Et le dialogue suivant s’établit : — Est-elle jolie ? […] Cette matinée devait impressionner Gab à un point tel que, rentrée chez elle, cette gamine de quatorze ans écrivit, en mon honneur, les lignes suivantes : « Une ombre lumineuse et légère.
Cesmouvements, ces gestes devaient former, pour ainsi dire, un discours suivi : c’était une espèce de Déclamation, faite pour les yeux, dont on rendait l’intelligence plus aisée aux Spectateurs par le moyen de la Musique qui variait ses sons, suivant que l’Acteur Pantomime avait dessein d’exprimer l’amour ou la haine, la fureur ou le désespoir.
Il me raconta l’histoire suivante : — Lorsque vous jouiez Jack Sheppard, l’une des dames de la troupe demeurait ici avec M.
Dauwe, et de découvrir, parmi l’essaim bariolé des suivantes de Cydalise, la pure et juvénile figure de Mlle Bourgat.
La condition du véritable danseur est précisément celle du poète : « consentement de l’âme à des gênes exquises, et le triomphe perpétuel du sacrifice… La rigueur instituée, une liberté positive est possible »… De la valeur, pour les anciens, des formules saltatoires consacrées, nous devons la révélation au passage suivant des « Deipnosophistes » d’Athénée, cette encyclopédie sous forme de « table talk » (Livre I, paragraphe 21 d et suivants de l’édition Teubner) : « Αίσχύλος… πολλά σχήματα ορχηστικά αυτός έξευρίσκων άνεδίδου τοΐς χορευταΐς. » Le compilateur averti célèbre en la personne d’Eschyle aussi bien que l’hoplite de Marathon ou le vainqueur dans maints concours tragiques qui (dira Boileau) « d’un masque plus honnête habilla les visages », le maître de ballet qui « inventa de nombreux pas de danse et les transmit aux danseurs. » 2. […] Ménétrier, de la Compagnie de Jésus, range dans son ouvrage « Des ballets anciens et modernes suivant les règles du théâtre » (1682) ces figures parmi les parties constitutives du spectacle de danse au même titre que les φορά, terme tiré d’Aristote et qu’il traduit ingénieusement avec « portements du corps ».
Les coulisses ou rainures sont d’un très grand inconvénient à ce théâtre, elles avancent beaucoup plus que les châssis en dedans, et hors du théâtre; et cela paraît indispensable jusqu’à ce que leur forme soit changée, parce qu’il faut nécessairement qu’on puisse, suivant les occasions, élargir ou rétrécir le lieu de la scène ; que d’ailleurs la coulisse qui avance laisse la partie de la rainure qu’elle a occupée vide hors du théâtre, et que celle qu’on retire laisse vide aussi celle qu’elle occupait sur le devant. […] Voyez aussi l’article suivant Décoration,