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14. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

Oscar Hommerstein, devenu depuis le célèbre impresario, possédait un théâtre. […] Aucun théâtre de New-York ne voulut lui accorder l’hospitalité et notre troupe se dispersa. Au lendemain de cette première au théâtre de M. […] Lorsque nous sortîmes du théâtre il faisait nuit. […] Théâtre du Casino.

15. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre IX. Des Actions convenables à la Danse Théâtrale »

Des Actions convenables à la Danse Théâtrale Le Théâtre Lyrique est en possession de plusieurs actions tragiques, de quelques sujets comiques, de la Pastorale, de la Magie, de la Féerie, du merveilleux de la Fable, et depuis quelque temps de la Farce de delà les monts. […] Toutes les actions dont le Théâtre Lyrique est en possession peuvent donc être convenables à la Danse. Pylade et Bathylle ont rendu autrefois sur leurs Théâtres la Tragédie et la Comédie : tous les genres trouvés depuis ne sont que des branches de ces deux tiges principales.

16. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »

[Voir Geste, Geste (Danse), Geste (Chant du Théâtre)] Mais la Peinture n’a qu’un moment qu’elle puisse exprimer. […] Il ne lui manque sur notre Théâtre que l’intention. […] L’Italie est en possession de ce genre ; et il n’est point d’action de cette espèce qu’on ne peigne sur ses Théâtres d’une manière, sinon parfaite, du moins satisfaisante. […] La Danse, sur notre Théâtre, n’a plus besoin que de guides, de bons principes, et d’une lumière qui, comme le feu sacré, ne s’éteigne jamais.

17. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

C’est alors que je réclamai la permission de danser le soir même au théâtre allemand au bénéfice d’une actrice malade. […] Au théâtre allemand on avait engagé pour moi un orchestre roumain. […] Puis le directeur du théâtre allemand me proposa une tournée à l’étranger en commençant par Berlin. […] L’impresario du théâtre allemand nous avait précédées et nous avait retenu des places à bord d’un paquebot. […] Un agent théâtral, alors inconnu, et qui est devenu directeur de théâtre depuis, M.

18. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre I. Naissance du Théâtre »

Naissance du Théâtre Soit que le hasard ou le goût, ait guidé les Anciens dans l’arrangement de leurs plaisirs, et dans l’ordonnance de leurs Fêtes, on a pu remarquer, que leurs Danses eurent toutes un caractère très distinct les unes des autres. […] On peut juger, par cette seule réflexion, du point éminent auquel les Grecs portèrent, dans les suites, cet Art qu’ils connurent sitôt et qu’ils cultivèrent si vite, eux qui du barbouillage et des tréteaux informes de Thespis formèrent avec tant de rapidité ce théâtre sublime, qui a servi depuis de modèle aux Corneilles, aux Molières aux Quinaults49. Dès que la flamme du Génie eut fait briller à leur esprit l’idée d’un théâtre, toutes les idées subséquentes s’offrirent en foule à leur imagination, et ils les développèrent avec cette facilité précieuse qui est toujours la marque du grand talent. […] La Danse qu’on employait partout, ne manquait qu’au théâtre ; et elle y fut bientôt portée avec le caractère d’imitation qu’elle avait toujours eu, auquel on ajouta celui, de représentation qui était propre au local, où on venait de l’introduire. […] Observons cependant, que la Danse du théâtre, dès sa naissance, fut la peinture d’une action.

19. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pylade chez Roscius. »

J’aperçois que certains de mes confrères, critiques dramatiques, n’ont que faire du Théâtre Kamerny, de Moscou. […] Vous avez vu, dans les théâtres où l’on parle le mouvement gauche ou guindé, toujours amoindri et incertain des hommes en veston et des hommes en chiton, toute cette misère plastique, tout ce néant dynamique. Or nous avons enfin un théâtre dramatique où le danseur, être placé « en dehors », peut mettre les pieds. […] Ce théâtre unique, nous avons tout lieu d’en prendre soin ; il est notre débiteur. […] Quant à moi, en exaltant l’effort de ce théâtre héroïque et fantasque, je crois rester fidèle aux idées du grand critique français qui a dit : « Je suis quelqu’un pour qui le monde visible existe ».

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