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71. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13

Les fillettes suivaient rarement le conseil… Mais elles avalaient toujours le bouillon — sans lequel plus d’une d’elles n’eût pas eu la force de danser le soir !

72. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Le soir de la première, le 21 novembre 1831, elle fut sauvée d’un péril grave par sa légèreté. […] C’est que Laporte, toujours à deux doigts de la faillite, n’avait pu ce soir-là payer d’avance, comme le voulaient les conventions, le cachet de l’artiste, et celle-ci ne consentait pas à lui faire crédit jusqu’au lendemain. […] Elle ne pouvait pas attendre que les comptes des représentations à bénéfice fussent mis à jour, elle prélevait le soir même une part de la recette.

73. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

L’enthousiasme qu’excite toujours sa fameuse cachucha, qu’elle dessine chaque soir avec une hardiesse de plus en plus espagnole, montre combien l’ardeur méridionale est supérieure aux inventions contournées de l’art chorégraphique130. » La recette, que Th. […] *** Le soir du 5 mai, la joie de la triomphatrice aurait pu être troublée, si elle avait aperçu dans la salle une personne dont la présence était pour elle une menace, Marie Taglioni. […] L’illustre gentilhomme de lettres a noté, dans son Second memorandum, sa présence à l’Opéra, le soir du 22 septembre. […] La tentative tourna de telle sorte, en effet, que Mlle Fanny Elssler dut prévoir, dès ce soir-là, le sort réservé à la Gypsi. […] En somme, elle laissait les Parisiens sur une impression de charme et les témoignages de sympathie qui lui furent prodigués ce dernier soir pouvaient lui donner confiance pour l’avenir.

74. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

C’était l’heure de l’école de dessin ; de là je me rendis à mes études ordinaires et ne revis Mlle Fiori que le lendemain soir, quand on porta le corps à l’église. […] Il ne fallait plus me parler d’aller danser le soir.

75. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71

Je sortis mon mouchoir de ma poche, un mouchoir blanc, et je l’agitai dans les rayons colorés, à la manière des étoffes que, le soir, j’agitais dans le rayonnement de mes projecteurs.

76. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Tous les soirs le public habituel des promenoirs est submergé par une foule composée de savants, de peintres, de sculpteurs, d’écrivains, d’ambassadeurs, et, aux matinées, il y a foule de femmes du monde et d’enfants.

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