/ 147
132. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Or, on était au 28 décembre, lorsque Sangalli quitta New-York avec sa troupe, et nous savons qu’il y a entre les deux grandes villes huit jours de chemin de fer à toute vapeur.

133. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

C’est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, 395 Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures Il n’eût pas fait souvent grimacer ses figures, Quitté, pour le bouffon, l’agréable et le fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin : Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe 400 Je ne reconnais plus l’auteur du Misantrope &c… Où de graves danseurs croiraient se faire affront Si la gaîté jamais leur déridait le front. […] Pour ajouter, sans cesse, à votre répertoire, Étudiez la fable et connaissez l’histoire ; C’est par-là que Noverre a charmé tout Paris, Et de son art peut-être eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses vives peintures Il n’eût fait quelquefois grimacer ses figures, Quitté, pour le bouffon, l’agréable et le fin, Et fait d’un grand spectacle un théâtre forain : Dans ce ballet chinois, à burlesques grimaces14 Je ne reconnais plus l’auteur des trois Horaces. […] S’enlever, terme de Danse, c’est quitter la terre par un élan, sauter haut et perpendiculairement. […] Il quitta le théâtre en 1781 : il y reparut par intervalles en 1795, 1799 et 1800.

134. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Elle quitta le théâtre pour le couvent en 1725. […] Des professeurs tels que les Habeneck, les Lafont, les Baillot, les Chérubini, les Tulou, les Norblin, les Baer et madame Cinti-Damoreau3, l’orchestre de l’Opéra si habilement conduit par un maître qui n’a quitté la direction de ce théâtre que pour devenir le premier chef d’orchestre de l’Europe, et les concerts du Conservatoire, font l’admiration de l’étranger. […] Les plaisirs reprenaient possession du terrain que les passions politiques avaient envahi, et qu’elles semblaient ne quitter qu’à regret, et n’abandonner que par lassitude.

135. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Fanny Elssler n’avait pas encore quitté Paris pour se rendre à Bordeaux, qu’un important événement théâtral la rappelait au sentiment de la réalité et l’aurait avertie, au cas où elle l’aurait oublié, de la fragilité de la gloire terrestre. […] Cette belle danseuse avait quitté le théâtre en plein succès pour épouser un riche banquier de Naples.

136. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

On s’embarque, plein de cette erreur, sur cette mer, qu’on juge aussi tranquille que celles qu’on voit peintes à ce théâtre : on y vogue avec une réputation déjà commencée ou établie par d’autres ouvrages décidés d’un genre plus difficile : mais à peine a-t-on quitté la rive, que les vents grondent, la mer s’agite, le vaisseau se brise ou échoue, et le pilote lui-même perd la tête et se noie.

137. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Presque toutes les formations des pas se réduisent aux actions suivantes : le plié (inflexion des genoux) ; le glissé (action de mouvoir le pied à terre sans la quitter) ; l’élevé (extension des genoux pliés) ; le sauté (action de s’élever en l’air) ; le tourné (action de mouvoir le corps d’un côté ou d’un autre) ; et enfin le retombé (chute du corps forcé par son propre poids). […] Dans cette attitude, faites un mouvement de la cuisse de derrière, en partant de la hanche comme pour lui faire prendre un élan en la dirigeant un peu de côté ; puis enlevez-vous, et de cet élan faites en même tems le mouvement ou le tems de la cuisse, passant contre l’autre à la première position, à laquelle vous retiendrez le mouvement de votre cuisse, comme si elle y rencontrait quelque chose contre laquelle elle heurterait et qui lui ferait éprouver un bondissement un peu en arrière, en la soutenant dans ce bondissement ; ramenez-la, et continuez de la passer simplement à la quatrième position devant vous, où vous la tiendrez levée, tendue et en dehors et le corps toujours bien d’aplomb dessus l’autre jambe sur laquelle vous vous êtes enlevé, ayant eu soin de ne point quitter la place dans cette exécution. […] Pour remplir ce trait, deux cavaliers de vis-à-vis donneront la main gauche à leurs dames, (on passe en dessous la main droite en main droite si l’on veut), levant les bras et les tenant arrondis, selon qu’il est indiqué pour leur tenue ; et exécutant les trois chassés, jetés et assemblés, comme pour traverser, les cavaliers feront passer leurs dames devant eux, en partant à leur droite pour descendre à la place de vis-à-vis opposée à la leur, où arrivant, ils se quitteront les mains et reprendront le sens de la danse.

/ 147