Indes galantes, ouvrage rempli tout à la fois de science, de goût et d imagination ; le tremblement de terre fait pour le second acte de cet ouvrage , ne put jamais être exécuté par l’orchestre de l’opéra ; cependant des musiciens habiles et de bonne volonté jouèrent ce morceau à la seconde lecture avec infiniment d’ensemble et de précision ; et l’effet qu’il produisit, entraina les auditeurs au sentiment de l’admiration.
L’une était Marie Taglioni qui, au cours de trois saisons, en 1841, en 1842, en 1843, avait maintenu sa vieille réputation ; l’autre était Fanny Cerrito, une Milanaise, qui faisait depuis 1838 la joie de ses compatriotes ; la troisième était Lucile Grahn. […] Elle cite un proverbe slave : « Nous ne courons pas au-devant de l’habit, mais nous reconduisons le mérite. » Si Moscou s’est épris de Fanny Elssler, c’est que « la visiteuse éthérée a fait des prodiges pour notre vieille capitale ». […] Des travaux importants firent pénétrer dans les vieux quartiers l’air et le soleil. […] une vieille femme comme moi ? […] Ce vieux soldat était, au dire de Louis Hevesi, un conteur plein de verve et d’imagination.